« Pourquoi tu n'est pas comme les autres ? »
Cette question m'avait échappé. Mais c'est vraie, cette fille ne ressemble n'y à Mireille, n'y à Erna et encore moins à Marianne. Elle a toujours une réplique en stock, me tient tête, ne m'obéit pas même sous la menace et n'est pas superficielle. Elle est intelligente, discrète mais sait ce défendre. Son caractère est différent, elle ne ressemble a personne. Ophélie semble déboussolé par ma question et se mord la lèvre inférieur. Je trouverais ça presque mignon si ce n'était pas elle, mais là, on parle d'Ophélie Wank.
- Je ne vois pas de quoi tu parle...
- Oh que si, répliquais-Je.
Elle reprend son masque habituelle munit de son air froid et autoritaire.
- Être comme tout le monde rendrait les choses beaucoup moins amusante. Et puis, je ne vois pas ce que tu veux dire, je me considère comme les autres. Je n'ai rien de différent, tu te fais des illusions.
Alors elle n'a pas remarquée qu'elle avait quelques choses de spéciale qui l'a rend unique ? Pourquoi est ce que je pense à ça moi aussi ! Pourtant, tout ça me trouble. C'est vraie, ici, toute les filles passent leur temps à se faire belle et rire entre eux en critiquant les autres. Elles essayent pour la plus part de devenir ma favorite dans l'espoir de pouvoir apparaître à mes côtés pour avoir l'air « cool » et ne connaissent n'y la franchisse, n'y le naturelle. Hors, Ophélie me tient tête et ne veut pas apparaître à mes côtés, au contraire, elle me fuit. Elle est d'une franchise déconcertante, elle ne passe son temps à se maquiller et reste au naturelle. De toute façon, elle est beaucoup plus belle au naturelle. A ce songe, je m'octroie une claque mentale. Je l'avoue juste que j'aime bien son caractère et son comportement.
- Tu comptes resté planté là longtemps ? Lache t'elle froidement.
Je reporte mon attention sur elle.
- Aussi longtemps que je le voudrais.
- Alors c'est moi qui part.
- Attends, tu vas allez aidez Mireille à la plonge avant de venir nous servir nos commandes, ordonnais-Je.
- Ne me parle pas sur ce ton ! Je le ferais si j'en ai envie.
- Barnabé, souriais-Je sadiquement.
Elle grogne, se lève et part en direction des cuisines.PDV Ophélie
C'était quoi sa question ? Est ce qu'il me trouve vraiment différente ? Quand il m'a demandé pourquoi je m'étais, je n'ai pas une seule fois décelée une trace de moquerie. Il était sérieux et semblait vraiment curieux. Si ça n'avait pas été lui, j'aurais presque crut croire qu'il s'intéressait vraiment moi. Mais là, on parle d'Oscar Stettner. Le garçon le plus méprisable que je connaisse ! Après avoir terminée ma corvée, j'aperçois Mireille prête à pleurée.
- Mireille ?
Je ne l'avais jamais vu dans cette état. Malgré que ce soit la sœur d'Oscar, elle était sous son contraire.
- J'en ai marre ! Je n'en peux plus d'Oscar, il me traite comme-ci j'étais sa bonne a tout faire !
Je hausse les épaules.
- Tu n'as qu'à partir, rien ne te retiens.
- Tu as raison, soupire cette dernière. J'y réfléchirais.
Je me dirige au bar ou Erna m'interpelle. Je suis sur le qui-vive et serre les poings.
- Oscar veut la même chose qu'hier.
Heureusement que j'ai une bonne mémoire, car sa commande est très vague.
Comme la veille, je lâche avec brusquerie le plateau.
- N'oublie pas l'amabilité, ricane le Chef des pirates.
Je m'apprête à repiquée une de mes phrases dont j'ai le secret mais Jean m'en dissuade en mimant le prénom de Barnabé avec ses lèvres. Je n'ai qu'une envie et c'est de partir loin d'ici. Loin de Timpelbach. Loin de tout. Mais surtout, loin de la bande d'Oscar. Robert c'est mit à entreprendre un tango avec Erna qui l'y a invité sans lui en laissé le choix. Willy se penche murmurer quelques chose à son meilleur ami et me fixant. J'ai un mauvais pressentiment.
- Dit maman, ça te dit une petite danse avec mon ami Willy.
Oh ! Je reporte mon attention sur Le Bras droit du Chef qui m'offre un faible sourire en coin presque invisible. Il croit quoi celui là ?!
- S'en façon, dis-je sèchement.
Je tourne les talons mais quelqu'un me saisit le poignée sans ménage. « Aïe ! ». Je n'ai pas besoin de me retourné pour deviné qui est l'auteur de cette violence. Je tente de dégager vainement mon poignée.
- Lâche-moi Stettner !
- Ce n'est pas parce que tu es la sœur de Thomas que tu es dispensé de m'écouté.
- Mais qui te prendrais au sérieux ? Tu te ment à toi-même avec tes airs de gros dur !
Je sors dehors, je sais que je ne peux pas partir à cause de mon cousin, alors je ne m'éloigne pas trop. Ce manque de liberté m'agace.
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Timpelbach: Le triangle des amours
RomanceQue se serait il passé si Thomas faisait encore parti de la bande d'Oscar durant la guerre et qu'il avait une sœur qui était son contraire ? Une sœur têtu qui tienne tête au Chef des Écorchés et qui fasse tourné les têtes ? Découvrez l'incroyable hi...