Une star, une histoire !

Chapitre 73

J'étais de bonne humeur ce matin. Je m'étais réveillée en forme et du bon pied malgré une nuit assez agitée à cause d'une petite crevette.

Neymar n'avait pas entraînement aujourd'hui, il était donc prévu qu'il soit avec nous toute la journée à la maison.

Même si je m'étais endormie dans ses bras, nous n'avions toujours pas fait la paix et il ne m'avait pas encore pardonné, du coup j'avais toujours un peu peur de prendre les devants et d'aller vers lui. Je ne voulais pas qu'il m'envoie balader, même si il était venu plusieurs fois vers moi et même si il m'avait démontré à plusieurs reprises qu'il était ouvert à toutes propositions.

J'étais donc dans le canapé hypnotisée par mon petit chat qui se réveillait tout juste de son petit dodo, quand son papa a débarqué dans le salon, avec son idée en tête.

Je l'ai vu se diriger vers moi en tenue de sport, il voulait simplement me faire décoller les fesses du canapé mais surtout me faire transpirer. Comme j'avais mis un terme aux séances de sport avec notre coach, je n'étais plus autant assidue quant à mes séances et ma quête du corps parfait. Résultat, plutôt que de s'entraîner seul, il s'était dit que je pouvais l'accompagner et partager un peu de temps tous les deux.

Neymar — ça te dit ou pas ?

Moi — mais je suis fatiguée..

Neymar — on est deux comme ça, allez vient !

C'était une plutôt bonne idée, mais comment vous dire qu'aujourd'hui je n'avais pas vraiment beaucoup de motivation pour aller dépenser des calories et me muscler des fesses inexistantes. Je préférais grignoter des cochonneries devant mes séries favorites avec mon acolyte préférée.

Moi –râlant– mais en plus, tu as dis toi même que j'en avais pas besoin et que j'étais bien comme ça..

Neymar — ouais sauf que je n'ai jamais dis non  pour que t'es un gros boule, donc dépêche toi !

J'ai soufflé d'exaspération, mais j'ai quand même fini par m'exécuter. Je le faisais surtout pour sa petite bouille et parce que j'avais envie de me faire pardonner. Je le faisais en aucun cas pour mes kilos de grossesse en trop qui semblaient s'épanouir sur mes hanches ou mes cuisses.

Si cette séance de sport pouvait nous faire retrouver notre complicité, j'étais preneuse.

Comme Rebecca n'allait pas rester livré à elle même pendant ce temps, une fois que j'avais revêtu ma tenue de sport, je l'ai installé avec nous dans la salle de sport sur son tapis avec des coussins, ses jouets et ses doudous. Elle allait avoir de quoi s'occuper pendant que papa et maman s'entraînaient.

Moi –lui faisant un bisou– tu encourages maman hein ? je compte sur toi mon amour !

Elle était déjà occupée à mettre à la bouche les jouets que je lui avais mis à disposition. Elle se fichait royalement de sa mère.

Neymar — c'est bon tu es prête ?

Moi — oui mais tu y vas doucement, hein ?

Neymar — ne commence pas !

J'étais presque sûre qu'il allait m'achever avec ses exercices plus tordus les uns que les autres.
J'ai dû commencer par une trentaine de minutes de course, sous les ordres de monsieur. Je n'avais même pas fait cinq minutes que j'étais déjà essoufflée comme une vache. Je n'étais vraiment pas sportive.
Le pire dans tout ça, c'est que je voyais Neymar se la couler douce pour le moment et en profiter pour jouer avec petit chat. Il me narguait ouvertement.

Moi — je croyais qu'on devait fait du sport à deux ?

Neymar — arrête de parler, tu t'épuises pour rien là !