Mouna ne savait pas que Souleymane avait une telle autorité vis-à-vis de sa sœur. Finalement, kya n’avait pas réussi à gâcher la petite fête de Malia même si mouna se sentait un peu mal à l’aise après cette petite altercation. que pouvait-elle faire ? Elle devenait de plus en plus jalouse et cela elle ne l’aimait guère.
Malia devait partir le jour même mais mouna avait remarqué une petite lueur de tristesse sur son visage. Bien sûr, elle ne voulait pas quitter sa famille, mais elle paraissait plus triste que d’habitude.
Après que tous les invités soient partis, elle décide de la prendre à part.
« Ey jeune fille qu’est-ce que tu as ? »
Malia : rien belle-sœur, c’est juste que je n’ai pas envie de partir. Ma mère ne veut rien entendre et mon frère n’en parlons même pas.
Mouna : c’est tout ce qui te tracasse ? Malia toi aussi tu as la possibilité de venir tous les 6 mois alors à quoi bon faire la tête comme ça ? Ou bien tu n’as pas envie de laisser Momo tout seul ici ?
à entendre le nom de son copain, Malia s’était encore plus renfermée. Elle était sur le point de pleurer et c’est à ce moment-là que mouna comprit qu’il y avait autre chose que son départ qui la rendait comme ça.
Mouna : viens allons dans ta chambre…
mouna avait décidé de la sonder, elle devait savoir ce qui se passait dans sa tête afin de pouvoir l’aider.
Malia : belle-sœur ne t’inquiète pas pour moi. ça va passer très vite.
Mouna : oui je sais mais avant dis-moi ce qu’il Ya. Tu t’es disputé avec Momo ?
Malia : …
Elle n’avait pas répondu sur le champ, mais elle faisait confiance à sa cousine. Il fallait qu’elle parle a quelqu’un avant de rentrer. Oui elle savait que si sa famille se doutait de ce qu’il se passait, elle n’allait plus rentrer au usa. Elle ne voulait d’ailleurs plus rentrer, mais pas dans ses conditions. Non jamais. Elle ne supporterai pas de regarder son frère dans les yeux.
Malia : je voudrai te confier quelque chose mais tu dois me promettre de ne le répéter à personne, pas même à mon frère stp mouna…
Mouna, hésitante : je te le promets, vas-y dis moi
Malia : mouna je suis enceinte de… quatre semaine…
Mouna avait l’impression de n’avoir pas bien entendu ce que disait sa belle-sœur. oui elle aurait préféré que Malia ne lui dise rien, qu’elle aille directement parler à son frère.
Mouna, horrifiée : s’il te plait dis-moi que c’est une blague et que ce n’est pas Momo l’auteur de cette grossesse. Si c’est le cas soit sur que tu as signé ton arrêt de mort.
Malia : si c’est lui le père !
Mouna : oh mon dieu Malia !
Cette dernière ne pouvait plus se retenir et commençait à pleurer a chaude larme. Elle se sentait vraiment mal et mouna le voyait. Elle commençait à avoir de la peine pour elle, oui elle savait ce qui l’attendait. Mais pourquoi avait elle choisit de ne rien dire, et de vouloir rentrer ? Aurait-elle envie avorter une fois là-bas ? mouna s’était posé cette question pendant qu’elle la serrait dans ces bras. Il fallait qu’elle la persuade de ne pas voyager, il fallait que Malia reste auprès de sa famille. oui mouna avait peur qu’elle se fasse avorter. Il en était hors de question se disait-elle intérieurement.
« bon écoute ma chérie arrête de pleurer. Il faut que tu sèche tes larmes. tu dois savoir qu’avec ce que tu viens de m’annoncer je ne te laisserai pas voyager. Je ne te fais pas confiance car je n’ai pas envie que tu te fasses avorter »
Malia : mouna s’il te plait ne le dit pas à mon frère. Et ne t’inquiète pas je ne compte pas avorter. Mais comprend moi il faut que je parte. Je leur dirais une fois là-bas, mais s’il te plait je ne peux pas regarder mon frère et ma mère dans les yeux en leur annonçant cette terrible nouvelle.
« Quelle nouvelle ? »
Cheikh avait fait irruption dans la chambre de sa sœur, la surprenant dans les bras de sa femme. Malia avait sursauté et ne pouvant plus se retenir, elle avait éclaté en sanglot.
Cheikh, inquiet : mais qu’est ce qui se passe ici. Mouna explique moi bon sang !
Mouna à Malia : il faut que tu lui dises. Il va se fâcher un moment mais tu sais mieux que moi qu’il t’aime et tiens à toi.
Malia : mouna non…
Cheikh : MALIA QU EST-CE QUE TU AS FAIS ??
Mouna : doucement cheikh ! Laisse lui le temps de se calmer, elle va te parler… je vais sortir et vous laisser…
Malia : non mouna, ne part pas il va me tuer…
Mouna avait envie de rire mais se retint. Cheikh était vraiment agacé et attendait impatiemment que sa sœur lui parle.
Mouna : ma chérie ne t’inquiète pas il ne peut rien te faire. Je suis à côté.
Mouna sortit donc à contre cœur. Elle ne voulait pas laisser sa belle-sœur toute seule mais avait-elle le choix ? il fallait que cette dernière sache qu’elle avait fait une bêtise. En effet mouna avait déjà prévu la réaction de cheikh….
Ainsi c’était depuis la veranda qu’elle entendait les cris de son mari.
« QUOI ???? MALIA ??? COMMENT T A PU ???»
Et voilà, c’était fait se disait mouna en allant au secours de la pauvre Malia.
Arrivée dans la chambre, elle voyait cette dernière pleurer devant un cheikh enragé.
Cheikh : MOUNA DEPUIS QUAND TU ES AU COURANT ???
Mouna, paniquée : je viens de l’apprendre. Arrête de crier stp
Cheikh : TU VEUX QUE J ARETTE DE CRIER ??? MA SŒUR VIENT DE SE FAIRE ENGROSSER PAR UN FAUX TYPE ET TU VEUX QUE J ARRËTE DE CRIER ???
TOI MALIA SACHE QUE TU NE RENTRE PLUS AU USA ET JE M’EN VAIS TOUT DE SUITE REGLER SON COMPTE A CE CONNARD.
C’était sur cette dernière phrase que cheikh quitta la chambre de sa sœur. Mouna se lèva brusquement pour le retenir et lui éviter de faire une bêtise. Mais elle redoutait sa réaction. Oui c’était la première fois qu’elle le voyait dans cet état. Elle ne savait vraiment pas comment se comporter à présent…. Elle convaincu malia de la soutenir et ainsi Elle avait pris le soin de cacher les clés de sa voiture. et Quand cheikh retourna dans leur chambre, il les cherchait de manière très furieuse.
« Ou sont mes clés putain ? »
Mouna : je ne les ai pas vus. Mais stp avant de partir écoutes moi.
Cheikh : mouna ne me fait pas perdre mon temps.
Mouna : qu’est-ce que tu comptes faire ? aller le frapper ? le tuer ? tu ne peux rien lui faire. Le mal est déjà fait. Calme-toi et assieds-toi.
Cheikh : JE SUIS CALME MAIMOUNA ! OU SONT LES CLES DE MA VOITURE ????
Mouna commençait à prendre peur vis-à-vis de l’attitude de son mari. Mais pour rien au monde elle n’allait le laisser sortir dans cet état. Elle le connaissait et savait qu’il ne lui ferait absolument rien de bon elle lui répondis donc sur le même ton.
« C’EST MOI QUI AIT TES CLES ET JE NE TE LES DONNERAI PAS CHEIKH. »
Cheikh : …
Il était devenu vulnérable, il avait mal et sa femme arrivait à le voir. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était lui interdire de sortir en cachant ses clés.
Mouna : stp calme toi un instant. Tu es son frère et même si tu es en colère contre elle, elle a besoin de toi. Elle a fait une erreur et elle l’assume sinon elle se serait faite déjà avorter comme le font la plus part des jeunes de notre Age. Garde ta rancune et ta colère et aide-la…
Cheikh : mouna je ne peux pas. elle m’a déçu. Elle m’a fait mal. Malia je l’aimais plus que tout au monde. J’avais placé tout mon espoir en elle. Elle était différente des autres membres de la famille. je croyais qu’elle était pure… je croyais qu’elle ne m’aurai jamais trahi de la sorte mais…
Il n’avait pas pu terminer sa phrase qu’il s’effondra sur le lit la tête entre les mains. Il était vraiment désemparé et mouna se devait de le soutenir.
« ça va aller. Je suis là, tout ira bien »
Quelques minutes plus tard, après qu’il se soit calmé, cheikh avait décidé d’aller parler à leur mère. Il redoutait déjà la réaction de cette dernière, raison pour laquelle il décida d’aller droit au but.
Badiene ouly n’en revenait pas, elle n’y croyait pas et ne voulait tout simplement plus voir Malia…
« SI JE LA RENCONTRE DANS MA MAISON JE LA TUE CHEIKH, JE LA TUE. ASSURE TOI QU ELLE QUITTE MA MAISON. ELLE NE ME DESHONORERA JAMAIS NON JA MAIS. »
Voulant épargner Malia, mouna se précipita dans sa chambre pour la sortir de la maison en attendant que tout se calme. Mais à sa grande surprise, il n’y avait plus personne dans la pièce, ni dans la salle de bain. Même sa valise avait disparu. « Non elle ne peut pas partir, elle ne peut pas faire sa » se disait mouna tout en la cherchant partout dans la maison.
Mais en vain, Malia était parti. Où ? Elle n’en avait aucune idée.
Mouna était désemparée. Elle avait scruté les alentours mais rien. Elle s’en voulut de l’avoir laissé seule un moment. Elle s’en voulut à mort. Mais était-ce de sa faute si la jeune Malia ne savait pas comment se comporter face à la réaction de la seule personne qu’elle aimait ; et si elle avait entendu les cris de sa mère ? Mouna avait donc mal pour elle, mais aussi mal pour son mari à qui sa petite sœur était tout pour lui, tout.
Désespérée, elle s’assied sur son lit la tête ailleurs. Quand son mari entra dans la chambre et la trouva, le regard vide, il ne put s’empêcher de lui poser la question : qu’est ce qui se passe encore ?
Mouna : Malia n’est plus dans sa chambre. Et ses valises aussi ont disparu. Je pense qu’elle est partie.
Cheikh : quoi ???? mais c’est pas possible, qu’est ce qui lui passe par la tête ??? Allons vite à l’aéroport.
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Le trajet s’était fait en moins de 15 minutes. Cheikh avait roulé comme un fou sur la route. Ceci prouvait qu’il tenait énormément à sa sœur se disait mouna. Cette dernière était plus inquiète qu’elle ne le laissait voir.
Mouna et cheikh avaient cherché partout, et aucune fille du nom de Malia Sarata Fall n’était enregistré dans les vols précédente. Oui il n’y avait aucune trace d’elle. Ainsi tout portait à croire qu’elle n’avait pas encore quitté le pays se disait mouna…
Cheikh était désemparé, il ne savait plus quoi faire. Heureusement que sa femme était avec lui….
Soudain le téléphone de mouna se mit à sonner. Cette dernière pensant que c’était sa belle-sœur fut découragée quand elle vit le numéro de sa mère afficher.
Mouna : allo maman !
Maman sadiya : bonsoir ma fille, je te dérange ?
Mouna : non maman je suis sorti avec cheikh. Qu’est ce qu’il y a pourquoi tu parles doucement ? Papa vas bien ?
Maman sadiya : oui ma chérie calme toi ton père se porte bien. je voulais juste vous rassurer ton mari et toi. Sarata est ici à la maison. Elle vient de tout m’expliquer.
Mouna : DIEU MERCI MAMAN…
Cheikh avait vite compris que sa sœur était chez sa belle-mère et tante. Il était rassuré intérieurement et voulu parler à maman sadiya. « Passe la moi »
Cheikh : bonsoir maman, je m’excuse franchement. Ma sœur n’en fait qu’à sa tête. Nous passons la prendre tout de suite.
Maman sadiya, très calme : mon fils, ta sœur va très mal, elle a beaucoup pleuré mais alhmadoulilah elle s’est endormie grace a la tisane que je lui ai donnée. Il vaut mieux que vous rentrez vous reposer et demain on en parlera calmement. Je la garde avec moi.
Cheikh : mais maman…
Maman sadiya : il n’y a pas de mais qui tienne. A demain mon fils.
Maman sadiya avait vite raccroché avant que cheikh ne commence à insister.
Mouna : chéri c’est mieux comme ça. cela donnera du temps à ta mère de se calmer et de voir le coté positif de tout ça.
Cheikh : oui tu as sans doute raison.
Le trajet du retour se fit ainsi sans bruit. Mouna avait voulu respecter le silence de son mari qui semblait être loin dans ses pensées. Elle le comprenait, elle savait ce qu’il ressentait, elle savait à quelle point son mari tenait à sa sœur. Elle se promit donc de l’aider du mieux qu’elle le pouvait en étant toujours la pour lui mais aussi Et surtout d’aider Malia à surmonter tout cela.
Elle s’était ainsi couchée le cœur très lourd et les larmes qui menaçaient de tomber.
Cheikh, dans le noir : excuse-moi mouna, je n’avais pas à te crier dessus. Tu ne m’a rien fait c’est juste que…
Mouna : shuuuut…
Elle l’interrompit en mettant son doigt sur sa bouche. Instinctivement, cheikh se blottit tout contre elle comme un petit enfant, avant de lui chuchoter tout bas « merci d’être là. »
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A suivre…
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MOUNA & CHEIKH
RomanceCette histoire décrit la vie difficile d'une jeune fille qui a su graver les echalons pour trouver enfin son bonheur. après plusieurs echecs et obstacles réussira t elle à enfin vivre son amour avec l'homme de sa vie? on le verra tout au long de c...