Chapitre 23

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Le lendemain matin, après avoir passé une très longue nuit blanche, je me suis levée, le moral dans les chaussettes.

J'avais passé ma nuit à réfléchir, réfléchir et réfléchir. Je m'étais posée aussi des tas et des tas de questions pour essayer d'expliquer le comportement de Neymar. Mais je ne trouvais aucune réponse concluante.

Dans la cuisine, comme d'habitude ma mère était présente pour nous préparer un bon petit déjeuner à ma sœur et moi, mon père étant toujours et éternellement au boulot.

Ma mère — bien dormit mon ange ?

Moi — non..

Ma mère — tu vois j'avais raison hier, il y a quelque chose qui ne va pas, qu'est-ce qu'il ce passe ?

Moi— je me suis disputée avec Ney..

Elle souffla, elle se doutait bien que ça avait un rapport avec le joueur.

Ma mère — ah ça les engueulades de couple je connais bien, ça finit toujours pas s'arranger, c'est rien ne t'inquiètes pas ma puce !

Qu'est-ce que j'en avais marre que l'on me dise de ne pas m'inquiéter et que tout allait finir par rentrer dans l'ordre. Je savais pertinemment que ce n'était pas une dispute habituelle, je le connaissais un minimum et il n'avait jamais été comme cela lors d'une dispute, et pourtant croyez-moi que l'on s'était engueulé un bon nombre de fois. Ce n'était pas le Neymar que je connaissais.

Moi — ouais mais non !

Ma mère ne fit pas attention à ce que je venais de dire, sûrement trop occupée à faire son ménage.
Ma sœur, à son tour, arriva dans cuisine et s'assit à côté de moi.

Nina — tu vas faire quoi aujourd'hui ?

Moi — rien de très intéressant.

Nina — tu veux pas aller en ville un peu ?

Moi — oh non, pas aujourd'hui, je n'ai pas le goût..

Je n'étais vraiment pas enthousiaste à aller flâner en ville.

Nina — vas-y t'es chiante !

Sur la table, mon téléphone s'est mit à sonner. Je venais de recevoir un sms, ma sœur étant plus rapide, s'empressa de regarder qui cela pouvait bien être, me faisant râler au passage. Elle savait très bien que je détestais quand elle faisait ce genre de chose.

Nina — Gil ? c'est qui ça ?

Moi –lui prenant mon portable des mains– un pote à Ney !

Elle ne me posa pas plus de question et me laissa tranquillement sortir de la cuisine pour remonter dans ma chambre.

Gil m'avait envoyé un message pour savoir comment ça allait, même si il savait très bien que ça allait moyen.

Devant mon immense placard à fringues, je me demandais ce que j'allais pouvoir bien mettre aujourd'hui. À vrai dire, je n'avais pas vraiment la volonté de me faire jolie, au contraire. C'est pourquoi j'ai opté pour un legging gris que j'avais récemment achetée, le remontant au mollet, avec un t-shirt ample blanc, j'ai mis en plus un gros collier pour faire genre que j'étais bien habillée, alors que ce n'était pas le cas.

Après avoir volontairement sautée l'étape maquillage, j'ai ouvert la baie vitrée de ma chambre, pour que la pièce s'imprègne de la luminosité et de la fraîcheur extérieur, faisant au passage mon lit. J'avais beau être la plus bordélique du monde, il y a des fois où j'étais ordonnée et très maniaque.

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