👑Le Seigneur de la Guerre Et Elle 👑Tome 1 Et 2(Terminée)

Chapitre 28

Le temps, ce phénomène météorologique et chronologique avait beaucoup  joué dans la nouvelle vie de Zahira . A Sawan, depuis leur arrivée, il ne faisait que pleuvoir, comme si le ciel  lui même se lamentait sur le sort de la famille du seigneur de la guerre.
La pluie faisait rage, les terres étaient  gorgée d'eau, la rivière coulait plus fort, mais  aussi ce peuple décida de rester confiner chez eux, les enfants  restaient auprès de leur famille et les parents essaient quant à eux  de tuer ce temps qui s'écoule lentement. La vie devient monotone, se lever, aller manger, rentrer les animaux, aller chercher du bois puis  rentrer. Ce quotidien était celui des patriarche de famille, ces derniers avaient pour la plupart des fermes où des exploitations, ils devaient  souvent dégager les animaux de la boue qui commençait à les piéger dans cette terre.
La vie de Zahira  était un peu différente, cette dernière profitait de ce temps pour rester auprès de son fils, profiter des moments de paix et tranquillité car elle savait qu'un moment où à un autre, leur vie allait littéralement être bousculée. Cette guerre était loin d'eux et pourtant ils se trouvaient être les principaux intéressés.

Lié au légitime roi du Maghreb faisaient de son fils et elle des ennemis à la couronne .Le temps, celui qui faisait du jour précédent un jour passé  était ce que redoutait le plus Zahira.
Plus les jours défilaient et plus elle voyait  son fils être proche de ce dénommé Abbes. Cet homme était trop proche  de son fils, elle détestait voir Zakhir près de cet étranger, elle avait l'impression qu'il volait la place que devait avoir Zaïr dans la vie de leur fils.

En parlant de ce dernier, la douce sawanaise vit son fils se lever du  lit afin de se diriger vers la porte. Le matin, Zakhir avait une habitude bien à  lui. Il aimait réveiller son ami, l'homme qu'il admirait tant, le savoir près de lui était  un bonheur intense. Il ne comprenait pas, c'était plus fort que lui, il n'arrivait pas malgré les remontrances de sa mère à  s'éloigner d'Abbes.

Abbes était trop intriguant, Zakhir aimait le voir froncer les sourcils lorsqu'il écrivait des lettres et les jetaient dans cette rivière.  

Chaque jour il apprenait qu'être silencieux lui permettait d'être invisible aux yeux des adultes, il pouvait les espionner comme bon lui semble. Ce qu'il adorait faire c'était d'emprunter les lettres d'abbes, il avait caché plusieurs brouillons dans le coffre en bois où sa mère avait rangée quelques vêtements que les sawanais leur avait donné.

Abbes ne se doutait pas que son secret  était en danger au contraire, chaque jour il profitait de ce temps pluvieux afin de poser sur ce rouleau à  papier son ressenti face à sa nouvelle vie,mais aussi sa plus grosse crainte :l'oublie.

Pour sa femme et son fils il n'était rien, un étranger était le mot requis dans ce genre de circonstance et pourtant toute son être voulait être plus qu'un inconnu pour sa propre famille.  Le seigneur de la guerre rêvait de retrouvaille, de baiser doux mais aussi intenses avec son épouse, pouvoir la sentir, la caresser. Fou, il devenait de plus en plus obsédé par son épouse, chaque nuit il rêvait de dormir auprès d'elle, de lui faire l'amour avec tendresse, les nuits devenaient ses moments les plus terrible car son âme le tourmentait comme un tortionnaire près de sa proie. Sa conscience lui hurlait de récupérer sa femme, son épouse était si près de lui et pourtant il devait se contenir et jouer à cette comédie car en vérité il avait peur, peur qu'elle  le rejette où pire qu'elle le haïsse pour son mensonge, il préférait garder ce secret jusqu'à sa mort.