Une star, une histoire !

Chapitre 1

Ce matin, en me réveillant, contrairement à d'habitude, je me suis rappelée que ce n'était pas un jour comme les autres, mais le début des grandes vacances d'été.

Étant en fin de première année de fac, je pouvais enfin dire adieu à toutes ces longues journées de travail à n'en plus finir, à ces partiels où je passais mon temps à réviser, mais surtout à cette routine horrible.

J'allais pouvoir pleinement profiter de ces deux mois de temps libre, de mes amies et de nos soirées à n'en plus finir, mais surtout de ma famille, dont ma mère et ma petite sœur âgée de seulement quatorze ans.

Je me suis levée de bonne humeur et ai mis un peu de musique pour bien commencer la journée. J'étais seule à la maison, ma sœur était sûrement à la plage avec ses copines, tandis que mes parents n'étaient pas encore en vacances et travaillaient. Ma mère dans le club de foot de la sélection brésilienne en tant que secrétaire, tandis que mon père, homme d'affaires, dans les compagnies aériennes.

J'ai rangé partiellement tout ce que j'avais déballé pour déjeuner et je suis allée m'avachir devant la télé, traînant sur mon téléphone en même temps. Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était plus fort que moi.

J'étais bien pensive en regardant le temps dehors, il faisait beau et commençait même à faire très chaud et je me demandais bien ce que j'allais pourvoir faire de ma journée: flâner à la piscine ou bronzer à la plage ?

Je n'ai pas eu le temps de me poser la question deux fois que la sonnerie de mon téléphone retentit. Ma mère était au bout du fil et je me demandais bien ce qu'elle me voulait. Je ne pouvais pas être tranquille deux minutes décidément.

Moi — allô ?

Maman — ma chérie ?

Moi — oui ?

Maman — tu es levée ?

Moi –souriant– si je répond, c'est que oui !

Maman — tu ne pourrais pas venir m'apporter mon téléphone, je l'ai oublié sur la table du salon ?

Moi — non mais tu abuses, en plus c'est loin, il fait chaud, et je ne suis même pas prête !

J'avais beau trouver toutes les excuses du monde, je savais pertinemment que je n'avais pas le choix, moi qui ne voulais rien faire de la journée, c'était raté.

Moi — j'ai quoi en échange si je viens ?

Maman — l'amour de ta mère, c'est déjà bien !

Moi — hilarante ta blague (enchaînant, rigolant) bon j'arrive, d'ici trois quatre heures !

Maman — ouais c'est ça, fais la maligne tient !

J'ai sourit fière de ce que je venais de dire, puis elle raccrocha. Il fallait donc que je me bouge et que j'aille me préparer. Il était hors de question que je sorte dans une telle tenue, mais ayant toujours de bonnes idées dans la tête, j'allais joindre l'utile à l'agréable.

J'ai appelé l'une de mes meilleures amies et lui ai demandé si elle voulait venir avec moi, pour ensuite se faire une journée plage. Elle n'hésita pas une seconde et ne manqua pas de me dire qu'elle était ravie de venir avec moi au centre d'entraînement pour mater les footballeurs, les beaux mâles, comme elle les appellait.

Ni une ni deux, j'ai filé à l'étage mettre mon maillot de bain et je me suis habillée avec robe de plage, légèrement transparente. Il faisait trop chaud pour se maquiller, j'ai alors opté simplement pour un chignon qui ne ressemblait à rien, puis mis une petite touche de parfum.