Epilogue

173 8 2
                                    

Brooklyn

L'avenir est la transformation du mal en bien, c'est entrevoir l'accomplissement de ses désirs et songer à une vie meilleure.

En l'espace d'une année, j'ai réalisé mes rêves les plus fous, parcouru le monde entier, rencontré des personnes sans qui je ne pourrais pas vivre aujourd'hui et la musique m'a, de nouveau, prouver qu'elle était une partie intégrante de moi. J'ai gravi des sommets pour arriver où je suis aujourd'hui et j'ai bâti les choses dont je suis le plus fière à ce jour.

« — Ma chérie, s'exclame ma mère alors que je traverse le jardin pour la prendre dans mes bras. Tu as tellement changé ! »

Cette année, j'ai appris l'importance qu'avait la famille. Ma mère a été un modèle pour moi pendant des années mais elle l'est encore plus maintenant. Elle m'a toujours encouragé dans tous ce que je souhaitais faire. J'aurai pu lui dire que je voulais vivre en antarctique qu'elle m'aurait suivi.

« — J'ai simplement coupé mes cheveux.

— Tu es partie pendant plus de six mois sans revenir une seule fois à la maison, alors laisse-moi te dire que tu as changé, gronde-t-elle en prenant mes mains dans les siennes.

— Brooklyn ! »

Ma petite soeur accourt vers moi, un grand sourire plaqué sur mon visage, et c'est à ce moment que je me rends compte à quel point elle m'a manqué. Ses cheveux bruns ont poussés et lui arrive maintenant au milieu du dos. Elle a comme perdu ses joues de bébés et son regard a muri.

« — Joyeux anniversaire, crie Bethany en me serrant fort dans ses bras. »

Je ferme les yeux tant son étreinte me serre le coeur. Elle a tellement changé en si peu de temps.

« — Tu m'as manqué, avoué-je.

— J'ai beaucoup de choses à te raconter. »

Je ris face à son enthousiasme et me tourne vers ma mère qui vient d'être rejointe par ma grand-mère.

« — Mamie, je suis contente de te voir. »

Je l'enlace et je me sens à nouveau comme si j'avais dix ans. Je me sens comme à la maison.

« — Tu es devenue une jeune femme à ce que je vois.

— J'ai vingt-et-un ans aujourd'hui alors on peut dire que oui.

— Je suis heureuse que tu soies de retour à la maison, annonce ma mère. Combien de temps restes-tu ?

— Quatre jours.

— Tu ne peux pas rester plus longtemps ? Demande ma grand-mère et je secoue la tête.

— Je dois reprendre la tournée. Mais on peut faire pleins de choses en quatre jours, nan ?

— Tu as raison. Nous avons quatre jours devant nous alors profitons, affirme ma mère. »

J'admire le jardin que ma mère a décoré spécialement pour l'occasion tandis qu'elle va préparer la table. Elle a suspendu des lumières un peu partout et a accroché quelques guirlandes lumineuses pour éclairer la terrasse. Le soleil se couche en même temps que les invités arrivent. Pour mon vingt-et-unième anniversaire, ma mère a insisté pour inviter mes amis et ma famille a passé le week-end, ici, à Los Angeles.

« — Laisse-moi t'aider, dis-je à ma mère alors que j'entre dans la cuisine et lui prends le saladier des mains. »

Elle m'attrape le bras et son regard s'arrête sur ma main. Je la regarde suspicieuse :

BROOKLYN (s.m)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant