Jonathan Byler était jaloux de Kalie Cole, sa voisine d'en face. Il la détestait. Pendant presque deux ans, il l'énervait, se moquait d'elle, lui faisait des coups bas. Un vrai gamin en son genre. Mais Kalie ripostait, elle ne se laissait pas faire...
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Ma proposition n'était pas débile au contraire, je savais exactement comment faire pour que je fasse cette course à la place de Kalie qui elle, restait toujours bouche bée face à cette proposition, ou c'était peut-être dû à la peur ? Enfin bref, quelle que soit la raison, je devais faire cette course à la place de Kalie. Le patron comptait sur moi, tout le monde comptait sur moi. Je ne devais pas les décevoir.
— Ne fais pas cette tête, dis-je, voilà ce qu'on va faire, tu vas mettre la combinaison puis ensuite, tu vas descendre voir l'état de ta voiture. A droite du garage il y a une porte et tu m'y retrouveras.
Puisque je n'entendais aucun son sortir de sa bouche, je repris :
— Tu es toujours avec moi ?
Elle soupirait, signe qu'elle était encore connectée et souffla :
— Donne-moi ça qu'on en finisse.
Je lui donnais la combinaison et attendis qu'elle se change, mais bien sûr qui dit Kalie dit une personne extrêmement agaçante.
— Qu'est-ce que tu attends pour t'habiller ? interrogeai-je.
— Tu peux te retourner ? Je tiens à mon intimité, dit-elle, en rougissant.
— Mais, c'est mon corps Kalie, lui fis-je remarquer.
Elle n'était pas prête à en démordre donc je sortis de la pièce, bredouille.
— Ah, les filles, marmonnai-je.
— Je t'ai entendu !
J'avais l'air débile d'attendre ici mais du moment que personne ne remarquait ma présence ça m'allait. Et c'était pile-poil à ce moment que Strep, mon concurrent qui avait gagné la course précédente passa devant moi et je priais tellement fort pour qu'il continue son chemin et pourtant on pouvait dire que la chance et moi ça faisait deux. Aussi qu'est-ce que j'espérais ? Mon plus grand concurrent voit une fille attendre devant la cabine de Scars, donc son concurrent à lui. Toute cette histoire était vraiment compliquée à digérer, mais peu importe Strep s'avança de plus en plus vers moi, je devais garder mon jeu. Coûte que coûte.
— Dis donc ma jolie, je ne t'avais jamais vu ici, qu'est-ce que tu fais là ?
— Ma jolie ? Nan mais tu l'as vu ?
— Pardon ?
Strep, de son vrai nom Strepsil... Blague mise à part, son vrai nom était Jacob, mais il n'en était pas fan à cause de la réputation de loup-garou que lui donnait ce nom. Surtout qu'il ressemblait vraiment à Taylor Lautner, oui bon il avait des cheveux plus gras plus fin et plus long et son corps était rempli de tatouages plus violent les uns que les autres. Enfin, le parfait cliché du type balaise. Mon silence se faisait long et je devais donc trouver un truc à dire.
— Je m'appelle... Elena.
Oui, bon je n'avais rien de mieux à dire et il ne fallait absolument pas que je lui donne le prénom de l'autre imbécile.
