Chapitre 22

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Deux jours étaient passés depuis la soirée chez mon brésilien. Deux jours également que je ne l'avais pas vu, il commençait à me manquer ce petit merdeux. Mais il était prévu qu'il vienne chez moi le soir même, mes parents n'étant pas là, j'en ai donc profité.

Neymar m'avait dit plutôt dans la journée qu'il arriverait en début de soirée, mais en bon retardataire, il n'était toujours pas là à l'heure prévue, je commençais donc à m'impatienter. Mais au moment où je m'y attendais le moins, on sonna à l'interphone.

Ma sœur étant plus rapide alla voir qui sonnait, il s'est avéré que c'était enfin mon adorable numéro onze, elle lui ouvra alors le portail.

Neymar –entrant dans la maison, lui faisant un bisou– ça va ma belle ?

Nina — ouais tranquille !

Elle retourna vaquer à ses occupations, tandis que j'arrivais.

Moi –contente de le revoir, souriant– mon chat (râlant) ça fait plus d'une heure que je t'attends hein !

Neymar — je sais bébé, excuses-moi, mais j'ai ramené Davi chez Carol !

Moi — tu es pardonné alors !

Mon cher et tendre m'a prit dans ses bras, me serra fort contre lui, me décollant légèrement du sol.

Neymar –calant sa tête contre moi– comment va ma petite princesse ?

Moi — ça va toujours avec toi !

Il m'embrassa fougueusement en retour, et je l'ai emmené avec moi au salon, après.

Moi –m'installant dans le canapé– tu restes dormir là ?

Neymar –venant se caler dans mes bras, me faisant son sourire que je connais bien– si on fait l'amour oui, sinon non !

Moi —lui donnant une petite tape– vas-y arrêtes de dire des conneries, il y a ma sœur dans les parages en plus !

Ma sœur se rendit dans la cuisine en nous disant qu'elle avait tout entendu. Elle riait cette idiote.

Neymar –explosant de rire– voilà, dans ta face chérie !

Moi — en attendant tu n'as pas répondu à ma question débile va !

Neymar — tu sais ce qu'il te reste à faire pour que je dorme avec toi !

Moi — ni penses même pas, je te le dis moi..

Neymar — c'est ce qu'on verra !

Moi –me foutant de sa gueule, rigolant– ouais c'est ce qu'on verra !

Une fois les chamailleries terminées, nous avons tranquillement regardé la télé, tout en se câlinant, mais aussi tout en mangeant deux trois conneries dont on raffolait tant.

Ma sœur s'était quelques fois incrustée pour nous piquer de la bouffe, mais elle avait vite quitté le salon.

Moi — bébé, je t'ai manqué pendant ces jours ?

Ma question n'était pas anodine. J'avais ma petite idée sur la question.

Neymar — pourquoi tu me demandes ça ? surtout maintenant ?

Moi — bah je ne sais pas, comme ça !

Neymar — oui tu m'as manqué, comme toujours !

Moi — ce n'est pas ce que j'ai vu hier sur internet..

La veille mon brésilien m'avait dit qu'il sortait avec des potes en ville, le truc le plus banal du monde. Sauf que ce qu'il ne m'avait pas dit, c'est qu'il allait dans le club de la ville le plus réputé pour avoir de nombreuses filles pas très catholiques, vendant au passage leur service. Au final je l'ai retrouvé sur internet sur des tonnes de photos entouré par pas mal de chaudières, très vulgaire. Tout ce qu'il fallait pour réussir à bien m'énerver.

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