Chapitre rajouté
Média: Say you won't let got-James Arthur
Ce chapitre sera très cours, car il s'aggit d'un point de vue d'Ethan
PDV Ethan
Eva est là, dans mes bras. Elle gigote dans tous les sens pour m'échapper. Mais je la retiens. Je la regarde dans les yeux, elle continue de me crier dessus, et j'écoute à moitié ce qu'elle me dit. Je suis totalement envouté. Ses grands yeux verts mes fixes avec rage, mais aussi avec espoir. Sa louve appelle mon loup. Son odeur m'ensorcelle. Je suis totalement hypnotisé par elle. Lorsque j'en ai assez de la voir me crier dessus, je niche ma tête dans son cou et inspire son odeur. Chose que je n'aurais pas dû faire. Etant mon âme-sœur, elle a des pouvoirs sur moi que je ne peux contrôler. A cet instant, je veux juste l'avoir dans mes bras jusqu'à la fin de ma vie. Sans pouvoir m'en empêcher, je dépose quelques petits baisers contre sa peau, là où devrait être ma marque. Je la sens se crisper lorsque les dents pointues de mon loup, viennent chatouiller et picoter sa peau douce.
-Ne me marque pas, murmure-t-elle d'une voix suppliante.
-Au moins tout le monde saura que tu es mienne, ricanais-je en la sentant frémir lorsque mon souffle vient fouetter sa peau.
-Arrête ça, ce ne sera jamais le cas. Laisse-moi tranquille, je ne veux plus te voir.
Je lève brusquement la tête vers elle. Mes yeux rentrent en contact avec les siens. Nous nous fixons de longues secondes. Elle veut vraiment que je la laisse tranquille ? Elle veut vraiment ne plus jamais me voir ? C'est ce qu'elle aura. Ce sera la seule fois que j'écouterais ses souhaits. Ce sera surement là derrière fois qu'elle aura affaire à moi ce soir.
Je ne sais pas ce qui me retient, là tout de suite. Je devrais surement partir en courant, me transformer et partir je ne sais où. Sans regarder derrière moi, sans lui accorder un dernier regard. Mais au fond de moi, je sais que je ne peux pas faire ça tout de suite. Une petite voix me murmure, qu'il me reste une dernière chose à faire, avant que je ne parte. Il faut que je fasse ce que j'aurais dû faire depuis longtemps. L'embrasser.
Je lève la main et je la vois fermer instinctivement les yeux, en reculant sa tête, comme si j'allais la frapper. J'ai un petit pincement au cœur, mais je continue tout de même mon action. Ma main se pose sur sa joue, tiède et rosée, j'essuie avec mon pousse des larmes qui se sont échappé de ses magnifiques yeux. Elle ouvre les yeux, et me fixe, surprise. Je dois avouer que je suis moi-même surpris, de cette douceur dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Nous nous regardons dans le blanc des yeux. Je détaille son visage angélique, en triturant mon piercing à la lèvre inférieure avec mes dents. Je passe ma deuxième main dans son dos pour la faire glisser jusqu'à sa hanche. Mon autre main continue de caresser son visage avec une douceur infinie. La petite main frêle d'Eva glisse le long de mon bras, elle s'accroche ensuite à mon avant-bras. Sa deuxième main vient se plaquer contre ma nuque qu'elle serre légèrement. Mon regard devis sur ses lèvres entrouvertes, rose et légèrement pulpeuse. Puis un jeu de regard et au bout de quelques minutes, je vois à quel point elle est impasses, comme moi. Enervé, elle me tire vers elle, ce qui me fait sourire et elle rougit. Nos visages sont proches. Nous respirons le même air. Nos lipides se frôlent sans jamais se toucher. Agacé par ce manque de contact, je réduis l'espace entre nous et pose finalement mes lèvres sur les siennes. Les minutes défilent, nous nous arrêtons parfois pour reprendre notre souffle, mais jamais longtemps, pour que nos lèvres se retrouvent ensuite. Elle s'accroche à moi, je ressens tout l'espoir qu'elle a, et ce n'est pas bien. Elle ne doit pas avoir cet espoir. Alors, à contre cœur, je me détache d'elle. Nous reprenons notre souffle. Je reprends naturellement mon masque. Je deviens froid.
-Enfin, dis-je en souriant et en soupirant de soulagement. Maintenant que j'ai enfin pu t'embrasser, je vais faire ce que tu m'as dit. Je vais partir, je vais te laisser en paix.
Suite à ça, je vois son visage se décomposer, alors qu'il y a quelques secondes encore, était souriant. J'ai un petit pincement au cœur, à cause du regret, mais je chasse tout de suite cette pensée et bloque mes sentiments. Je me tourne alors, je lui montre mon dos et me transforme en loup. Je reste quelques minutes sans bouger pour prendre le contrôle sur mon loup. C'est comme ça à chaque fois que je me transforme, depuis que j'ai rencontré Eva. C'est aussi une des raisons du pourquoi je dois partir. Une fois que j'ai totalement pris le contrôle de mon loup, je m'élance et commence à courir à toute vitesse. Je ne sais pas où je vais, mais ça n'a plus aucune importance. Je dois partir loin et l'oublier totalement. Même si ce sera difficile, il faut que me si ce sera difficile, il faut que je réussisse à le faire. Je ne peux pas continuer à vivre comme ça. Je ne peux pas continuer à rester aussi faible. Je cours, je ne regarde pas une fois derrière moi. Je ne veux pas la voir. Je risquerais de changer d'avis et de retourné à ses côtés, comme un bon toutou qui retourne voir son maitre. Un grognement sourd m'échappe, faisant trembler ma poitrine.
Je me l'avoue très rarement, mais si je fuis, si je la blesse toujours. Si je ne me suis jamais rebellé contre les règles de mon père, depuis qu'Eva est apparu dans ma vie. C'est parce que j'ai peur. J'ai terriblement peur de ressentir des choses. J'ai peur de ressentir de l'amour pour Eva. J'ai peur de trop m'attacher à elle, et d'en mourir. Je suis faible je le sais. Je suis totalement incompréhensible. Mais je ne suis pas prêt à tout ça, et je crois que je ne le saurais jamais.
***
Prochain chapitre samedi! Merci pour les bientôt 40k de vue! J'ai pleins de chapitres écrit en avance, donc il n'y aurra pas de retard sur les chapitres, pendant longtemps
VOUS LISEZ
Maudite-Tome 2
WerewolfDix-sept ans ont passé, mais le danger est toujours aussi présent. Eva, la fille de Camille et Mathieu est devenue l'une des créatures les plus puissantes du monde. Plusieurs personnes ont déjà essayé de la tuer, mais aucun d'eux n'y est arrivé. Ev...