La forêt entièrement dévastée, du sang sur le sol formant petit à petit des ruisseaux. Le clan presque dévasté. L'ère des grands dragons était finalement révolu. Il ne restait plus que ton oncle,grièvement blessé , ton frère et toi.
À bout de souffle, ton oncle se tourne vers toi et ton frère :
- Les enfants vous êtes les derniers représentants de notre peuple. Cachez-vous dans la montagne. Préservez notre héritage.
- Mais mon oncle qu'allez vous faire ?! Vous ne pourrez pas tous les retenir dans votre état ! S'exclama ton frère.
- Je les retiendrai suffisamment longtemps pour que vous mettez à l'abri. Protège ta sœur. Elle est la dernière fille du clan, la dernière à pouvoir enfanter des enfants digne de notre lignée.
Ton frère acquiesce non sans chagrin, t'attrape par le bras et t'emmène dans la montagne, vers une grotte. Le dernier rempart contre les inquisiteurs et les chevaliers venus terrasser les dragons pour la gloire, l'argent et la purification de ces terres qu'ils pensent les leurs. Après avoir traverser un long tunnel étroit, vous arrivez dans une immense salle remplit des trésors accumulés par vos ancêtres.
Ton frère et toi êtes à bout de force. Vous vous êtes battu corps et âme pour votre clan mais cela n'a pas suffit. Vous pansez mutuellement vos blessures mais après seulement quelques minutes de repos, vous entendez les psaumes purificateurs des inquisiteurs et les cris des chevaliers arrivant dans la grotte. Ton frère se retourne alors vers toi, le regard désespéré.
- Sœurette, il faut que tu crées ton bouclier. Sous la forme que tu lui donne, ils ne se douteront pas à une attaque-surprise de ta part.
- Grand-frère même avec une attaque-surprise on ne pourra pas les battre !!! ils sont trop nombreux !
- Fais ce que je te dis !!!
- Mais réfléchis deux second-
- Je t'en prie... fais moi confiance... dit-il avec son regard mêlant désespoir et tristesse.
Après quelques secondes de réflexions, tu acquiesce à contrecœur. Créant donc à l'aide des écailles sortant de ta peau, ton bouclier autour de toi qui à la forme d'un énorme œuf à écailles noir. Tu t'apprêtes à exécuter le plan de ton frère, mais c'est alors que tu commence à ressentir un froid inhabituel. C'est alors que tu comprend. Ton frère n'avait pas l'intention que tu te batte. Il avait décidé de te préserver du combat et du temps par son souffle de glace.
- Désolée sœurette. Mais je refuse de te voir mourir. Quand tu te libérera de la glace j'espère que tu vivra à une époque où tu sera libre de faire ce que tu souhaites.
- Non ne fais pas ça !!! Je veux me battre !!! hurles-tu en essayant de te libérer. Mais le froid t'engourdis et commence à te plonger dans un profond sommeil. Tu ne peux que voir ton frère et entendre ses dernière paroles.
- Je t'aime sœurette fais bien attention à toi dans ta prochaine vie. Déclare-t-il avant de s'engouffrer dans le tunnel et d'y créer un éboulement empêchant tout ennemis d'atteindre la salle.
Le froid t'engourdis de plus en plus et tes yeux commencent à se fermer malgré toute la force que tu te donne pour les garder ouverts. Les bruits de la bataille au loin s'étouffent. Ils ne sont désormais que de simples murmures. Puis le silence. Un long silence qui te semble interminable.
Le temps passe, les époques défilent. Sans même que tu ne t'en rende compte. Seule l'obscurité, le froid et ce foutu silence te tiennent compagnie. Tu es dans ce cocon de glace depuis si longtemps, que tu ne sais même plus si tu es encore vivante ou morte. Puis un jour, ce froid qui a toujours été là, commence à disparaître. Laissant place à la chaleur d'un feu doux devenant de plus en plus chaud. Mais tu es encore trop faible pour sortir de ton œuf. Tu n'entend que des murmures d'une langue que tu ne comprend pas. La chaleur avait disparu tu t'apprêtes à te rendormir.Tu sens alors que tu es transportés ou du moins qu'on transporte l'œuf dans lequel tu es, sans qu'apparemment on ne se doute de ta présence. Après plusieurs heures de transport, le silence que tu déteste tant est revenue avec son ami le froid. Cependant, il ne fait pas si froid et quand tu te concentre, tu entend des bruits étranges mais cela te suffit. Tu comprend que c'est la fin de cette enfer interminable. Tu décide donc de percer enfin cette coquille exiguë et de retrouver ta liberté.
Tu sors enfin non sans peine de ta petite prison. L'endroit où tu te trouve est étrange. C'est une pièce presque entièrement blanche. Serait-tu au paradis ? Non la pièce serait irradié de lumière or là , elle est complètement sombre. Et qu'est-ce donc ces étranges machines faites de métal ? (C'est un labo au cas où vous ne comprenez pas). Peu importe. La seule idée que tu as en tête c'est de sortir d'ici. Tu te dirige donc vers la seule source de lumière qui donne visiblement accès à l'extérieur, mais protégée par un étrange mur transparent. Tu t'approche et examine cette chose.
- Mmmh... Ça n'a pas l'air d'être très épais... ça ressemble aux vitraux des grandes églises... pense-tu.
Tu reviens donc sur tes pas, prend une de ces machines en métal et la balance de toute tes forces et crée ainsi une ouverture. Tu te tiens près du bord. L'air est frais mais vivifiant. Tu t'apprête à utiliser ton pouvoir pour te transformer mais tout ton corps te fait atrocement souffrir. Les ailes suffiront. C'est seulement pour atterrir en douceur et de toute façon il vaudrait mieux ne pas attirer l'attention. Tes ailes sortent difficilement de ton dos et la douleur est intense. Tu évalues la distance entre le sol et toi et tu te laisses tomber. Une fois en bas, tu tente non sans peine de cacher tes ailes en les rentrant dans ton dos. Une fois fait, tu t'apprête à explorer cette étrange monde dans lequel tu es arrivée mais tu remarque que tes vêtements ressemblent plus à des guenilles qu'autre chose. Tu décide de te déshabiller et d'utiliser ta peau de dragon en une grande cape.
C'était ta petite fierté ; parmi tous les membres du clan, tu était celle qui maîtrisait le mieux ton pouvoir. Tu avais réussi à trouver d'autres fonctions que la métamorphose à partir du simple fait de contrôler ta peau. Ceci étant fait, tu sortit de la ruelle qui était heureusement vide, essayant de rejoindre un endroit plus spacieux pour découvrir et t'adapter à ton nouvel environnement. Tu te dirige donc vers le bout de la ruelle où la lumière et le bruit sont plus fort. À ta plus grande stupéfaction, tu y découvre une place gigantesque aussi lumineuse et peuplée qu'en pleine journée, des tours s'élevant dans le ciel, des machines de métal qui roule, des tableaux avec des personnes qui bougent à l'intérieur et des minis soleils sur tout les murs. Un spectacle haut en couleur qui t'abasourdis. Plus étonnant encore, tu constates que la plupart des gens ne sont pas humains. Tous ou presque possèdent des cornes, des queues, des ailes, des griffes et qu'ils côtoient sereinement les humains.
La foule est tellement dense que tu ne fais pas attention lorsque tu es bousculée violemment par un garçon au cheveux blond et au regard de braise. Il te hurle dessus des mots que tu ne comprend pas et continue son chemin.
« Visiblement les abrutis ne sont toujours pas une espèce en voie d'extinction »pense-tu en grommelant. « mais une chose est sûre. Je ne connais pas cette langue ». Tu t'assieds donc sur un banc près de toi, observes et écoutes pendant une heure... puis deux et jusqu'au petit matin... mais cela ne suffit plus. Tu a compris les bases mais il te faut passer à quelques chose de plus complexe. Tu décide donc de te lever et passe par une petite ruelle pour adapter tes vêtements à ton environnement. Tu ressemble à s'y méprendre à un voyou. Avec un haut large et épais dotés d'une capuche, d'un pantalon large et de bottes quoique pas très convaincante mais cela suffira amplement. Tu erre donc dans les rues sans trop savoir quoi chercher. Jusqu'à arriver devant ce qu'il semble être une bibliothèque. Une fois rentrée dedans, c'est là encore la stupéfaction. Le bâtiment regorge de livres qui sont à la portée de tout le monde. À ton époque les livres étaient rare et aussi précieux que les bijoux. Cette époque est définitivement très avancée. Après moult recherches intensives, tu découvre plusieurs livres écrit avec des mots que tu reconnais te permettant ainsi d'apprendre la langue et les uses de ce pays qu'est le Japon. Tu y découvre également toute les époques que tu as traversé sans t'en apercevoir et l'origine de cette mixité inter-espèce. Il s'avère que pour des raisons inconnues, 80% de la population mondiale est dotée d'un "alter". Une capacité paranormale plus ou moins unique à chaque personne, ceux qu'ils leur permettent de faire des prouesses jusque là surhumaine. Malheureusement, les civils ont interdiction d'utiliser leur alter sur la voie publique. Seule les héros, sorte de grands justiciers, sont autorisés à les utiliser. Un lieu revient en particulier dans les livres, l'académie Yuei. Une école qui apparemment te permet de devenir un héros.
Ta destinée étais donc tracée. Tu allais rejoindre la prestigieuse académie Yuei.
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Voilà premier chapitre terminé!!! l'introduction est très longue j'en suis désolée... J'aime donner de la valeur aux personnages que je crée pour que le lecteur/lectrice puisse mieux les imaginer. N'hésitez pas à voter si vous avez aimé, à commenter et à dire si cela vous plaît ;)
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Katsuki Bakugô X Reader | Orgueil et préjudice
FanfictionUne fanfiction dont TU es l'héroïne dans l'univers de My Hero Academia de Kōhei Horikoshi. Après une bataille sans merci qui a ravagé tout ton clan, tu es prisonnière de la glace et du temps qui t'amèneras vers une autre époque que la tienne où tu r...