Chapitre 26

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Il n'était  plus présent  dans leur vie et pourtant grâce  à son amour, Zahira,son fils, les gardes ainsi qu’ Abbés avaient  pu entrer à Sawan.

Zair était  son premier amour, son sauveur  et même dans l'au delà il veillait sur elle, le sceau que Jafaar leur avaient  donné n'avait pas servi au final car la douce sawanaise était connu de tous.

Elle qui avait souffert  de l'absence de son époux, meurtri par  cette guerre qui lui avait tout pris, la douce sawanaise avait dû affronter  de terrible épreuves de la vie, rien n'était facile pour elle et pourtant à  Sawan, Zahira avait l'impression que les complications et le danger se trouvait  derrière elle.

Lorsque la charrette  franchit enfin sawan, Zahira comprit  comment les gardes l'avaient reconnu.
Les larmes aux yeux elle se mit à  regarder l'impressionnante peinture la représentant . Cette peinture  se trouvait sur une bâtisse blanche dans laquelle les armes de la petite armée de sawan y étaient  entreposés.

Elle ne fût pas la  seule impressionné par ce portrait. Les gardes qui étaient  assignés à son service avaient eux aussi regardés cette peinture  la représentant, habituellement c'étaient la monarchie qui se trouvaient  sur un bout de toile .

Abbes quant  à lui était impressionné par l' amour de ce peuple envers cette jeune  femme, il avait pu lire du respect mais aussi de l'admiration dans les yeux des gardes qui s'occupaient  de protéger la frontière sawanaise.

Il eu un léger  sourire en se disant  qu'ici, Zahira, Zakhir ainsi  que lui même allaient être protégé  de cette terrible guerre.

.....

-tous les peuples alliés  vous connaissent. Zahira, vous êtes  l'épouse du seigneur de la guerre, leader des armés rebelles, cousin du roi Jafaar  Moulay. Votre époux à fait un homme venant de sawan vous dessiné selon la description physique  qu'il avait fait de vous. Par la suite, tous les alliés à la quête du véritable roi du Maghreb ont reçu une missive écrit par le seigneur  Zaïr en personne. Cette dernière était accompagné d'un petit portrait vous représentant.

Zahira tournait dans le lit qu'elle  occupait, Zakhir lui dormait profondément, le sourire  au lèvre comme si la guerre n'existait pas et qu'il n'avait  jamais eu à affronter cette précarité avec sa maman.

La douce  sawanaise était  dans cette pièce ravagé  par l'absence de lumière permettant  de mieux éclairer la chambre.

Les bruits  des criquets berçait la pièce, Zahira essaya de se calmer  avant de se recoucher.
Abbés  lui se trouvait  dans la chambre voisine, il repensait à  la rencontre avec le chef du peuple sawanais . Cet homme âgé de la cinquantaine  paraissait très admiratif voir trop envers la belle sawanaise.
Le cousin du faux seigneur de la guerre essaya de se calmer car il n'était  rien, son visage qui autrefois conquis toutes les femmes était devenu son point faible, de beau il était   devenu monstrueux.

Rien que d'y penser ,les larmes  lui vient au yeux, Mohammed lui avait tout prix, comment pourrait il lui dévoiler un jour son véritable  secret.

Abbes était  le nom du faux seigneur  de la guerre l'homme que Zair avait sauvé. Ça  lui avait coûté une longue
convalescence mais aussi cette prise  de décision. Le seigneur de la guerre ne voulait plus être  lui, la souffrance qu'il éprouvait à chaque fois qu'il regardait  son reflet était lourde sur son mental. Il avait l'impression de recevoir  des coups de poignards en pleins coeur, l'homme d'avant avait changé, Zahira son amour méritait  mieux,un homme bon,puissant et beau qui allait accepter et aimer Zakhir comme si c'était le sien.

Au départ Zair avait  été surpris, son fils était  son portrait craché mais aussi  sa fierté, il avait réussi à voir le fruit de leur amour, content,fière  mais en même temps triste, le seigneur de la guerre avait comme été chamboulé par la  rencontre avec son fils.

En fermant les yeux, Abbés  sous la véritable identité de Zair eu une pensée pour la femme qu'il  avait aimé dès le premier regard, le calme laissait son esprit divaguer  sur un avenir incertain. À sawan, le seigneur de la guerre pouvait réfléchir sans entendre les bruits  des rapports qu'entretenait l'homme qui lui devait la vie, le véritable Abbés avec la maîtresse de ce dernier.

Parfois Zair avait  même cru devenir fou, il avait eu l'impression  d'avoir trompé son épouse alors qu'il était alité. Le seigneur de la guerre avait juste  eu la poisse que la chambre qu'il occupait soit près de celle d'Abbés et de l'ancienne maîtresse  de ce dernier.

Zair  sourit en faisant  ce doux rêve, celui dans  lequel sa femme attendait un autre enfant  et son Zakhir lui disait à quel point il l'aimait.

👑Le Seigneur  de la Guerre Et Elle 👑Tome  1  Et 2(Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant