Une star, une histoire !

Chapitre 17

Je venais enfin de mettre un pied sur le sol français, après avoir passé plus de huit heures dans l'avion en première classe. Je n'ai pas perdu de temps pour récupérer mes deux valises et je suis montée dans le premier taxi qui passait devant moi.
Je lui ai indiqué l'adresse puis nous sommes partis.

Dans la voiture, plus nous nous approchions de l'hôtel et plus le stresse montait. J'appréhendais énormément les retrouvailles avec le joueur. Je me posais des tas de questions, je me faisais paniquer toute seule. Je lui avais d'ailleurs envoyé un message pour lui dire que j'arrivais bientôt, d'ici une petite demie heure. Il m'avait simplement répondu qu'il me retrouverait dans le hall d'entrée.

Une bonne trentaines de minutes après, le conducteur m'indiqua que nous venions d'arriver à destination. J'ai payé ce que je lui devais, ai récupéré mes affaires dans le coffre de la voiture en le remerciant, puis me suis dirigée vers l'entrée de l'hôtel.

L'hôtel était somptueux. Un grand palace parisien. Il y avait un monde fou devant. Il y avait des vigiles pour la sécurité, mais aussi de nombreux fans qui n'attendaient qu'une seule chose : voir et prendre en photos les joueurs catalans.

En entrant, j'ai découvert un hôtel absolument magnifique. Il était aussi beau d'extérieur que d'intérieur.

Je me suis directement dirigée vers le comptoir afin de leur dire qu'une chambre était réservée à mon nom. Pendant que la réceptionniste s'occupait de certains papiers, je regardais un peu autour de moi. J'ai aperçu à travers les quelques personnes présentent dans le hall, mon brésilien accompagnée de l'un de ses coéquipiers, qui venait sans doute comme lui retrouver l'un de ses proches.

La pression est montée d'un seul coup, jamais avant je n'avais stressé comme cela à l'idée de le retrouver, bien au contraire.

La réceptionniste me donna la clef de la chambre et m'indiqua qu'un gouvernant allait prendre mes valises pour me l'amener dans celle-ci.

Avant de venir vers moi, Neymar fit des photos avec les personnes de l'hôtel qui en voulaient, et signa au passage des autographes.

Il arriva finalement vers moi, sans plus de conviction. Malgré ce qu'il c'était passé, je pensais au moins qu'il allait me faire un petit bisou sur la bouche, mais non même pas. Il se contenta de m'en faire un, sans intérêt, du bout des lèvres sur le haut de la tête.

Neymar — ça va ?

Vu la manière dont il me l'avait demandé, il n'avait pas l'air ravi de me retrouver. Cela faisait plaisir.

Je me suis contentée d'hocher la tête pour lui dire que cela pouvait aller. Je ne lui avais même pas posée la question en retour. Cela se voyait sur sa tête que ça n'allait pas.

Son coéquipier, Dani Alves, arriva pour à son tour me dire bonjour. Il semblait content de me revoir, cela faisait longtemps. Il était beaucoup plus chaleureux que Neymar, pour vous dire.

J'ai laissé mes valises dans les mains du personnel de l'hôtel, puis je les ai suivi je ne savais où, avec les deux petits amours de Dani. Ils étaient là eux aussi pour supporter leur papa pour le match le lendemain.

À part pour me demander comment cela allait, Neymar ne m'avait à aucun moment adressé la parole, pas un seul mot, rien. J'avais la mauvaise impression de le faire chier plus qu'autre chose. Il avait le don d'échanger les rôles c'était fou. C'est lui qui avait fait une connerie et c'était lui qui m'en voulait pour quelques paroles déplacées, du grand n'importe quoi.

Heureusement qu'il y avait son pote pour détendre un peu l'atmosphère, sinon, je ne vous dis pas l'ambiance.

Nous sommes arrivés dans une sorte de petit salon privée, c'est à dire que seulement le staff, les footballeurs, ainsi que leurs proches y avaient accès. Il y avait d'ailleurs des gardes du corps de partout.