Une star, une histoire !

Chapitre 55

Je me suis réveillée de très bonne humeur, même si l'attaquant n'était pas à mes côtés et était partit tôt pour aller à son entraînement.

Nous avions passé une excellente nuit tous les deux, pleine de douceur, de câlins, de bisous et de tendresse.

J'ai traîné dans le lit comme à mon habitude, puis ai finalement décidé de me lever. J'ai directement enfilé quelque chose puisque je n'étais guère vêtue.

Il faisait beau aujourd'hui, même si il semblait faire très froid dehors. On était en hiver en même temps.

Je suis descendue déjeuner au salon en me posant des questions existentielles : comment allais-je m'habiller aujourd'hui ? quel rouge à lèvres pouvais-je bien mettre ? vous voyez le genre.

J'avais déjà mon petit programme de la journée en tête, et attendait, avec impatience, que mon brésilien ne rentre à la maison. Il était prévu aujourd'hui d'aller faire les premiers achats pour notre petite. Il était hors de question que Neymar ne soit pas avec moi, je voulais qu'il vienne quand même. C'était autant son enfant que le mien.

Neymar dans des magasins pour bébés, je ne savais pas ce que ça allait donner, mais cette idée m'enchantait. Je savais très bien ce que je voulais et heureusement d'ailleurs, puisque ce n'est pas un footballeur qui allait m'aider.

Ma mère, avant de rentrer à Barcelone, m'avait fait une liste précise et détaillée de ce que nous avions besoin pour accueillir cette petite dans les meilleures conditions. Elle avait vraiment tout noté, du lit au nombre de biberon que je devais acheter. Heureusement que je l'avais, sinon je me demande comment je m'en serais sortie.

J'avais déjà repéré sur internet un lit dans les tons de la chambre que je voulais, ainsi qu'une poussette et un siège pour la voiture. Je devais en plus acheter les éléments indispensables lorsqu'on était sur le point de devenir parents.
Des biberons, des bavoirs, des tétines et j'en passe. Il m'en fallait en plus en nombre pour pouvoir tourner entre plusieurs. Niveau vêtement c'était la même chose, il me fallait tout du début à la fin.

J'ai d'ailleurs passé une bonne partie de la matinée à faire des recherches sur internet et à établir grossièrement la chambre et la décoration que je désirais pour ma fille. J'avais des tonnes d'idées, je voulais surtout lui faire une belle petite chambre, cosy et chaleureuse.

Neymar me faisait entièrement confiance de ce côté là, il m'avait donné carte blanche.

J'ai noté le numéro de plusieurs agences spécialisées sur Barcelone, pour agencer la pièce, puisque je ne comptais pas le faire moi-même. Je ne pouvais pas de toute manière. Je me voyais mal le faire en étant enceinte et Neymar avec un emploi du temps pareil, c'était impossible. Surtout que ce pauvre petit n'était pas bricoleur pour un sous.

Monsieur était rentré il y a deux heures de son entraînement, et venait juste de se réveiller d'une bonne sieste. Il assumait de moins en moins de se coucher à des heures pas possible.

Moi — allez on y va poulet !

Il était encore à la traîne ce brésilien. Il récupéra ce qu'il avait oublié et me rejoignit en bas, dans le garage. Il monta côté conducteur et démarra la voiture tandis que j'étais sur mon téléphone.

Neymar — elle veut aller où la princesse ?

Je lui ai donné l'adresse puisque monsieur ne s'intéressait pas forcément aux magasins pour bébés. L'une des boutiques que je voulais faire se situait dans le centre ville, alors que l'autre était légèrement en périphérie.

Nous sommes arrivés dans la première boutique. Elle semblait bien d'extérieur, mais seulement d'extérieur. L'attaquant avait à peine passer la porte que les vendeuses le dévisageaient déjà. C'était limite si certaines n'étaient pas en chien devant lui. Il n'en fallait pas plus pour m'énerver.