Un rêve qui n'en est peut être pas un

Peur

Coucou les loulous! J'ai remarqué que vous vous inquiétiez beaucoup pour Tetsu alors j'ai modifié ce chapitre pour vous rassurer un peu♥

Du coup, on devait avoir deux points de vue, celui de Tetsu et celui de Sei mais finalement, ce sera un chapitre intégralement sur celui de Tetsu.

Bonne lecture~

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Kuroko avait mal. Il avait très mal à la tête. Il avait l'impression qu'on lui avait roulé dessus avec un rouleau compresseur. Il avait émergé de son sommeil avec une difficulté monstre et peinait à retrouver ses esprits. Lorsqu'il essaya d'ouvrir les yeux, un tissus fortement serré l'en empêcha. Qu'est-ce que!? Il voulut se relever mais ses mains et ses pieds étaient attachés par une corde épaisse. Où suis je!? Le bleuté commençait à paniquer et à s'agiter. Il réussit finalement à s'asseoir mais n'était pas plus avancé car il ne voyait rien. Même en se concentrant, il n'arrivait pas à percevoir le moindre son, à remarquer une odeur particulière qui aurait pu lui indiquer l'endroit où il se trouvait et son mal de tête ne lui facilitait pas la tâche. Il avait juste réussi à savoir qu'il était assis sur un sol lisse et propre. Très bien...ne pas paniquer. Il faudrait que je me rappelle exactement ce qui s'est passé depuis que j'ai quitté l'appartement. Bon...

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Kuroko suivait Hoshino qui l'emmenait jusqu'à un café à peine à dix minutes de marche. Une fois arrivés sur place, ils s'installèrent sur une table au fond afin de discuter au calme. La blonde passa une commande et le bleuté l'imita avant de la regarder dans les yeux et ainsi lui faire comprendre silencieusement qu'elle pouvait commencer à parler.

- Bon...tout d'abord, je tiens à vous présenter mes sincères excuses. Je reconnais que ma jalousie me pousse très souvent à commettre des actions que je regrette ensuite.

-... Yuki en fait-elle partie?

- Non! Je sais que les apparences sont contre moi, mais je vous assure que je n'y suis pour rien! Je n'avais même pas 14 ans! Comment aurais-je pu commanditer une telle horreur!? Je suis moi aussi une femme, je ne pourrais jamais infliger une douleur pareille à une jeune fille de mon âge!

-...

Kuroko ne savait pas quoi dire. Hoshino avait l'air d'être parfaitement honnête avec lui et n'avait pas le visage d'une menteuse. Akashi-kun et les autres ont peut-être été induits en erreur par tout ce qu'elle avait dit sur le coup de la colère...

- En vérité, je n'ai rien contre vous, Kuroko-san. C'est juste que...j'aime Seijuro. À la folie. J'ai eu comme qui dirait le coup de foudre pour lui et...

La blonde semblait de plus en plus mal à l'aise au fur et à mesure qu'elle avançait dans ses propos.

- J'ai été choquée quand il a rompu nos fiançailles et...quand on m'a annoncé qu'il allait se marier quelques jours plus tard...je suis devenue folle de rage...

La pauvre... Si elle est vraiment amoureuse alors je peux comprendre...

- Je vous supplie de me pardonner...

- Ce n'est rien. Je comprends parfaitement ce que vous ressentez. Ce n'est jamais facile d'être amoureux de quelqu'un d'inaccessible comme Akashi-kun, n'est-ce pas?

- Kuroko-san...

Le bleuté lui fit un sourire resplendissant qui provoqua des rougeurs sur les joues de la blonde.

- Vous êtes très mignonne, Hoshino-san. Si on n'était pas en compétition pour la même personne, j'aurais été votre supportrice numéro une pour le conquérir.

La jeune fille craqua et fondit en larmes mais riait en même temps. Elle a l'air si gentille...

- Merci beaucoup! Je crois que vous êtes la première à me dire une telle chose...

- Je le pense vraiment.

-... J'espère qu'on pourra bien s'entendre un jour et être de bonnes amies...

- Ne dites pas n'importe quoi.

Hoshino parut être vexée par la remarque de Kuroko, ce qui fit rire ce dernier.

- Je commence déjà à vous considérer comme une amie.

-!! Vraiment...?

- Oui. Je vous apprécie assez.

La blonde finit d'essuyer les gouttes d'eau salées qui emplissaient ses yeux et gratifia le bleuté d'un sourire comblé.

- Je dois dire que moi aussi je vous apprécie.

Les deux jeunes gens continuèrent de discuter encore quelques minutes, le temps de finir ce qu'ils avaient commandé puis se séparèrent après que Kuroko ait donné son numéro à la jeune fille mais pas l'inverse car il avait oublié son portable à l'appartement.

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Jusque là, mes souvenirs sont parfaitement clairs mais après...tout devient flou. Je sais que j'étais en route pour l'appartement et... Ah, on m'a attrapé par derrière et on m'a placé un tissu sur la bouche... C'était sûrement un produit semblable à un somnifère.

Soudain, Kuroko entendit des bruits de pas qui se rapprochaient de lui. Les inconnus semblaient être deux et s'arrêtèrent juste en face de lui.

- Tiens, t'es réveillée ma jolie?

-...

- Tu dois te demander ce que tu fous ici.

-...

- Eh t'écoutes?

-...

- Tu te fous de moi ou quoi!?

- Arrête tout de suite espèce d'idiot. Le boss a dit pas de coups. Pour chaque trace qu'elle aura sur le corps, il nous retirera une partie de la prime.

- Tch.

- Vous ne pouvez pas me toucher? Peu importe ce que je fais?

Le bleuté pouvait sentir l'agacement dans la voix de celui qui lui répondit.

- Te fais pas de films. On peut très bien te faire souffrir sans te laisser une seule cicatrice si tu vois ce que je veux dire.

- Que voulez-vous de moi?

- De toi, rien. Mais de ton mec par contre, on attend un gros pactole.

Kuroko n'en croyait pas ses oreilles. Ils comptaient se servir de lui pour faire chanter Akashi?

- Une rançon?

- Je vois que vous comprenez vite, mademoiselle. Vous avez l'air plus intelligente que mon partenaire ici présent alors je suppose que vous savez que vous ne devez rien tenter de téméraire.

-... Akashi-kun ne vous obéira pas aussi facilement.

- Si il tient à vous, il paiera. Sinon, vous allez y passer.

Kuroko pouvait sentir son sang se glacer dans ses veines. L'autre avait l'air d'un vrai bourrin mais celui-là paraissait extrêmement sérieux et froid. Il savait qu'il n'hésiterait pas une seule seconde à le molester si il osait ne serait-ce que se lever.

- Je vois que vous comprenez vite.

- Tu parles. Je lui ai juste foutu les chocottes.

- La ferme sale gorille.

Le bleuté espérait qu'on s'était mis à sa recherche car il n'avait pas envie de passer un mois en compagnie de ces hommes...

Fin du chapitre.

Yeaaaaah j'ai encore réussi à publier deux chapitres en une journée! Et c'est qui la boss?????
Et que coulent les commentaires!