Chapitre 40

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Une semaine était passée depuis le temps où mon brésilien était rentré dans la capitale catalane, et beaucoup voir trop de choses s'étaient passées durant ces derniers jours.

La soirée du jour de l'an par exemple, qui avait été sujette aux excès, de son côté comme du mien.

Les festivités avaient même commencé un peu plus tôt chez lui et à ce que j'avais vu, il ne s'était pas gêné, lui et ses potes, pour faire venir, une multitude de nanas, plus aguicheuses et provocantes les unes que les autres.

Une maison remplie de blondes décolorées et de paires de seins en plastique, que demander de mieux ? heureusement qu'il m'avait précisé que c'était qu'entre potes cet enfoiré.

La majorité des personnes conviées à cette fameuse soirée, n'étaient autre que des filles, mais ce n'était même pas étonnant. Elles étaient vêtues pour la plupart que de simples bout de tissus recouvrant à peine leurs jolies prothèses, mais cela n'avait certainement pas dérangé les garçons. Au contraire, tous, notamment mon brésilien, avait pris un malin plaisir à poser à leurs côtés, quel garçon se plaindrait d'avoir un tas de filles à ses pieds ?

Il me dégoûtait et cela dans tous les sens du terme, comment avait-il pu être fier de poser à côté de ce genre de fille ? Les photos de cette soirée n'avaient pas mis très longtemps pour arriver et circuler sur la toile, et bien sûr, je les avais toute vue, sans exception.

Cela m'avait rendu et encore maintenant, hors de moi, à le voir, nous n'avions pas l'air qu'il était en couple, au contraire. Cela me confortait une fois de plus, dans l'idée que je n'étais pas très importante à ses yeux.

C'est pour cela, que, le soir du jour de l'an, je ne m'étais pas gênée pour profiter moi aussi de la soirée. Un peu trop certainement, mais ce n'était pas grave, je ne regrettais en rien, même pas l'état dans lequel j'avais pu terminer.

Depuis notre dernière dispute, entre nous, aucun appel, ni même un sms, chacun vivait sa vie de son côté et c'était certainement mieux comme cela, de quoi commencer cette nouvelle année en beauté.

Même si nous nous parlions pas, il était prévu que j'aille malgré tout le retrouver en Espagne. Il me devait bien cela après avoir annulé notre voyage à la dernière minute. C'était la première fois que je n'avais pas envie de prendre l'avion pour le rejoindre, principalement parce que je savais que ces traînées de filles seraient encore chez lui, et que je savais aussi, qu'elles seraient sources de disputes entre lui et moi.

Dans l'aéroport, après avoir enregistré mes deux valises, je tuais le temps sur mon téléphone calée dans un fauteuil, jusqu'à ce qu'il soit temps de se présenter devant les portes d'embarquements, avant de monter dans l'avion et de décoller pour l'Europe.

Assise contre le hublot, j'ai passé la totalité de mon trajet à regarder des films sur mon ordinateur, ou à récupérer des heures de sommeil. Plus le temps passait et plus je commençais à paniquer, j'appréhendais énormément les retrouvailles avec mon brésilien. J'avais peur de comment ça allait se passer, après presque deux semaines, sans s'être calculé, dans l'ignorance la plus totale.

Une des hôtesses annonça que nous étions sur le point d'atterrir, j'ai alors rangé mon ordinateur dans mon sac, et ai appliqué les consignes de sécurité. Il faisait nuit quand j'ai posé un pied sur le sol catalan. Nous étions en début de soirée, mais j'étais plus préoccupée sur le fait de récupérer mes valises que sur le temps.

Il était prévu que Neymar vienne me récupérer à l'aéroport comme presque à chaque fois que je vienne, mais en balayant le hall du regard, je n'ai vu personne. J'ai regardé plusieurs fois avec un peu plus d'insistance, mais non, il n'était pas là. J'ai posé alors mes valises, et me suis assise sur un siège, il était certainement en retard ou dans des bouchons. Je ne faisais qu'attendre, attendre et attendre. Je regardais les gens passer devant moi, le regard vide, avec l'espoir qu'il arrive, mais en voyant les minutes défiler à une vive allure, je commençais à m'inquiéter. Ce n'était pas normal, surtout au bout d'une heure, j'ai alors pris mon téléphone et l'ai appelé. Il a fallu trois tentatives pour qu'il me réponde.

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