Révélation

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« Il va falloir se battre »
- Ils s'opposent à nous ? On va devenir leurs pires cauchemars ! Ont va bien les matés ! D'après certaines sources, Marianne est leur chef. Nous allons donc l'atteindre personnelle pour les affaiblir !
- Ouais !!!
- Nous allons changé de nom. A présent, nous serons les Écorchés !
- Écorché, Écorchés, Écorchés, écorches ! Acclament les autres.
S'en ai trop. Plusse qu'agacée, je me dirige vers la porte d'entrée. Willy est appuyé nonchalamment contre le mur.
- Tu ne profite pas du spectacle Ophélie ? Sourit il sadiquement.
- Dégage ! Vous me dégoûtez tous autant que vous êtes !
Je ne suis même plus d'avoir sure la force ou même la foie de m'opposer à cette guerre à venir. Non ! J'ai des principes, je dois m'y tenir ! L'air fraie me réveille et re-organise mon esprit. Au bout d'une dizaine de minute, je pose ma joue contre la pierre froide de la bêtise. Une cloche tinte annonçant que quelqu'un sort du Lion d'Or. Je ne regarde pas qui est le nouveau ou la nouvelle venu.
Un raclement de gorge suivit d'un bref rire m'indique son identité. Oscar. Je soupire. Partout où je vais, il est là. Ou bien c'est l'inverse ? Non ! C'est lui. Oh la la, pourquoi je pense à ça ? Moi qui avait mit de l'ordre dans mon esprit...
- Mon discoure ne t'as pas plût Wank ?
Je ne prends même pas la peine de le regardé ou de rentrée dans son jeu de sarcasme.
- Non, il ne m'a pas plut. Comme tout ce que tu fais d'ailleurs.
- C'est pas très gentil ça dit donc !
- Je serais toujours moins mauvaise que toi ! Sifflais-Je toujours le dos tourné à lui.

PDV Oscar
Pourquoi elle ne me prête attention quand je parle !? Tout le monde boit mes paroles en me dévorant des yeux d'habitude ! Elle, elle m'ignore comme ci je n'avais aucune importance ! Moi, Oscar Stettner ! Je m'approche d'elle pour lui dire de trois mot. Au moment où je ne suis qu'à quelques centimètres d'elle, elle se retourne. Sur le coup, Ophélie hoquette de surprise en constatant le peu de distance qui nous sépare.  Agacée, elle lève ses grands yeux chocolats vers moi et m'observe sous ses épais cils noir. Je sent le défis qu'elle me lance. Le même que d'habitude: Celui qui détourne le regard le premier. Cette fois, rien n'y personne ne me détournera de ce duel. La petite sœur de Thomas à peine âgée d'un an de moins que moi semble épuisée et irritée.
- Alors maman, on est énervée ? Riais-Je.
- Je n'ai rien à te dire Stettner. Retourne faire l'abruti devant les crétins de ta bande !
- Moi, un abruti !? Hurlais-Je.
- En plusse de ça, tu es sourd ? Tu parle de guerre alors que tu n'en a jamais vécu ! Des choses bien plus grave se passe dans le monde ! Mais non, monsieur préfère se plaindre de sa petite vie tranquille !
- Mais qu'est ce que tu en sais que je mène une petite vie tranquille, hein ? Sous tes aires d'enfant pourris gâté tu connais rien de la vraie vie donc ne me fait pas la leçon de morale !
Ses yeux se mettent à pétillé, comme au repaire lorsque Erna lui avait évoquée ses amis.
- Oui, je n'en sais rien, tu as raison. Mais sache que j'en connais déjà pas mal sur la vie. Je peux te dire qu'elle ne nous fait pas de cadeau que l'on soit ou non du bon côté.
Elle s'arrête pour respirée un bon coup et de reprendre sa tirade.
- Je ne connais pas ton histoire, peut être est elle géniale ou peut être ne l'est elle pas, je ne peux pas juger ton histoire. Mais, mon passé, malgré qu'il ne soit pas le pire, n'a rien d'un compte de fée.
J'attends silencieusement, je sens qu'elle va me révélée quelques choses que plus tard, elle regrettera de m'avoir avouée.
- Mes parents sont morts et mes souvenirs avec eux sont rares et flous. Des hommes n'ou on emmenés moi et Thomas dans un orphelinat pendant quelques mois et j'avais été séparé de mon frère pendant tout ce temps car il n'était pas dans le même que moi. Là haut, les filles se moquaient de moi et me tapait, c'est même à ce moment là que j'ai appris à me battre. Il y a avait aussi un grand garçon, Théodore, qui passait ses journées à me harcelé et m'embêté. C'était un enfer. Par la suite, mon oncle nous a adopté. Au début, il n'avait pas les moyens de me scolarisé, alors j'aidais et travaillais 9 heures par jour chez des commerçants pour économiser pour y allez. Et enfin, j'ai pus allez à l'école. Je me sentais enfin à ma place et je me suis fait des amis super.
Des larmes se sont misent à coulés. Elle continu.
- Et alors que tout allait pour le mieux, il a fallut que mon frère rejoigne ta bande ! Crache t-elle. J'ai... j'ai perdu Thomas. Ça m'a renvoyé directement à la perte de mes parents. Alors je me suis éloignée de mes amis jusqu'à les laissées. Maintenant, il ne me reste plus que Barnabé.
Je suis tellement plongé dans son histoire qu'à la fin, j'entame moi même le récit de ma vie.
- Je t'accorde que t'as vie n'est pas rose, mais la mienne non plus. Moi, j'ai les souvenirs, mais ça me tue encore plus. Quand j'avais 10 ans, ma mère est morte en me défendant d'un cambrioleur alors que mon père était parti au Lion d'Or. Depuis ce jour, il est devenu froid, distant, sévère et violant, mais seulement avec moi. Parce que comme il l'a si bien répète, elle est morte pas ma faute. Mon père me frappe. Je ne te parle pas des rapports avec ma sœur. Elle me déteste. Mon père l'a privilège et ne lui dit rien et ça me monte contre elle. Je dois faire la plonge tout les soirs et faire la « bonne » à toute les heures de la journée.

PDV Ophélie
En fin de compte, l'histoire d'Oscar n'est guère mieux que la mienne... J'ai envie de le réconforté, mais je n'ose pas. Même si certaine parti de son éducation sont responsables de ce qu'il est devenu et ce qu'il fait, il n'est pas tout blanc non plus ! Mes prunelles n'ont pas vrillées des siennes, je ne veux pas perdre.
- Ce n'est pas de ta faute, ce qu'il sait passé et ta sœur ne te déteste pas.

Timpelbach: Le triangle des amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant