Chapitre 15

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Ma mère arriva sur la terrasse.

Ma mère — non c'est quoi ce bordel ? Maëlle tu auras intérêt de tout ranger avant que l'on rentre, hein !

Moi –posant ma tête contre le rebord de la piscine– vous allez où ?

Ma mère — à la plage !

Elle récupéra les serviettes de plage sur l'étendage dans le jardin, me donna quelques consignes, puis s'en alla avec mon père à la plage à côté de chez moi. Ils allaient rejoindre des amis pour passer la journée avec.

Mes parents n'avaient même pas remarqué de la présence de mon brésilien.

À peine étaient-ils parti de chez moi, que c'était de nouveau le grand n'importe quoi dans la piscine. Le joueur ne faisait que de m'emmerder. Nous ne faisions que nous battre dans l'eau. On retrouvait toute notre complicité. Mais à cause de lui, j'avais dû au moins boire la tasse une bonne dizaine de fois. Il me coulait tout le temps, je ne pouvais pas répliquer, face à un corps rempli de muscles.

Au bout d'un moment quand même, nous avons arrêté de nous chamailler, d'une parce que nous en avions marre et de deux parce que les autres commençaient à nous lancer des petits piques du fait qu'on restait que tout les deux de notre côté. Ce n'était pas de notre faute si on voulait être ensemble.

Neymar, se fichant complètement des remarques des autres, m'entraîna dans l'un des recoins de la piscine, me bloquant entre lui et le rebord. Il trouvait toujours le moyen de m'embêter ce merdeux.

Moi –boudant– tu es trop méchant avec moi, j'ai failli me noyer à cause de toi, j'ai bu des millions de fois la tasse, tu m'as coulé autant de fois, je ne mérite pas ça..

Neymar –me regardant en souriant– mon pauvre petit amour !

Dans l'eau, avec ses mains, il m'a pris les miennes pour me les mettre sur son joli petit derrière et me serra fort contre lui, pour que je sois ainsi calée contre son torse. En même temps, je lui ai pincé l'une de ses fesses pour me venger un peu, mais principalement parce que j'en avais terriblement envie.

Neymar –un petit sourire en coin– elles t'ont manquées ?

Moi — oui terriblement !

Il m'afficha son sourire colgate et s'approcha dangereusement de mon visage. Il posa tout en douceur ses lèvres contre les miennes, et me fit des petits bisous, avant d'entrouvrir légèrement ma bouche, pour lui faire signe qu'il pouvait aller un peu plus loin.

Neymar m'embrassait avec fougue, passion, sensualité et amour. J'aurais aimé à ce moment là être seule dans cette piscine avec lui, profiter plus, mais c'était loin d'être le cas, et nous l'avions bien remarqué.
Se faire interrompre en plein milieu d'un petit moment de tendresse avec son amoureux, c'était difficile à accepter.

La journée est passée et à part bronzer, et nous baigner nous n'avions pas fait grand chose.

En début de soirée, tout le monde était chez soi, seul mon numéro onze était toujours là. Je ne comptais pas le laisser partir aussi facilement.

Moi — tu dors à la maison ce soir, petit chat ?

Neymar — tes parents y veulent, au moins ?

Il est vrai que je n'avais pas pensé à ça en lui demandant, mais j'allais tout faire pour qu'il reste avec moi cette nuit.

Moi — ils n'ont pas le choix de toute manière !

Le soir, à table, ma sœur faisait sa timide. C'était la première fois qu'elle rencontrait Neymar en vrai et était légèrement intimidée. Elle l'avait vu certes ce matin, mais seulement quelques minutes à peine. Elle n'osait pas trop parler et se faisait discrète pour une fois. Elle me faisait rire.

Une star, une histoire !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant