Échec

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« J'en profite pour partir »

PDV Oscar
Je n'en reviens pas ! Hier, elle me tient tête, aujourd'hui elle me gifle et demain quoi ? Elle me volera mon trône !? Ah ça non, jamais ! Bon, il est temps que je commence ma mission, mais avec Thomas sur le dos, c'est mal parti. Je me lève.

- Tu vas où ? Demande Wank.

- Quelques part. Willy, tu me remplacera pour la réunion de ce soir.

- Pas de problème, réplique ce dernier en comprenant mon petit stratagème.

Sans plus d'explication, je suis le chemin empruntée par Ophélie. Elle rentre chez elle. « C'est pas vrais ! » Heureusement, elle ressort au bout de quelques minutes munis d'une mallette en acajou. Ophélie lance plusieurs regard inquiet autour d'elle. « Qu'est ce qu'elle cache ? » D'un pas rapide et tendu, elle part se calée sur un tronc mort à l'extérieur de la ville, en plein dans la forêt. Je ne peux m'empêcher de la détaillée. La faible lumière du soleil qui filtre à travers les branches des arbres feuillus éclaire son visage qui, sous ses airs calme, paraît presque angélique. Me tirant de mon examen, Ophélie ouvre soudainement sa malle. Je me penche curieusement pour voir se qu'elle y cache.



Mais.... c'est un violon !





PDV Ophélie
C'est étrange de ressortir mon instrument, je n'avait pas osée y touchée depuis tellement longtemps ! Ce violon avait été conçu par mon père pour mes quatre ans. Je joue l'un de mes morceaux favoris en et posant des
paroles sur l'air. La mélodie me rappel mes parents. Une fois la symphonie achevée, je me lève et range mes affaires. Je m'élance avec assurance dans une rue déserte et vérifie qu'il
n'y ait personne avant de subitement m'arrêter. Je fais volte face.

- Oscar, sort de ta cachette, commandais-je.

Le silence me répond et je suis toujours seule.

- Tu crois que je n'ai pas remarquée que tu me suis depuis la gifle que je t'ai mis ?

PDV Oscar
Mince ! J'étais pourtant sûre d'avoir été discret !  Est ce que se serais mieux que je sorte de ma cachette ? Je soupire, plisse des yeux et me résigne.  Je l'a vois me chercher du regard à l'opposé d'où je me trouve en réalité. Au bout d'un moment, après l'avoir un instant observée avec amusement, je lance :

- C'est moi que tu cherche ?

Vivement, elle me fait face.

- Pourquoi est ce que tu me suis à la trace !? M'agaçais-je.

- Ça ne te regarde pas.

Elle prend un air hautain.

- Au contraire, je suis la première concernée.

Qu'est ce qu'elle peut m'agacé !

- Je ne tolère toujours pas la façon dont tu m'as parlé, signalais je.

Je m'approche d'elle avec assurance.

- C'est dommage, hein ? Réplique Ophélie.

Je la surplombe de toute ma hauteur. Je dois faire la moitié d'une tête de plus mais ça ne paraît pas l'impressionner. Le fait que quelqu'un me résiste de la sorte m'irrite.

- Je serais toi, je ne ferais pas autant ma maline...

- En quel honneur ? Réplique t'elle du tac au tac.

- Peut être du fait je sois le seul qui puisse viré Thomas.

Elle pâlit brusquement et laisse un court instant paraître ses émotions.

- Tu est un abruti de première Oscar Stettner ! Rage t-elle.

Puis comme une voleuse, Ophélie repart sans réclamer son dût. Devant cette scène, un rictus mauvais m'échappe.

PDV Thomas
Oscar nous à donné l'ordre d'embêter les petits, alors on s'exécute. C'est assez marrant à vraie dire. Alors que l'on partait avec Willy, Jean et Philibert, un ballon vient roulé à nos pieds. Hak le ramasse avec dédain. Barnabé arrive en courant vers nous. « Oh non, je ne le sens pas sur ce coup là... »

- C'est un beau ballon ça. C'est dommage, je joue pas trop avec les ballons moi.

Barnabé me jette de vif coup d'œil suppliant. Je détourne ma tête pour ne pas le voir.

- C'est à toi ? Demande Willy.

Mon cousin fait un signe affirmatif de la tête. Mon « ami » insiste.

- C'est ça que tu veux ?

Nouveau signe d'affirmation. Willy baisse les yeux et fixe les pieds de mon cousin.

- Fais gaffe, ton lacet est défait.

Barnabé se penche en avant et Willy lui balance violemment le ballon en pleine tête. Il s'écroule au sol et pousse un crie de douleur muet. Je serre ma mâchoire mais ne proteste pas. Je suis un lâche. Marianne arrive vers nous, furieuse.

- Non mais t'es malade ! Crie t'elle.

Je la contemple de la tête au pied d'un air narquois, pourtant, je sens les battements de mon cœur s'accéléré.

- Oh la, Marianne s'énerve, se moque Willy.

Tout le monde se précipite vers le petit garçon à terre.

- Il a pas eu mal, il a pas crier, la provoque Willy.

Il s'arrête une seconde et reprend :

- Bon, venez les gars,on s'arrache, Oscar nous attend. N'oubliez pas qu'on a une réunion ce soir.

 N'oubliez pas qu'on a une réunion ce soir

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Timpelbach: Le triangle des amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant