Chapitre 9.2☑️

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Pdv Ethan
Je me tourne et me retourne, encore et encore dans mon lit, cherchant désespérément à m'endormir. Ce n'est pas le sommeil qui me manque loin de là. Ce sont juste les pensées floues et les émotions d'Éva qui m'empêchent de dormir.  Heureusement pour moi, je n'entends pas clairement ce qu'elle pense, j'entends seulement un bourdonnement qui commence vraiment à me donner une migraine. Puis il y a ces émotion, qui me bombardent de toute part. Je n'en peux plus. Ça me fait culpabiliser, et c'est bien la première fois d'aussi loin que je me souvienne que je culpabilise. Ce n'est pas normal, même si nous sommes des âmes-surs, elle ne devrait pas me faire ressentir ça. Je me sens faible par sa faute. Je deviens faible par sa faute, et sa me rend complètement fou. Je ressens malgré moi le lien qui nous unis. Il est faible, presque inexistant, brisé à cause du fait que je n'accepte pas Eva.

Je ne comprends pas les autres loup et louve. Ils attendent tous depuis leur naissance d'enfin croisé le regard de leur moitié. Ils rêves tous de ça, et je trouve sa complétement absurde. Ils sont tous faible. Les âme-sur ne servent à rien d'autre qu'à nous faire devenir faible. C'est une des raison pour laquelle je ne veux pas d'Eva. Elle me rendrait faible. Puis j'ai une mission et il ne faut surtout pas que j'échoue à ma mission.

Un long soupir m'échappe lorsqu'une nouvelle vague de tristesse me frappe. Eva. Je secoue la tête et me lève rapidement. Je me presse d'aller dans la salle de bain pour enfiler un pull et un jogging. Je passe ma main dans mes cheveux en bataille et finis de m'habiller pour finalement sortir de ma chambre. Je marche sans faire le moindre bruit dans les long couloirs silencieux du manoir. Une fois sortis du manoir je prends une grande inspiration et me dépêche de courir jusqu'à mon lieux préféré du jardin. Je me retrouve derrière la vielle bâtisse, prêt d'une petite réveille sous un arbre qui me cache presque complètement. Je joue avec l'herbe fraiche et laisse mon esprit vagabonder. Je ne pense qu'à elle. Je n'arrive pas à me la sortir de l'esprit. Sa me rend malade. Si père savais cela, je serais surement déjà mort. Petit je croyais dur comme fer aux histoires des âmes-sur. Je ne rêvais que de la retrouver. C'était notre nourrice qui nous les racontais tous les soirs sans exceptions. Ces histoires était toutes merveilleuse, et nous faisais rêver. Jusqu'au jour ou père appris ce que la nourrice nous racontait chaque soir. Il la tua devant ma sur et moi. Je me souviens avoir été traumatiser par cet évènement. Je devais avoir cinq ans à ce moment-là. Père nous avais ma sur et moi punis et raconter la vérité sur les âme-sur. Ce soir-là, j'avais complètement bloquer l'accès à mes sentiments, tout comme Lilia. Le problème est que sa barrière c'est complètement brisé lorsqu'elle a rencontré sa moitié. Elle ne contrôle aujourd'hui plus rien. Mais elle ne laisse rien paraitre aux yeux de notre père. Nous savons tous les deux qu'il la tuerait pour ça. Pour ma part, je résiste, j'essaie. Mais je sais que je réussirais. Il ne faut pas que je lâche prise, mais c'est plus compliqué que prévue. J'ai ma mission a accomplir, elle devait être facile, ce devais être un jeux d'enfant. Sauf que nous n'avions pas prévue la possibilité qu'elle soit ma moitié.

Je reviens sur terre lorsqu'une nouvelle vague de ces sentiments me frappe. Cette fois si, il n'y a pas que de la tristesse et de la peur. Elle a de l'espoir. Pour la première fois depuis que j'ai rencontré son regard, j'entends ces pensée. Pense-t-il à moi? J'écarquille les yeux et déglutis bruyamment. Mon souffle s'accélère alors que je comprends rapidement qu'elle parle bien de moi. Mais le pire c'est que oui, je pense à elle. Je souffle et passe de nouveau ma main dans mes cheveux. Je me lève et me dirige vers l'entrée du manoir, une fois rentré, mes pieds me guident d'eux même vers sa chambre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ça. A si, il faut que je lui rafraichisse la mémoire sur le fait que je ne veux pas d'elle. Peut-être qu'elle comprendra et qu'elle arrêtera de ressentir tout ça. J'ouvre la porte qui étais fermé a clé et la regarde. Elle est dans son lit, la couette remonter jusqu'au-dessus de sa poitrine. Son tee-shirt a manche courte, laisse dévoilé sa peau d'un blanc cadavérique et les cicatrices que je lui ais causé. Elle joue avec ces pouvoirs. Faisant apparaitre du feu dans sa paume. Elle est tellement concentré qu'elle ne m'a pas encore vue. Je me racle la gorge et elle sursaute puis lève rapidement les yeux vers moi avant de détourné le regard.

Maudite-Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant