Chapitre 34

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La journée venait de se terminer, la nuit commençait à tomber, je venais de passer l'après-midi aux côtés de ma sœur. Et comme je lui avais promis, nous avions été faire les boutiques, avant d'aller au voir un film, au cinéma. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas passé du temps toutes les deux.

En arrivant, à la maison, ma mère était seule, pour ne pas changer, mais en l'a voyant, je ne l'ai pas senti dans son assiette. Son attitude et son comportement n'étaient pas comme d'habitude.
Je me suis assise dans la cuisine, lui demandant comment ça allait.

Ma mère –faisant genre de rien– oui oui ça va, ne t'inquiète pas ma puce !

Ma sœur est arrivée dans le cuisine, ne se doutant de rien, et lui a montré, tout ce qu'elle avait acheté.

Ma mère — et bah dis-donc t'en as fait des folies toi !

Alors que ma mère regardait avec attention les vêtements de ma sœur, j'ai reçu un message de mon brésilien. Il commençait à s'impatienter, et me demandait quand j'arrivais.

Moi –les interrompant– ah oui.. ce soir je ne suis pas là !

Ma mère –soufflant– encore ?

Moi — ouais, je vais chez Ney !

Ma mère –râlant– tu passes ta vie avec lui..

Moi –me justifiant–mais il rentre bientôt sur Barcelone, c'est normal !

Ma mère — je suppose que tu ne rentres que demain ?

Moi — ouais !

Sans plus attendre, je me suis levée, j'ai récupéré les sacs avec ce que je venais d'acheter, puis je suis montée dans ma chambre. En vitesse, j'ai pris un sac à main plus grand où j'y ai glissé des affaires pour aller chez le joueur, j'ai enfilé une veste plus chaude, puis je suis redescendue dans la cuisine.

Moi — à demain !

Ma mère –me faisant un bisou– passe une bonne soirée, et pas de bêtise hein !

Moi — promis (enchaînant) et papa il rentre quand à la maison ?

Lorsque j'ai évoqué ce sujet, ma mère a directement changé d'expression, elle s'est braquée, et m'a répondu froidement de voir avec lui. Je n'ai pas plus insisté, et je suis partie de la maison.

En arrivant devant la maison de mon brésilien, tout était éclairé, il semblait avoir du monde, j'ai sonné et comme d'habitude, c'est son garde du corps qui m'a ouvert, il commençait à bien me connaître à force.

Sur le palier de la porte d'entrée, ma petite tête blonde m'a accueilli, il était ravit de me revoir, même si nous nous étions quittés le matin même.

Moi –passant la main dans ses bouclettes– ça va mon petit gars ?

Davi –avec sa voix de bébé– ouais !

À peine avais-je passé le seuil de la porte, que mon brésilien me tomba dessus.

Neymar — c'est pas trop tôt !

Moi — je te manquais tant que ça ?

Neymar –riant– non même pas !

Moi –rigolant– menteur (tendant ma bouche) tu as oublié quelque chose mon petit !

Il a directement mis ses mains dans mon cou, a approché ses lèvres et m'a fait de délicats bisous sur les miennes.
Et comme on ne pouvait jamais rester tranquille deux secondes, son fils débarqua et s'interposa au milieu de nous.

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