Une star, une histoire !

Chapitre 10

Je me suis réveillée après une courte nuit de sommeil à cause des mouvements brusques de mon cher brésilien, dans le lit.

J'avais presque oublié à quel point il bougeait quand il dormait. Je pensais le trouver à l'opposé de moi, étendu à l'autre bout du lit, mais non. Monsieur n'était même plus sur son oreiller, mais sur le mien, même pas gêné de prendre toute la place. Je me suis tournée entièrement pour pouvoir admirer cette bouille endormie de bébé, qui m'avait tant manqué.

Je me suis blottie un peu plus contre lui, passant une main sur l'une de ses joues, et l'ai réveillé sans le vouloir.

À peine avait-il les yeux ouvert qu'il s'enroula sous la couette, pour ne pas voir la lumière du jour. J'ai légèrement souri et ai senti l'une de ses jambes m'enlacer. Je l'ai laissé faire, mais en moins de deux minutes, il se retrouva avachit sur moi.

Moi — tu es bien installé mon amour ?

Neymar –avec une petite voix enrouée– laisses moi profiter !

Il n'y avait rien de mieux qu'un petit moment câlin avec son amoureux, pour commencer la journée. Je lui faisais des petites caresses dans les cheveux, et des petits bisous sur le front.

Il décida sur un coup de tête d'aller se doucher. Il est donc sorti du lit, et est allé en direction de sa propre salle de bain, ses petites fesses à l'air.

De retour de la douche, je l'ai vu sortir avec sa petite serviette autour de la taille. Il s'est dirigé vers son dressing pour y enfiler un caleçon.

Je commençais à me rendormir, lorsque j'ai senti deux mains gelées, se poser sur mon corps. C'était mon cher et tendre pour me prévenir qu'il descendait. Il n'oublia pas de me faire un bisou.

Une fois que monsieur était parti, j'ai trainé un peu dans son lit, avant de décider d'aller finir ma nuit dans la chambre où j'étais censée dormir. J'allais être plus tranquille, mais surtout, personne ne pourrait soupçonner se qu'il s'est passé durant la nuit.

À peine étais-je dans le lit que je suis retombée dans les bras de Morphée. Mais je n'ai pas pu dormir très longtemps puisque l'adorable Gil a débarqué en furie dans la chambre, plus en forme que jamais.

Gil — c'est l'heure de se lever mademoiselle !

Moi –me recouvrant avec la couette– vire Gil !

Gil –insistant– allez debout !

Moi — t'es bien mignon, mais laisses moi !

Il s'est allongée sur le ventre sur le côté de mon lit en me regardant avec le sourire. Je ne sais pas à quoi il pouvait penser, mais il était quand même déstabilisant.

Moi –souriant– arrêtes t'es chiant !

Il me faisait rire cet idiot. Il était trop drôle pour rester sérieuse deux minutes.

Gil — tu as bien dormi ?

J'ai hoché la tête, en me recouvrant un peu plus avec la couette.

Au moment même où je riais avec Gil à l'une de ses blagues, Neymar passait par hasard dans le couloir et nous a entendu rigoler. Il s'est naturellement dirigé vers la chambre et il a vu son pote avachi sur mon lit, tandis que je le regardais en rigolant.

Neymar –froidement– bougez-vous les amoureux (poursuivant) on va bientôt partir !

Il avait suffisamment insister sur le mot amoureux pour me faire comprendre qu'il n'était pas d'accord que l'on se retrouve tous les deux dans un lit.