partie 36

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Mouna avait sur le champ appelé tapha pour l’informer. En effet, ils se parlaient tous les jours au téléphone et elle préférait ne rien lui cacher sur ce qu’elle faisait concernant son mari.
Tapha était devenu très adorable avec elle, mais surtout très poli et respectait le fait qu’elle était toujours mariée. Il s’armait donc de patience se disait-il.


Tapha : allo ! Jeune femme.


Mouna : salut je ne tedérange pas ?


Tapha : je t’ai maintes fois dis d’arrêter avec cela. Tu ne me déranges jamais.


Mouna : rire, ok. Tu te souviens de Malia ? La sœur de cheikh ?


Tapha : oui ton amie ?


Mouna : elle est revenue des usa, et nous a invité à passer le week-end avec elle. Elle voudrait voir aicha en même temps.


Tapha, dubitatif : ou ?


Mouna : chez cheikh. Mais elle m’a promis qu'il  ne sera surement pas la bas. En plus elle a aussi invité zenab. C’est juste un week end entre fille .


Tapha : rire, entre fille , ok d’accord. Mais tu es une adulte mouna, tu sais ce que tu fais et moi je te fais confiance. Vas-y, et n’oublie pas de m’appeler de temps en temps, histoire de me rassurer, tu sais de quoi je parle.


Mouna : de toutes les façons, il va surement passer le week end avec sa femme. Donc ne t’inquiète pas… a plus


Tapha : bisou !


« c’est ça, avec sa femme ! » tapha avait  des appréhensions par rapport à ce fameux séjour. Il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur.

Mouna de son côté voulait être réglo avec lui raison pour laquelle elle ne voulait pas lui cacher certaines choses. Elle préférait construire sa vie avec lui plus tôt que de retourner dans sa souffrance avec cheikh. Pensait elle.
Elle savait que Malia allait vouloir la réconcilier avec son frère mais elle allait camper sur sa décision et profiter néanmoins de ce week end pour se changer les idées, même si la maison allait constamment lui rappeler son mariage…



Mouna, à aicha : tu vas voir tata… tu connais tata Malia ?


Aicha : non moi connais tata zey.


Mouna, rire : tu vas connaitre tata Malia ok.


Aicha, grognon : moi veut voir papa…


Mouna : aicha ne commence pas stp…


Ces derniers jours, sa fille  réclamait énormément son papa. Mouna arrivait tout le temps à la calmer mais elle recommençait toujours. Elle allait bientôt avoir 2 ans mais était extrêmement attachée à son père. Ce qui n’arrangeait pas la jeune femme car elle se disait qu’elle serait alors obligée de le voir presque tout le temps.
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mouna et aicha étaient donc dans le taxi direction almadies mais la petite n’arrêtait pas de pleurer jusqu’au moment où ils se garaient devant la maison. Elle s’était aussitôt arrêtée criant « papa, papa, papa » faisant rire sa mère.


Mouna quant à elle fut nostalgique en entrant dans cette maison, mais ce fut de courte durée car Malia était venue les accueillir, se jetant dans ses bras…



Quelques minutes plus tard, elles étaient toutes les trois installées au salon, Malia faisant la connaissance de aicha qui lui racontait comment il aimait son papa, et mouna indiquant à zenab comment elle devait faire pour arriver à la maison.
Quelques instants après elles étaient tous réunies au salon entre femmes. Mouna n’avait pas voulu demander après cheikh, car elle se doutait qu’il était surement dans les bras de Fatou se disait-elle. Ainsi elle se forçait à ne pas y penser et à participait à la discussion du mieux qu’elle pouvait.


Malia : mouna le ventre de zenab m’inquiète tu sais… elle est à huit mois et elle n’a même pas l’air d’être enceinte.



Zenab éclatant de rire : tu es seulement déçue d’apprendre que ce ne sont pas des jumeaux. Laisse mon ventre tranquille.



Mouna : haha haha Malia si tu veux des jumeaux pourquoi tu n’en fait pas avec ton américain ?



Malia : le petit me fait des misères déjà, donc je ne vais surement pas en rajouter. Il est tellement terrible qu’il me stress. Mouna peut être que toi tu m’amèneras des jumeaux.



Mouna éclata de rire : j’ai déjà cette petite peste, qui elle aussi me rend la vie impossible.



Zenab à mouna : tu es au courant que Fatou et cheikh se sont séparé ?

Mouna ne s’attendait pas à cela. Elle fut tellement surprise qu’elle avait écarquillée les yeux.


Malia : depuis un mois ! Il parait que Fatou était infidèle.


Mouna : quoi ????


Malia : eh oui.


Mouna était tellement choquée qu’elle ne savait même pas quoi dire. Elle baissa légèrement la tête caressant  sa fille mais l’esprit ailleurs.


Malia l’interrompit dans ses pensées : mouna tu sais que mon frère t’aime plus que tout… je voudrais te demander quelque chose. Je voudrais que tu reconsidère ta décision de divorcer. Je t’en supplie à genoux…



Zenab : moi je suis témoin de tout l’amour qu’il te porte. Depuis un mois, il est enfermé dans cette maison, il ne dort plus, il ne mange plus, il a complètement changé. Je sais que tu n’aimes que lui et moi aussi j’ose te demander de le pardonner. Mouna…


Mouna : écoutez les filles, l’eau a passé sous les ponts et je suis moi-même passé à autre chose. Je ne savais pas que cheikh était séparé de sa femme, mais c’est trop tard. Je vous demanderez de ne pas me parler de cela. D’ici un mois, le divorce sera prononcé et je pense que c’est mieux ainsi…



Malia : bon si tu le dis… nous ne pouvons que respecter ta décision. Et j’espère que vous resterez en bon termes.

Mouna : bien sur il l’est le père de ma fille et l’homme le seul homme que j’ai connu bon… je vais coucher aicha…


Mouna avait été un peu perturbée par les propos de ses belles sœurs. Bien sûr, le divorce de cheikh avait tout changé mais ce qui était fait est fait. Elle n’allait pas revenir sur sa décision car elle n’avait que sa parole. Tapha ne méritait pas cela. Elle n’allait pas se risquer à vivre de nouveau des souffrances avec cheikh. Le mieux était que chacun parte de son côté se disait-elle…



Il était tard dans la nuit quand les trois jeunes femmes se souhaitèrent bonne nuit. Mouna avait couché aicha dans son ancien berceau et elle, avait préféré dormir avec zenab et Malia.
Elles etaient toutes les trois entassées dans le grand lit . La maison était calme, et on entendait que le bruit de la mer. Mouna n’arrivait pas à dormir. Elle savait que passer la nuit dans cette maison n’allait pas être aussi facile qu’elle l’avait imaginé. Elle repensait à tout ce qu’elle avait vécu avec cheikh et essayait de se convaincre que tout cela était terminé. Elle voulait s’en assurer mais son mari ne quittait pas ses pensées. Allait-elle un jour l’oublier se demandait elle.


Elle se leva doucement, pris son téléphone et composa le numéro de tapha. Elle ouvrit légèrement la porte et se dirigea vers la cuisine pour parler avec lui…
Apparemment, lui aussi ne dormait pas car il avait décroché sur le champ.


Tapha : hello


Mouna : salut, je ne t’ai pas réveillée ?


Tapha : non ! Je n’arrive pas à dormir. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais debout ?


Mouna : insomnie


Tapha : tu penses à lui ?


Mouna : qui ???


Tapha : ton mari ?


Mouna : arrête !


Tapha : je suis désolé. Dieyna est réveillée elle aussi, je te rappelle demain matin ça marche ?


Mouna : d’accord. Bye



Quand mouna avait raccrochée, elle n’avait pas remarqué la silhouette devant la porte.


« Mouna »


Elle avait aussitôt sursauté, criant presque, faisant tomber son verre de lait. Elle s’était retournée, la main sur la poitrine et fit face à cheikh…


« Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur »


Mouna : j’ai failli mourir



Cheikh : je suis désolé ; tu parlais avec qui à cette heure ?



Mouna s’était étonnée de son ’audace   mais avait préféré ne pas s’en outrer. Au contraire, elle était touchée par la pointe de jalousie qu’il y avait dans sa voix.

Mouna : je crois que je ne vais pas te répondre…



Cheikh, doucement : je pense que je suis toujours ton mari…



Mouna : oui… mais.


Cheikh, changeant brusquement de terrain : je suis content de te voir, je suis allé dans la chambre de aicha… j’ai voulu la réveiller mais j’ai pensé que tu pouvais me tuer pour ça, je me suis vite ravisé. Elle me manque tellement.



Mouna éclata de rire : tu la vu le weekend passé …

Cheikh : oui mais jaurais aimé la voir tous les jours.

Mouna sourit legerement.



Cheikh n’avait pas vu ce sourire depuis bien longtemps. Ceci l’avait donc encouragé à faire la conversation. Ils discutèrent donc comme au bon vieux temps, et cheikh n’hésitait pas à raconter ses blagues pourries à mouna, qui éclatait de rire…



Mouna : tu sais que tes blagues ne sont jamais bonnes.



Cheikh : alors pourquoi tu ris ?



Mouna : c’est ta tête qui me fait rire.



Cheikh : c’est moi ton clown maintenant ?



Mouna : rire, non tu n’es pas mon clown, tu es le père de ma fille.



Cheikh, soudain silencieux : je suis surtout ton mari…



Il s’approcha très lentement, et à quelques centimètres d’elle, releva quelques mèches des cheveux de mouna… « J’ai changé, mouna, tu es la seule personne dont j’ai besoin dans ma vie »


Mouna : cheikh, non… pas ça. ..


Il se rapprocha encore plus et lattira delicatement à lui. Mouna n’avait pas proféré de refus à travers cette étreinte. En fait, son corps avait positivement réagit à ce contact, elle en était honteuse, mais s’était sentie différente ; cette chaleur l’avait tellement manquée.

Cheikh aussi avait senti ce courant entre eux, il voulait lui aussi arrêter, il voulait s’éloigner d’elle car lui aussi n’avait pas envie de se faire du mal, mais c’était plus fort que lui. Ces lèvres l’attiraient, cette poitrine, ce corps, tout l’attirait chez mouna.

Sans même réfléchir une seconde de plus, il captura ses lèvres en un baiser, chaud, langoureux, mais aussi très intense. Il chercha sa langue, plus pour avoir l’approbation de sa femme que pour la trouver. Et à sa plus grande surprise, mouna s’accrocha subitement à son coup répondant instantanément à son baiser…



Cheikh jubila intérieurement et sans s’en rendre compte,  toujours en l’embrassant, l’avait porté jusque dans sa chambre.



Mouna voulait protester, elle voulait se retirer, elle voulait tout arrêter, mais son corps refusait. Les bras de cheikh l’avaient tellement manqué qu’elle n’avait pas eu la force de lui dire non.



Ils s’étaient à présent déshabillés en un temps records et allongés sur le lit, cheikh la regardait toute nue et la caressait. A cet instant la, mouna avait vu de l’amour, de l’affection mais surtout du désir dans ses yeux.
Depuis qu’ils s’étaient mariés, c’était la toute première fois que cheikh la regardait  de la sorte.



Elle se sentait stupide à cet instant la et voulait tout arrêter quand cheikh s’allongea tout nu sur lui, se positionnant sur elle, et attendant surement son autorisation. Mouna de son côté avait perdu son sang-froid. Elle savait qu’ils étaient en train de faire une bêtise mais à l’instant précis, elle n’arrivait plus à raisonner avec son cerveau. C’est pourquoi elle lui avait doucement chuchoté « vas-y »
Cheikh n’avait pas hésité. Il s’était instantanément introduit en elle, lui arrachant un léger gémissement. Mouna avait senti ce qu’elle n’avait jamais senti quand elle était avec lui. Elle se cambra encore plus et permit à son mari de s’enfoncer encore  en elle, et leur gémissement rythmé envahissait la chambre jusqu’à épuisement.
C’est ainsi que, fatiguéd, ils avaient jouit ensemble, cheikh l’étreignant fort comme si sa vie en dépendait.

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ils venaient de faire l’amour et mouna commençait à reprendre ses esprits. Elle était blottie tout contre son mari, qui respirait tout contre sa tête. Un silence de plomb régnait dans la chambre. Chacun savourant l’instant qu’ils venaient de passer…

Les regrets commencèrent alors à envahir mouna. Elle savait qu’elle n’aurait jamais dû accepter cela. Elle commençait à se sentir mal et voulut se lever quand cheikh l’attira à lui. Elle était à présent complètement allongée sur lui…


Cheikh : tu vas ou ?




Mouna : on n’aurai pas dû faire ça. On va bientôt divorcer…



Cheikh : regarde-moi, (il lui prit le menton) tu veux toujours divorcer ?



Mouna : …



il savait qu’elle n’allait pas lui répondre. Il savait également que ce contact était surement le dernier entre elle et mouna.

Et donc il ne voulait pas penser a leur separation. Il voulai profiter de son etreinte ce soir. Il connaissait son point faible et savait que faire l’amour sur cette position pouvait la faire monter au 7e ciel. Il captura donc lentement ses lèvres lui arrachant un doux gemissement. Et avant même de lui laisser le temps de comprendre, il s’introduit de nouveau en elle.

Et à ce rythme, ils firent l’amour encore une fois, atteignant des sommets élevés mais surtout, criant mutuellement leur nom et sans s’en rendre compte, au milieu de l’acte mouna avait prononcé les  mots magiques « je t’aime ».



Cheikh s’était arrêté et n’en revenait pas. Mouna aussi n’avait pas fait exprès et son mari fit comme s’il n’avait rien entendu. Ils passèrent donc une nuit tellement torride qu’en sortant de la chambre, mouna avait remarqué qu’il était presque jour.

elle s’introduisit légèrement dans le lit qu’elle partageait avec ses belles sœurs et s’endormit le sourire aux lèvres.
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Malia était réveillée et voulut devancer les filles. Elle voulait les gâter et leur faire un petit déjeuner de reine. Bien sûr elle s’était étonnée de voir mouna toujours endormie. Oui elle la connaissait. sa belle sœur avait l’habitude de se réveiller tôt se disait-elle en finissant les œufs brouillés qu’elle faisait.

Elle avait tout fait pour que cheikh et mouna ne se voient pas dans la soirée car elle avait voulu parler avec mouna d’abord. Mais là elle s’était rendue compte qu’il n’y avait plus de solution. Elle espérait donc qu’ils allaient rester en bon termes à cause de leur fille au moins, pensait elle tristement.

Zenab la rejoint quelques minutes plus tard, aicha dans les bras…


Malia : hello marmotte bien dormie ?



Zenab : oui…la marmotte c’est mouna.


Malia prit aicha dans ses bras et lui donne à manger…



Malia, à aicha : on m’a dit que tu es grognon les matins…



Aicha : veux papa…



Malia : ton papa dort encore…



Aicha, en pleurs : veux papa, veux papa.



Malia ne savait plus quoi faire…



Zenab, étonnée : il est presque 13h et mouna n’est toujours pas réveillée. Elle n’a pas l’habitude de dormir aussi tard…


Malia : je vais aller voir…



Avant même de se lever de sa chaise, mouna était entrée dans la cuisine, le sommeil toujours sur le visage.



Malia, inquiète : ça va ?



Mouna, s’asseyant à côté de zenab, prenant aicha : oui ça va. Pourquoi vous faites cette tête ?


Malia : tu n’as pas l’habitude de te lever si tard… tu es sur que tu as bien dormi ? Tu n'es pas malade ?



« Bonjour les filles »



Aicha : papa !


Elle se détacha rapidement de sa mère pour aller se jeter dans les bras de son père.
Malia regardait cheikh et mouna tour à tour, elle pensait à une chose mais le sortit vite de sa tête. « C’est impossible » avait elle dit à voix presque audible audible…



Mouna :qu’est ce qui est impossible..


Malia, rire : rien !


Cheikh se dirigea vers sa sœur pour lui faire une bise « bonjour peste » il se dirigea ensuite vers zenab lui caressant le ventre et puis s’approchant lentement vers mouna, lui fit une bise sur la joue « bonjour mouna »

Malia était un peu étonnée par la réaction de sa belle soeur qui semblait être un peu gênée. Elle n’arrivait pas à imaginer qu’elle était toujours amoureuse de son frère alors qu’elle avait complètement insinué le contraire.




Le petit déjeuner s’était très bien passé et aicha qui n’arrêtait pas de réclamer son père était servie. Mouna quant à elle, n’avait pas ouvert la bouche. Elle mangeait calmement et ne participait pas à la conversation. Leurs étreintes de la nuit dernières n’arrivaient pas à sortir de sa tête…

Cheikh quant à lui n’arrêtait pas de lui jeter des regards furtifs. Mouna savait qu’il était incapable de cacher ses sentiments et se disait meme que malia allait les griller. Que lui était elle arrivée la nuit passée  se demandait elle. Elle se rendit compte qu’elle s’était offerte facilement a son mari et des sentiments s’étaient réveillés en elle.


Elle leva doucement les yeux et vit cheikh la regarder intensément. Une chaleur immense se diffusa dans son corps et un sourire se dessina sur ses lèvres. Que lui arrivait il se demandait mouna honteuse.
Bref…


Mouna : je vais prendre une douche, cheikh tu peux faire celle d’aicha. Je sais que quand tu es la, elle fait comme si je n'existait pas .



Cheikh, amusé : rire je l’ai entrainé… n'est ce pas ma puce.



Mouna était habillée d’un pantalon jogging très moulant et d’un petit haut. Elle se leva et cheikh n’avait pas manqué de la mater. Ce regard n’avait donc pas échappé à Malia, qui commençait à vraiment perdre la tête entre ces deux la…

Elle attendit donc que zenab se lève à son tour pour demander à son frère…


Malia : cheikh…



Cheikh : oui sœurette.



Malia : tu matais le derrière de mouna ou je me trompe ?



Cheikh, amusé : c’est interdit de mater les fesses d’une femme ?



Malia : hum… c’est quand la dernière fois que tu l’a vue ?



Cheikh répondit sans s’en rendre compte : Cette nuit !



Malia, Choquée : Pardon ?
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A suivre

MOUNA & CHEIKHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant