Chapitre 44

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Dans la nuit, alors que je dormais profondément, je me suis réveillée subitement prise par une montée de stresse énorme. J'ai tourné la tête et à mon plus grand soulagement, j'ai vu mon brésilien sain et sauf, qui dormait comme un bébé.

Le film d'horreur que nous avions vu la veille au soir, m'avait sans doute travaillé, puisque j'avais rêvé qu'on avait étranglé mon numéro onze. Sans faire trop de bruit, et après avoir repris mes esprits, je me suis levée et ai été boire un verre d'eau fraîche dans la cuisine, avant de vite remonter et de retourner me coucher.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, il se réveilla en premier et ne se gêna pas pour me réveiller à mon tour, en me faisant des caresses dans les cheveux. Mais dès qu'il arrêta, j'ai repris immédiatement sa main pour la remettre sur ma tête afin qu'il continu.

Il appuya sur la télécommande pour ouvrir les volets histoire de nous réveiller un peu plus, mais sans succès, je n'étais pas décidée à abandonner ma couette et lui non plus d'ailleurs. Surtout que dehors il faisait un vrai temps de merde, il pleuvait des torrents.

Neymar –me caressant la joue– elle a bien dormi ma gazelle ?

Moi — non.. j'ai fais un cauchemar atroce..

Il se tourna vers moi et n'a pu s'empêcher de sourire.

Moi — moque-toi pas, il y avait des gars bizarres qui nous avaient kidnappé dans la rue et qui t'avaient étranglé après !

Neymar –souriant– et bah dis-donc, c'est peut être un rêve prémonitoire, qui sait !

Moi — non mais dis pas ça chaton..

Il pencha sa tête contre moi, et la posa sur mon épaule, pour que je lui fasse deux ou trois petits bisous. J'avais vraiment du mal à me réveiller, je préférais traîner dans le lit à ses côtés que d'affronter une nouvelle journée, mais j'ai trouvé tant bien que mal le courage de me lever.

En enfilant ma veste, je regardais par les baies vitrées et même s'il faisait un temps pourri, la vue sur toute la ville restait magnifique.

Neymar –me sortant de mes pensées– tu viens ?

Il attendit que j'arrive et m'ouvrit ses bras avant que je n'aille lui faire un câlin, et qu'on descende au salon.

Neymar –souriant– et bah, tu es en forme toi aujourd'hui !

Moi –descendant les escaliers– je suis fatiguée..

Comme je n'avançais pas assez vite à son goût il ne se gêna pas pour me donner un coup de pied dans le derrière, manquant de me faire tomber.

Moi –râlant– oh, mais doucement oui !

Il m'imita en reprenant exactement la même intonation que moi et alla dans le salon en rigolant, fier de lui.

Tout le monde ou presque était déjà levé, et comme chaque matin, notre petit déjeuner était déjà prêt et n'attendait plus que nous.

Moi –le regardant, écœuré– je me demande comment tu peux manger des œufs le matin sérieux !

Neymar –souriant– faut bien que j'entretienne ce corps d'athlète pour satisfaire mademoiselle !

Moi — on se passerait bien de tes commentaires mon garçon !

Il me regarda en souriant, puis continua de manger.

Moi — c'est bientôt mon anniversaire !

Neymar — je sais bébé, tu me le répètes tous les jours, depuis une semaine !

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