Avertissement

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« Faut que tu lâche Thomas, je veux que tu le vire de la bande ! »

Un rictus moqueur se dessine sur ses lèvres tandis que Jean éclate d'un rire franc et que Willy s'appuie contre le mur et m'observe avec attention cette fois.

- Thomas Wank ? Questionne t'il.

- Fait pas l'abrutie, y'a qu'un Thomas dans ton groupe, je réplique agacée.

- Tu baisse d'un ton quand tu t'adresse à Oscar, c'est compris !? S'irrite Jean.

Je m'approche de lui en essayant d'avoir l'air menaçante .

- Déjà, je ne t'ai jamais autorisée à m'adresser la parole, pigé ? Et je lui parle comme je veux.

Il grogne. On pourrait le confondre avec un animal.

- Frappé une gamine comme toi ne me dérange pas, me menace le fils du maire.

- Et ignorer un crétin dans ton genre ne me gêne pas plus.

Jean serre les poings et sépare le peu de distance qui nous éloignait. Il plonge son regard sombre dans mes prunelles chocolat avec intensité. Ses épais cheveux noir et sa peau blanche contraste énormément avec ma chevelure blonde et ma peau dorée.

- Laisse là, intervient Oscar.

Enfin un élan de lucidité chez ce garçon...

- Pourquoi veux tu que Thomas ne fasse plus parti de la bande ? Tu peut rêvé en tout cas. Il fait parti de mes plus intime, confesse leur chef.

- Peut être, mais cela ne me concerne en rien. Si tu ne vires pas Thomas, tu le regrettera amèrement. Je dénoncerais votre cachette aux parents, monterais tes « amis » contre toi et déjouerais tous tes plans !

Willy et Jean éclate d'un rire froid et moqueur tandis que la colère grimpe en moi comme un incendie. Le menacer dans son entre en plein milieu de la nuit n'est pas malin, mais il ne me fait pas peur.

- Puisque tu aime tant ton Saint Thomas, je lui demanderais de te mettre une bonne raclée. On verra si tu es toujours aussi fane.

Durant son long et ennuyeux discours, je réajuste ma robe blanche à motif bleu, refais le noeud bleu de ma ceinture qui entoure parfaitement ma taille et pose une main sur ma hanche droite avec sévérité.

- Tu perds ton temps mon grand, jamais Thomas ne lèverais la main sur moi, même pas si un crétin tel que toi qu'il considère comme son chef le suppliais.

Je vois bien que chaque insulte que je lui sors le rend un peu plus furieux à chaque fois, mais comment faire autrement ? Je le déteste.

- Et pourquoi ? M'interroge t-il en tentant de dissimulé sa curiosité.

- Je suppose que l'on ne joue plus, soupirais-je. Je me présente, je suis Ophélie Wank. La petite sœur de Thomas.

L'ébahissement est lisible sur le visage des garçons.

- Tu... tu es là, commence Oscar.

- Oui, coupais-je sèchement. Maintenant, éloigne toi de lui. Ne lui parle plus et ne le retient plus tard le soir avec tes réunions guerrières.

Je me stop pour recouvrez mon souffle et reprends:

- J'ai été ravie de constatée que je ne me trompais à ton sujet et que les rumeurs sont fondées. Je serais enchantée de ne plus te croisée rodée autour de ma famille à l'avenir.

Sans lui laissée le temps de répliqué quoi que se soit, je tourne les talons et m'éloigne à grand pas.

Timpelbach: Le triangle des amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant