Une star, une histoire !

Chapitre 45

Le lendemain, mon brésilien se réveilla le premier comme très souvent. Il avait son entraînement en fin de matinée. Il traîna dans le lit, mais décida de se lever pour ne pas arriver en retard. Il essaya de ne pas faire de bruit et alla se doucher en vitesse.
En s'habillant, il n'a pu s'empêcher de sourire en me voyant dormir comme un bébé et vint me faire quelques bisous avant de partir.

Marcela — tu reviens à quelle heure ?

Neymar — en début d'après midi, comme d'habitude je pense !

Marcela — allez file mon petit !

Neymar — tu ne dis rien à Maëlle hein !

Marcela — mais oui ne t'inquiètes pas !

Il récupéra ses clefs et quitta la maison. Une grosse journée l'attendait.

Deux bonnes heures après, toujours au fond du lit et enfouie sous la couette, je me réveillais doucement en ce vingt deux février, et traînait sur mon téléphone lisant tous les messages qui m'étaient destinés. Nous fêtions aujourd'hui, mon dix neuvième anniversaire. J'attendais ce jour avec impatience et me languissais de savoir ce que mon brésilien m'avait préparé.

Je me suis levée et habillée, puis j'ai remarqué qu'il m'avait écrit un petit mot le matin même sur un post-it, qu'il avait collé sur le miroir de la salle de bain. Il me disait qu'il m'aimait et qu'il me souhaiterait un joyeux anniversaire quand il rentrerait. La journée commençait avec le sourire aux lèvres.

À peine étais-je descendue dans la cuisine que les deux couillons, déjà bien réveillés, me sautèrent dessus.

Gil –me faisant un énorme câlin– bon anniversaire !

Alvaro arriva à son tour et je me suis retrouvée écrasée entre les deux garçons qui prenaient un malin plaisir à me faire chier.

Alvaro — bon anniversaire au bébé de la maison !

Moi — vous êtes bien mignon, mais vous n'êtes pas obligé de crier !

Ils me firent tous les deux un bisou, avant de me laisser tranquille.

Gil –mettant ses mains sur mes épaules– alors ça fait quoi d'avoir dix neuf ans ?

Moi –souriant– rien !

Gil — t'imagines que j'ai presque dix ans de plus que toi, je pourrai être ton père !

Moi –riant– non mais abuse pas quand même.. de toute manière tu mets un gamin de douze ans à côté de toi on ne voit pas la différence hein !

Gil –me tapant– je t'emmerde !

Il m'a tenu compagnie jusqu'à ce que la mère du brésilien arrive à la maison. Elle revenait d'une course en ville et avait les bras bien chargés. Elle non plus n'avait pas oublié qu'il s'agissait de mon anniversaire, puisque à peine arrivée, elle venait me le souhaiter.

Nadine –me prenant dans ses bras– bon anniversaire ma belle !

Elle me garda près d'elle le temps qu'il fallait pour me dire tout ce qu'elle avait sur le cœur et qu'elle était ravie que je fasse désormais partie de la famille. Elle me fit d'énorme bisous, comme une mère en aurait fait à sa fille et me tendit un grand sac.

Nadine — tiens c'est pour toi, de la part de Rafa et moi !

Je ne m'attendais pas à ce qu'elles m'offrent quelque chose, c'était adorable. J'ai enlevé le papier de soie et ai découvert une sublime robe noire. Elle était splendide mais je ne savais pas trop quoi faire hormis la remercier, à vrai dire j'étais un peu gênée.