Mon corps chauffe, surchauffe, alors que je pose mes lèvres sur les siennes et glisse mes doigts dans ses cheveux châtains, le faisant frémir sous mes gestes. Mon corps brûle, et j'ai l'impression que le sien se consume contre moi.
Il ne réagit pas alors que je laisse ma langue caresser ses lèvres, tentant d'approfondir notre échange. Il est comme figé, bloqué, paralysé. Ses yeux restés ouvert semble fixer un point invisible alors que je penche légèrement ma tête, essayant de me rapprocher encore plus de lui.
Je ressers mon emprise, peinant à reprendre mon souffle alors que je m'abandonne à ce sentiment nouveau qui grandit dans mon ventre, à cette sensation, à ces picotements. Mes gestes deviennent plus fort, plus brusque, plus intense, le faisant réagir.
En ce moment précis, rien ne peut m'arrêter.
Il semble enfin comprendre ce qu'il se passe et essaye soudainement de me repousser alors que je continue mes caresses. Ses gestes maladroits n'arrivent pas à me séparer de lui alors que mon coeur semble battre au rythme du sien. Il est peut-être paniqué, mais je le suis tout autant que lui.
Je me perds dans son souffle, dans sa chaleur, dans son odeur.
Je me perds dans ce baiser, dans ce contact, dans cette sensation.
Cette peur que j'avais, peur de sa réaction, peur du regard des autres. Toutes ces choses qui ont fait que ce moment ne soit arrivé que maintenant, toutes ces choses sont parties. Elles ont disparu à l'instant même où j'ai touché sa peau, mélangé notre être.
Ses mains appuient sur mon torse qui refuse de reculer, l'obligeant alors à donner de nombreux coups sur mon thorax, en vain. Ses petits poings cognent contre ma peau, dérangeant le silence qui régnait jusqu'à présent.
Mais je n'arrive pas à le lâcher.
Et surtout je ne veux pas.
Pas maintenant alors que je suis aussi proche de lui, aussi proche de ce que je veux. J'ai déjà assez attendu et je ne veux plus attendre.
Ses mouvements deviennent de plus en plus fébrile alors que je sens tout son corps tremblait contre le lit. Et c'est dans un dernier mouvement que ses jambes lâchent comme je m'y attendais, ce qui me permis de le soutenir juste avant qu'il ne tombe genou à terre, complètement à bout de force.
Je l'accompagne dans ses mouvement et le rejoins durement au sol... Ma blessure me faisant atrocement mal.
Alors que nos respirations saccadés résonnent dans la pièce, je m'agenouille devant lui et amène ma main vers sa joue pour le rapprocher doucement de moi. Ses yeux brillent sous le faible éclairage de la lune. Il est magnifique. Il n'a jamais été aussi beau.
J'ai l'impression que les quelques centimètres qui nous séparent sont interminables.
« Hy-Hyung, att... »
Je plaque à nouveau mes lèvres sur les siennes encore brillantes, le coupant dans sa phrase. Il gémit de surprise mais ne me frappe pas. Ne me repousse pas. Seules quelques larmes s'échappèrent pour descendre le long de son visage et s'échouer sur le mien.
J'ai l'impression de remplir ce vide dans mon ventre, et pas seulement celui qu'il a laissé en séparant nos lèvre il y a quelques instants. Je parle de ce vide immense et effrayant, ce vide dans lequel je suis tombé à la mort de ma mère.
En ce moment précis tout va bien, je vais bien.
Après quelques secondes je le sentis enfin se détendre doucement alors que ma main se baladait toujours sur sa peau. Il frémit à chacune de mes caresse et finit par fermer les yeux, s'abandonnant à son tour. Ses lèvres s'entrouvrirent, me permettant de glisser ma langue, et un frisson me parcouru l'échine lorsque la sienne vint à ma rencontre.
Mon coeur n'a jamais battu aussi vite.
Je continue de remuer mes lèvres contre les siennes, tout en caressant sa langue ce qui lui arrache des gémissements vraiment bandants.
Le temps est à présent mon seul ennemi.
Je laisse ma main descendre le long de son dos, retraçant une ligne invisible alors que mes doigts finissent par se faufiler sous son pull.
Il ouvre soudainement les yeux à ce contact et se recule presque immédiatement, plaquant ses mains sur sa bouche gonflée, ses joues sont devenues complètement rouge alors qu'il bégaye timidement.
Taehyung : Qu'est-ce que... tu...
Jungkook : Je t'aime.
Au moins, il a arrêté de pleurer.
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𝐒𝐄𝐎𝐔𝐋 | ʲʲᵏ⁺ᵏᵗʰ
Fanfiction« Et puis il y a eu cette rencontre, elle aussi tout ce qu'il y a de plus banal, mais à partir de ce moment là, je n'ai plus été sûr de rien. » Quand Jungkook doit héberger le petit-frère de son meilleur ami : un garçon aux cheveux rose qui semble f...