Chapitre 43

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Quelques jours plus tard, contrairement aux autres matins, je me suis réveillée seule dans ce grand lit.

À vrai dire, mon brésilien n'avait ni passé la soirée avec nous, ni la nuit à la maison, il était en déplacement dans le sud du pays, avec le club pour un match qui se jouait en début d'après-midi.

Et en plus de cela, c'était un jour un peu spécial, nous étions le quatorze février, ce qui signifiait donc que c'était la saint-Valentin. Cela me faisait une raison de plus de me languir de le retrouver.

Je me suis levée de très bonne humeur et suis descendue au salon retrouver les autres, tout en me faisant mon habituel chignon du matin.

J'ai retrouvé Gil qui était affalé dans les canapés devant la télévision, prêt à regarder le match. Lorsqu'il me vit arriver, il m'ouvrit ses bras pour que j'aille lui faire un câlin.

Gil — comment va la plus belle ?

Moi –souriant– ça va et le plus beau ?

Gil — tranquille !

Je suis restée près de lui quelques instants, avant que je décide d'aller prendre de quoi me remplir le ventre dans la cuisine. Je n'ai pas changé et ai pris la même chose que d'habitude, malgré qu'il y avait un choix, divers et varié. Puis je suis retournée au salon, sachant que le match allait bientôt commencer.

Il était beau mon petit poulet à travers l'écran, mais j'avais sans doute pensé un peu trop fort, puisque Gil avait tourné la tête en ma direction juste après.

Gil –me balançant un coussin– cochonne !

Moi –souriant– j'ai rien dis de mal hein, c'est toi !

Il a souri, et nous avons tous les deux regardé le début du match, jusqu'à qu'Alvaro et Jo, qui rentraient à la maison d'une course en ville, viennent se joindre à nous.

Les catalans menaient déjà de deux buts d'avance, avant la mi-temps, cependant aucun n'avait été marqué par mon brésilien, mais je ne désespérais pas et croyais en lui.
Les garçons commentaient sans cesse le match et haussaient le ton lorsque les arbitres ne sifflaient pas certaines fautes flagrantes.

En revanche, ce qui avait le don de m'énerver le plus c'était quand les joueurs adverses s'en prenaient à mon numéro onze, certes il les provoquait avec sa façon d'être et d'agir, mais ce n'était pas une raison pour le pousser ou même l'insulter. Ils auraient bien mérité quelques claques.

Mais contre toute attente le match se termina en beauté, la balle arriva au hasard aux pieds de notre petit protégé. Il fit quelques dribbles et sema la barrière de défenseurs, qui n'avaient pu le retenir dans son élan. Il tira de toute sa force de son pied droit et envoya le ballon au fond du filet. Tous ses coéquipiers lui tombèrent dessus pour le féliciter, et fit sa célèbre petite danse juste après. Mais ce qui m'avait le plus marqué, c'est le fameux cœur qu'il avait formé avec ses mains, dans la foulée. Je ne pouvais pas être plus fière de lui.

Les garçons, une fois le match terminé, vaquèrent à leur occupation, tandis que je suis allée donner un petit coup de main à Marcela, qui s'affairait déjà en cuisine pour nous préparer de bons petits plats. Et c'était notamment grâce aux temps que je passais avec elle, que j'apprenais pleins de nouvelles choses en matière de cuisine.

Ce n'est que dans l'après-midi, que mon brésilien est rentré à la maison, après presque deux journées d'absence. Il me tardait de le retrouver, mais je ne l'ai pas entendu arriver, étant donné que je me trouvais dans la salle de bain. Il déposa ses affaires dans l'entrée et alla directement avec ses potes. Ils discutèrent de tout et de rien, mais reprirent vite leur habitude en faisant une partie de fifa. Il demanda où je me trouvais mais préféra ne pas me déranger et me laisser terminer tranquillement, ce qui lui permettait d'un côté de finir son match.

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