Timpelbach: Le triangle des amours

Sous un nouveau jour

« Ça pourrait tourner au carnage, je préfère qu'elle ne vienne »
Je me mets à courir jusqu'à la boucherie, il ne faut pas que je prenne trop de temps non plus. Alors que je ne suis plus qu'à quelques rue, j'entends des hurlements. « Mais... qu'est ce que ? »
Sans réellement le réalisé, je me suis mis à accéléré le pas, coupant net ma respiration. Willy est en train d'explosé la vitre de la boucherie tandis que les autres portent des masquent et terrifie Marianne et sa bande qui se replie. Voir Marianne dans cette état me fait sourire, je ne l'ai jamais aimé. J'approche impérieusement des Écorchés, torse bombé. Ce n'est pas aujourd'hui que nous perdrons le village. Je tâte dans une de mes poches et y trouve mon masque de la terreur que j'enfile vivement. Je crois apercevoir un petit tentant de s'échapper dans une ruelle. « C'est un cul de sac gamin ». Je me lance à sa poursuite. Le petit observe le mur d'au moins trois mètres et tremblant en me montrant sur son dos, puis se tourne vers moi avec supplication. Mais c'est...
- Barnabé !? Je ne peux m'empêcher de m'exclamer.
Le cousin d'Ophélie est plaqué contre le mur de pierre. Sa cage thoracique se lève rapidement. J'entends des bruits de pas s'approcher de là.
- Oscar t'es là ? Me lance Kevin.
Je regarde alternativement le fils des Wank et le bout de l'entré de la ruelle.
Je me rue sur Barnabé et l'attrape tandis qu'il se débat. « Il ne pourrait pas arrêter de bouger ! ». J'ouvre une poubelle et le rentre dedans en lui faisant un signe pour se taire.
- Oscar ?
- Oui oui, je suis là !
Kevin et Willy débouche dans la rue.
- Qu'est ce que tu fais Oscar ? La bande t'attend, ils veulent te voir mettre le dernier coup sur la vitre.
- Oh euh, je croyais avoir vu un gosse.
- T'as vérifié dans les poubelles ?
Je croise les bras face à son insistance.
- Bien entendu ! Tu me prend pour un idiot ?
- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire !

PDV Barnabé
Je n'ose plus respiré et attend dans le noir. L'odeur est ignoble, ça me pique les yeux. Je tends l'oreille, à l'écoute. Pourquoi Oscar m'a t-il aidé ? Je veux dire, ça me fait plaisir, mais ce n'est pas dans ses habitudes ! Et puis, je suis sur que si ça n'avait pas été moi, il ne l'aurait pas caché. C'est en me voyant que son expression ses modifiés. Il est bizarre ces derniers temps. Peut être se sent il coupable pour Thomas, mais je n'y crois pas trop ! Je me demande comment ils vont avec Ophélie.

PDV Ophélie
Chancelante, je pars en courant chez Marianne en espérant qu'elle soit rentrée. Je me confondrais en excuse plus tard pour ne pas avoir put les aidé. Lorsque que j'arrive devant la grande maison, de nombreux petits sont allongés par terre, essoufflé. Un peu à l'écart, ma meilleure amie discute avec Wolfgang, Mamfred et Charlotte. Hésitante, je m'approche d'eux. A mon plus grand étonnement, Marie' me prend dans ses bras.
- Tu vas bien, souffle t'elle.
- Oui mais ce n'est pas le cas de tout le monde. On est tombé sur Oscar et sa bande juste avant qu'ils ne vous rejoignent. Mon frère a perdu connaissance, il faut que vous m'aidiez à le ramener.
- Thomas ! S'écrie t'elle avec horreur.
Après un temps de réflexion, je demande :
- Où est Barnabé ?
- Je ne l'ai pas vue, je pensais qu'il était avec vous...
Quoi !
- Il faut que je le retrouve !
- Mamfred, Wolfgang, Mireille et Charlotte, allez récupérez Tom. Nous, nous allons retrouvé Barnabé, ordonne mon amie.
- Je veux venir avec vous, proteste Charlotte.
- Bon d'accord.

PDV Charlotte
Où est Barnabé ? Pourquoi n'est il pas avec Ophélie ? J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé. La peur me ronge les entrailles et je tords nerveusement mes mains. J'inspire un bon coup à plusieurs reprises pour tenté de me calmé.

PDV Oscar
S'avait, j'ai brisée le dernier bout de verre de la boucherie de mon père. Étonnement, ça ne m'a pas apporté la satisfaction espéré. Malgré que je hais mon père qui ne m'apprécie pas, ma mère aimait beaucoup ce commerce. A vraie dire, elle en était fière. C'est Willy qui a eu cette idée, et il a l'habitude d'en concevoir des bonnes. Pourtant là... je ne sais pas.

PDV Willy
En détruisant la boucherie de son père, Oscar vient de démontré à tous les enfants du village que les parents sont de l'histoire ancienne. Pourtant, j'ai un arrière goût dans la bouche, gâchant mon sentiment de victoire. J'en viendrais presque à croire que je ressens de la culpabilité. Envers qui ou quoi, aucune idées. De toute manière, c'est impossible. Dès l'instant où la rumeur de mes anciens amis, qui d'ailleurs c'était avéré fondé, m'on dit que ma mère était une fille de joie, je n'ai plus eu de quelconque sentiment encombrant. Ce jour là, les gars mon passé à tabac car leur père trompait leur mère avec la mienne. J'aurais probablement été hospitalisé si Oscar n'était pas intervenu et ne m'avait pas aidé. C'est à ce moment précis ou en me fixant droit dans les yeux et en me disant « Viens, moi je m'en fou des autres » que l'on est devenu ami. Ce jour là, la honte, l'humiliation et la douleur ressentit m'ont fait me promettre de ne plus avoir de sentiment. J'ai également compris que l'amour fait mal et que moins l'on n'en ressent, mieux on vas.

PDV Ophélie
Silencieusement, telle des ombres passagères, nous approchons de la « scène de crime ». Les Écorchés y sont toujours, fêtant leur victoire. Ce sera la seule qu'ils auront à célébré ! Parole de Wank ! D'un coup d'œil circulaire, je cherche une petite tête blonde familière. Je ne le vois nulle part, peut être n'est il pas là.
- Il est sûrement ailleurs, décrété Marie'
- Non, assure Charlotte, il est là !
- Comment peut tu le savoir ?
- Je le sens c'est tout.
Je comprends parfaitement ce qu'elle veut dire, ce genre de chose ne s'explique pas. Pourtant, alors que Marianne insiste pour que nous portions nos recherches sur un autre secteur, un bruit fracassant attire l'attention générale. Willy ordonne à Jean et Philibert d'allez voir, sous le regard attentif du Chef. Tapis dans l'ombre, nous patientons.
- Oscar, on a péché un beau poisson ! Ricane le fils du maire.
Alors que je me penche un peu plus pour observé, les deux garçons reviennent en tenant fermement Le Bras de mon cousin. C'est pas vrai !