I love you and I hate you

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« Je relève la tête et constate qu'il y à un tronc d'arbre, mais qu'est ce que... »
Paniqué, j'examine les lieux alentours. Inconsciemment, je me suis rendu dans la forêt. C'est pas vrais ! Je grommelle quelques jurons et décide après réflexion de remettre ça sur le compte de Os...Stettner. Tout es de sa faute, à lui et mon frère ! Comment je vais sortir de là moi maintenant ? Je dois retrouvée Barnabé pour que l'on parte au plus vite, mais impossible de trouvé la sortie. Le soleil commence à ce couché, disparaissant peu à peu derrière l'interminable ligne verdoyante à l'horizon. Le froid me fait grelotté et la faim me tiraille les entrailles, super ! Assise en boule et peloté contre un tronc d'arbre, je repense à mes parents. Tout était si simple avant ! Ma vie se résumait à eux, mon frère et mes études. Mon frère... Thomas me manque, j'aimerais tellement qu'il redevienne celui qu'il était. L'absence de Marianne m'est tout autant pesante, elle était mon pilier.

PDV Oscar
Au bout d'une heure, malgré les vaines recherches des gamins, on a pas recouvré Ophélie. Thomas est dans tous ses états et perd totalement la tête. Il passe de l'énervement au pleuré puis au larme, je ne le reconnaît pas... Quand à moi, je tourne en rond. J'ai hésité à me rendre à la battu mais Willy et moi avons conclus qu'il serait mieux que je reste à l'intérieur. Parfois, j'ai la curieuse impression de ne pas être moi-même. Je grogne et secoue la tête de gauche à droite, je raconte vraiment n'importe quoi des fois ! Vers les dix-neuf heures, elle n'est toujours pas rentré.

PDV Willy
Même s'il ne le dit pas, j'ai bien vu que tout comme Wank, Oscar est inquiet. C'est étrange, on a ratisser toute la ville mais rien. Rien du tout. Ce soir, on mange sur le pouce car les provisions se font rares. Thomas arrive à ma table tel un fou furieux. D'un air lasse, je le fixe du coin de l'œil.
- Il faut que l'on continu les recherches !
Je le regarde alternativement, lui et mon meilleur ami qui mastique un bout de pain et qui ne dit rien, perdu dans ses pensés. J'interviens :
- Il est tard et la mission va bientôt débuté, il faut se reposé.
- Ma sœur est perdue, je ne vais pas resté là sans agir !
Oscar semble se réveillé et frappe ses poings sur la table en bois qui vibre dangereusement.
- Elle a fait son choix !
- Tu m'avait pro...
- Je n'ai rien promis du tout Thomas et si elle se sauve, c'est son problème !
- Marianne avait raison, j'aurais dû l'écouter ! Ce n'est pas parce que tu n'aime pas quelqu'un que tu dois laissée cette personne mourrir dehors !
- Attrapez le ! Ordonne le Chef.
Hélas, il est déjà trop tard. Sans que l'on est eu le temps de réalisé quoi que ce soit, il c'est sauvé à grande enjambée chez Marianne et il y a peu de chance que nous le rattrapions. Traître.

PDV Oscar
« Ce n'est pas parce que tu n'aime pas quelqu'un que tu dois laissé cette personne mourrir dehors ! »
Cette phrase tournait désagréable dans ma tête. Elle n'est pas en danger non plus, il ne faut pas exagéré... non ? Et si elle y était ?
« Ce n'est pas mon problème ! » pensais-Je furibond.
J'ai perdu l'un de mes meilleurs amis, juste à cause de cette idiote ! Vivement, j'attrape une chope de bière et sors du bâtiment. J'ai besoin d'être un peu seul. D'un trait, j'avale ma boisson mais je manque de tout recraché. J'avais complètement oublié que je n'aimais pas ça. Soudain, Jean vient le rejoindre en s'adossant nonchalamment contre le mur, un sourire collé au visage.
- Alors ses recherches ?
Je lui lance un regard blasé, ennuyeux par la tournure de la conversation. On ne pourrait pas parlé d'autre chose dans cette foutu ville !
- Rien !
- Tant mieux, commente t-il.
Je ne peux m'empêcher de le dévisagé fortement mais comme à son habitude, il ne remarque rien et continu :
- C'est vrai quoi, elle est tout le contraire de Thomas ! Elle est chiante et vraiment stupide. Moins elle sera dans nos pattes, mieux se sera ! Ricane t-il sadiquement.
Sans que je ne puisse savoir pourquoi, une immense colère monte en moi. Mon sang ne fait qu'un et je l'attrape par le col. Ce dernier me contemple, apeuré. Pitoyable. « Pourquoi je réagis comme ça moi aussi ? ». Je le lâche et m'éloigne. Je marche longtemps, très longtemps. C'est ma manière à moi de me vidé la tête, c'est comme ça que je faisais avec mon père le soir. Habituellement, je cerne facilement les gens mais pour moi, Ophélie reste un mystère et je trouve ça frustrant. Des bruits m'alerte et je relève la tête, arrêtant de fixer les pieds comme la huitième merveilles du monde. Je découvre alors que je suis... dans une forêt !? C'est une blague !
- C'est quoi ce bordel !? M'irritais-Je.
Un rire nerveux tente à plusieurs reprises de franchir les lèvres que je garde bien fermé. Je distingue alors des sons qui le sont familiers. « D'où est ce que je connais ce bruit ? »
Ah oui ! Ce sont des pleures. A pas feutrée, je me rapproche de la provenance de se vacarme. Une chevelure blonde qui ne m'est pas inconnu réfléchit dans la noirceur des bois. Elle est assise contre un arbre, les jambes recroquevillés contre sa poitrine et ses bras les encerclant. Silencieusement, je continu la progression. Qu'est ce que je dois faire ? Je suis partagé entre... entre quoi d'ailleurs ? Je devrais être sur de ce que je veux bon sang ! Arg, je ne le reconnais plus ses derniers temps. Brutalement, elle se retourne. Comment a t'elle put m'entendre ?
Elle me fusille du regard et sans grande envie, je lui offre un sourire en coin sadique.
Je fais un pas et elle se met à hurler, non mais ça va pas !?
- Ne t'approche pas de moi ?
Attendez, cette fille croit franchement que moi, Oscar Stettner vais lui obéir ? Intérieurement, je ris sans conviction.
- Je fais ce que je veux, je te l'ai déjà dis...
- Non Stettner, tu n'est pas supérieur aux autres, tu comprend ça ? Tu ne vaux pas mieux que n'importe qui d'autre !
Wow, c'est de l'agression à ce stade ? Espère t-elle sans tirée ainsi, je ne pense pas. Je réduis à néant la distance qui nous séparait et m'accroupis à sa hauteur.

PDV Ophélie
Oh non, pas lui ! J'ai besoin d'être seule, de réfléchir. Pourtant, je ressens une pointe de soulagement, je ne suis pas perdue. Soudain, sans y songé, je le pousse avec force. Il bascule en arrière mais m'attrape par les poignées, m'entraînant dans sa chute.

Timpelbach: Le triangle des amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant