Un rêve qui n'en est peut être pas un

Reproches

Coucou les loulous! Bon aujourd'hui l'humeur est un peu morose et triste mais haut les coeurs! Je vous promets que ça ne durera pas (très) longtemps!

Vos commentaires m'ont bien fait rire la dernière fois. Je suis désolée mais ce chapitre n'est pas fait pour vous rassurer sur l'état de Tetsu...

Bonne lecture~

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Une couleur blanche immaculée, la même couleur que les blouses des hommes et des quelques femmes qui arpentaient les couloirs, était sur les murs et insupportait Akashi de même que l'odeur de désinfectant qui régnait en ces lieux. D'aussi loin qu'il s'en souvenait, le jeune homme avait toujours détesté les hôpitaux. Ils ne lui inspiraient pas confiance, tout simplement. Il avait l'impression qu'au lieu de guérir les personnes qui y entraient, ils ne faisaient que les rendre dépendantes de diverses machines et médicaments ou alors au pire les achever sur place sous prétexte qu'il n'y aurait plus d'espoir pour eux. Seulement, il savait que son avis sur la question était grandement influencé par le fait que ces hôpitaux n'avaient ni réussi à sauver sa mère, ni empêcher Yuki de sombrer dans la dépression et la paranoïa suite à son agression.

- Seijuro?

La voix de Hoshino le sortit de ses pensées et le força ainsi à porter son attention sur elle. Il remarqua alors que la jeune fille avait l'air assez fatiguée et avait de nombreuses cernes sous les yeux.

- Tu devrais rentrer chez toi et te reposer. Ça fait quatre jours que tu es ici à stresser toute la journée... Si tu continues comme ça, tu finiras par tomber malade.

-...

Le jeune homme ne répondit pas et se mura dans un silence profond. La blonde n'avait pas été la seule à lui avoir tenu ce discours. Aomine, Akame, Kurome et leur mère avaient fait des pieds et des mains pour lui faire quitter cet hôpital mais rien n'avait pu le convaincre de partir. Rien que le fait de savoir que Kuroko était en ce moment en train de lutter pour sa vie l'empêchait d'avoir ne serait-ce que trois heures de sommeil de suite et de se reposer normalement. Il se sentait trop coupable pour oser le faire et ce n'était pas Hoshino qui allait lui faire changer d'avis.

- Je t'en prie, Seijuro... Je suis sûre que Kuroko-san n'aurait pas voulu que tu restes si c'est pour te négliger ainsi! Est-ce que tu manges au moins?

- N'exagère rien, Kirara. Ce n'est pas comme si j'étais au bord de la mort.

- C'est tout comme! Regarde-toi, je ne t'avais jamais vu aussi dépressif!

Akashi sentait la migraine pointer le bout de son nez mais ne voulait pas s'énerver pour le moment et créer du grabuge dans l'hôpital.

- Je ne suis pas dépressif. Je me nourris correctement grâce aux jumelles et les infirmières me laissent utiliser les douches de service.

-...

La jeune fille avait une mine très attristée et inquiète.

- Tu te mens à toi-même, Seijuro... Tu ne vas pas bien! Je sais quand la personne que j'aime va mal!

Akashi quitta sa position assise et se plaça juste en face de la jeune fille de sorte à ce que leurs regards se croisent.

- Je commence à en avoir assez de tes gérémiades. Je te répète une dernière fois que je vais parfaitement bien.

- Mais-

- Et même si j'allais mal, de qui penses-tu que c'est la faute?

- !

- Rien de tout ça ne serait arrivé si tu n'étais pas venue chercher Tetsuya chez moi!

Hoshino était blessée par les mots d'Akashi et des larmes coulaient doucement sur ses joues pâles.