👑Le Seigneur de la Guerre Et Elle 👑Tome 1 Et 2(Terminée)

Chapitre 27

Zahira était anéantit, une semaine que son époux était parti , elle n’avait pas de nouvelle et priait chaque jour pour lui, elle le voulait auprès d’elle sain et sauf. Myriam sa servante était devenu transparente, elle ne voulait pas que sa maîtresse dise du mal d’elle car elle craignait les répercussions envers sa personne. Tobet était quant à lui dans le collimateur  du roi Jafaar , ce dernier avait prêté serment de surveiller l’homme qui pour le seigneur de la guerre était toujours intéressé par sa magnifique épouse.Zaïr avait eu du mal à partir mais il le devait car des espions avaient transmis de précieuse informations concernant Mohammed. Ce dernier avait commencé à demander de l’aide à des nations extérieurs au Maghreb , il voulait se faire des alliés à l’étranger afin de vaincre le roi légitime .

La douce sawanaise avait eu du mal à le lâché le jour de son départ, elle avait pleuré durant leur aurevoirs qui pour elle sonnait plus comme des adieux. Elle avait eu l’impression que plus jamais elle ne reverrait cet homme qui l’avait aimé de par ses rondeurs, son physique qui n’avait auparavant jamais été le fantasme d’aucun homme.

Les yeux remplis de larmes, le regard vitreux, Zahira se trouvait dans son lit comme d’habitude, elle s’était terré dans cette chambre qui fut pour elle un cocon contre le monde extérieur mais aussi les autres. Elle voulait rester seule , ne pas voir ses parents qui lui demandaient inlassablement si elle se sentait lieux, voir le roi interagir avec des espions afin d’avoir des nouvelles de l'avancées des troupes mais aussi cette atmosphère pesante qui régnait dans cette demeure.

Un bruit fit sortir Zahira de ses pensées, en regardant qui venait d’entrer sans même avoir frappé à la porte, elle vit le roi Moulay en personne, ce dernier avait le teint livide, les yeux rouge , il paraissait nerveux et mal à l’aise. Zahira avait également vu ses parents les yeux remplis de larmes rentrer dans la pièce, ils se tenaient prêt comme si leur rôle était de la réconforter . Elle avait comprit lorsque Jafaar avait ouvert la bouche, il lui avait annoncé la triste nouvelle, Zaïr et sa troupe avaient été  prise au piège , certains alliés avaient retournés leur veste .

La douce marocaine se mit à crier, c’était une souffrance incommensurable, elle avait l’impression qu’on pressait son coeur, que toute son âme avait été englouti dans le néant . Elle avait eu mal , ses parents avaient essayé de la calmer en vain , c’était impossible , Zahira s’était levé puis dirigé vers la salle de bain afin de rester seule.

Trois jours s’étaeint écoulés depuis la terrible annonce, Myriam la servante jubilait, elle essayait de provoquer Zahira , mais en voyant son état de léthargie elle se ravisa . On ne bat pas quelqu'un qui est déjà à terre et qui avait l’air d’être au bord de la mort. La douce épouse du seigneur de la guerre n'avait depuis rien mangé , elle ne voulait avaler aucun aliment car pour elle c'était comme trahir son époux, elle n’avait envie de penser à rien d’autre . Le roi Moulay était comme elle sauf qu’il ne le montrait pas, il devait prendre soin de l’épouse de son cousin mais lui même n’arrivait pas à se sortir de cette culpabilité qui pesait sur lui . Zaïr avait tant changé il aspirait à un agrandissement de sa famille , ce dernier lui avait confié vouloir devenir père d’une douzaine de bébés avec la douce Zahira . Malheureusement , son souhait n’allait jamais pouvoir se réaliser.

Six jours plus tard

Depuis l’annonce de la mort de Zaïr , son épouse était devenu de plus en plus malade, le roi Moulay la forçait à manger et en douce la sawanaise préférait se faire vomir,elle ne voulait pas manger , elle avait envie de s’éteindre et n’avait que des idées noirs en tête. Ses parents avait essayé de la sortir de ses idées sombres sans succès . Zahira voulait qu’une chose, rejoindre l'homme qui l’avait aimé à la folie, qui lui avait donné de l’affection, de la tendresse , son regretté  époux auquel elle n’avait jamais dévoilé ses sentiments .