Bagarre

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ECLIPSE 10min

PDV Oscar

Ophélie est parti s'installée dans un fauteuil après s'être calmée. Thomas doit la surveillé avec Jean. Je suis troublé. Pourquoi je l'ai aidé !? Surtout elle, elle est tellement agaçante ! Encore plusse que la moyenne. Pour compensé, elle me tient tête. Bon d'accords, je dois avoué que je trouve ça amusant quant elle s'énerve et qu'elle ne se laisse pas faire, mais seulement quand il n'y à pas de témoin ! J'observe la substance transparente de mon verre d'un drôle d'œil. L'odeur qui s'en dégage brûle mes narines. Cette boisson est écœurante mais ça rend bien au près de la bande et Willy en boit, c'est donc forcément bien. Perdu dans mes pensées, je sirote mon verre en manquant de tout recraché à la première gorgé.
- Ça va ? Demande quelqu'un.
C'est Willy.
- Ouais, pourquoi ?
- Ta une drôle de tête depuis hier...
- Sûrement la fatigue.
- Tu ne me cache rien Oscar ? Demande t-il.
« J'ai pas besoin d'un baby-sitter non plus ! »
- Non, tu sais bien que je te dis tout.
- Au faite, change t'il de sujet. On devrait enfermée Ophélie dans la cave avec Barnabé, le temps de la calmée.
Cette perspective me fait frissonné.
- Elle nous ai utile à la plonge, prétextais-Je.
- Il n'y a pas déjà Mireille ?
- Si, mais feignante comme elle est..
Pourquoi je lui donne des explications d'abords !? C'est moi le chef et je fais ce que bon me semble.

PDV Thomas
- Jean, tu peux la surveillé seul deux minutes ?
- Pas de soucis.
Discrètement, je m'éclipse. D'un pas pressée, je me rends dans la cave. Une petite silhouette est allongé, la respiration haletante.
- Barnabé, appelais-Je.
Aussitôt, mon cousin se relève assis et effectue de nombreux geste rapide que je traduis.
« Relâche moi, s'il te plaît. Est ce que les parents sont rentrés ? Et comment va Ophélie, je l'ai entendu crié hier. Je veux la voir. »
- Oui Ophélie va bien mais il est hors de question que tu la voie pour le moment, tu es notre moyen de pression. Non les parents ne sont pas rentrés et je ne peux pas te relâché.
J'esquisse un geste tendre envers lui qu'il rejette avec bouderie. Irrité, je remonte. Ce que je vois me pétrifie. Ophélie est en train de se battre avec Erna sous les encouragements des autres enfants. Je veux intervenir mais Oscar me stop d'une main. Il a l'air fasciné par le combat. Une lueur étrange dans les yeux.

PDV Ophélie
Alors que je suis tranquillement dans mon fauteuil, Erna m'appelle.
- Qu'est ce que tu me veux ? Lançais-Je sèchement.
- J'ai soif, va me chercher à boire.
Je pars dans un rire hystérique incontrôlable.
- Quoi ?! Grogne t-elle.
- Tu crois vraiment que je vais écoutée une lèche botte comme toi ?
Je tourne les talons mais elle m'empoigne fermement les cheveux. Je lui fais face, furieuse.  Je lui ordonne de me lâché. Elle crache à mes pieds avec hargne. « C'est dégoûtant ! ». Une bagarre commence et les autres forment un cercle autour de nous. Super... je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas envie de me battre. Elle tente de me mettre une droite que j'esquive facilement. Je lui mets un coup de genoux dans le ventre. Elle se tord en avant, mais me rattrape la cheville et me fais tombé. Le sol est dur et j'ai l'impressions que mes os craquent tous à l'unisson. Elle veut m'écraser le bras mais je roule sur le sol et lui frappe le tibia. Elle se retrouve à ma hauteur et je lui saute dessus. Erna me retire les cheveux et je la rue de coup. Au bout d'un moment, elle arrête et je me relève, victorieuse. Des taches brunes apparaissent devant mes yeux mais je les chassent en secouant la tête.
- Ophélie ? S'exclame Thomas, ahuris.
- Personne ne me soumettra, point.
Puis je me réinstalle dans mon fauteuil sur le regard étonné des autres.

PDV Oscar
Autant elle peut avoir l'air d'une petite fille fragile, autant c'est une vraie teigne !
Je ressens le besoin d'aller la charrier avec ce qu'il vient de ce passé.
- Alors ? On montre les dents ?
- Je n'ai pas envie de te voir Oscar, va t'en.
C'est l'une des seuls fois où elle m'appel par mon prénom, ça me fait aussitôt comme des électrochocs dans la poitrine. Je reste planté là et elle relève la tête d'un air suspicieux. Elle replace une de ses mèches derrière son oreille.
- Et tu veux ?
- Que tu m'explique.
- T'expliquer quoi ?
- Pourquoi tu n'est pas comme les autres.

Timpelbach: Le triangle des amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant