Chapitre 10 :

304 47 0
                                    

Salut tout le monde ! Déjà, je tenais à vous dire un grand merci parce que nous venons de passer officiellement (je sais que ce mot ne sert à rien, mais je tenais à la prononcer parce que cela fait classe) la barre des 1k de vues. Ce qui est une drôle de coïncidence, parce qu'il se trouve que pour le tome 1, c'était aussi au chapitre 10 que l'on a passé la barre des 1k de vues. Donc encore un grand merci à vous et j'espère que l'histoire vous intéressera encore.

 Après les nombreuses péripéties parvenues à l'entrée de la galaxie BREVET, Alice la cosmonaute se permet un petit moment de répit avant de repartir de nouveau à l'attaque. Maintenant, elle doit faire face à la planète FRANÇAIS-RATS-DE-MAREES ! Une planète très dangereuse avec ses plus de 500 météorites qui portent le nom de CONJUGAISON-PUNITION et sa couche de gaz toxique d'ORTHOGRAPHE-GRAPHEUR ! Comprenant qu'elle ne pourrait pas passer sans se battre sur cette planète, Alice sort une arme redoutée de tous, je parle bien entendu du PLUS-QUE-PARFAIT-TU-MEURTS et réduit à néant la planète.

Mais fonce à toute vitesse sur Alice, une planète gigantesque du nom HISTOIRE-MANOIR, qui hante depuis des générations avec ces fantômes du nom de JEANNE-D'ARC-LA-SOURDE ou bien encore LOUIS-CROIX-V-BATON (clin d'œil au sketch des inconnus). Heureusement, Alice à toujours sur elle une bombe qui se prénomme MARIE-ANTOINETTE-FAIS-SA-TOILETTE qui détruit la planète.

Et quel fut le soulagement d'Alice de voir la fin de la galaxie BREVET et surtout l'entrée d'une magnifique galaxie du nom de VACANCE !

À suivre dans le prochain épisode... 

AH NON ! Tu n'as pas intérêt de faire ce genre de discours à chaque début de chapitre juste pour raconter toute ma vie et qu'après je n'ai plus absolument rien à dire à cause de toi. C'est déjà la deuxième fois que je me retrouve comme une conne à ne plus savoir quoi dire. Il y en a marre ! C'est moi le personnage principale merde, pas toi.

 Ce n'est pas ma faute si je suis largement plus intéressant que toi, Alice. Il fat savoir accepter ses défauts.

Oh, c'est bon, je ne veux plus t'entendre, toi et tes commentaires qui puent la noix de coco.

-Alice vient mettre la table, hurle la voix de ma mère depuis les escaliers.

Tout en poussant un long soupir d'ennuis j'éteins mon ordinateur et court rejoindre ma mère à la cuisine. La table mise correctement, Samira sort enfin de la salle de bain et nous rejoins pile à temps pour déguster la salade.

-Et sinon... Commence ma mère visiblement mal à l'aise... Tout se passe bien avec Mathieu ?

Je faillis recracher ma feuille de salade devant le regard de ma mère qui fait mine que tout va bien. Alors que depuis la fois où je leur ai annoncé que je fréquente un garçon de mon âge, Samira et ma mère me surveillent en permanence. Et quand je dis en permanence, je veux dire TOUS LE TEMPS !

Dès que j'attrape mon téléphone ou que je réponds à un message elles me lancent en mode l'air de rien : « Il va bien Mathieu ? Tu passes le bonjour à Mathieu ? C'est quand la prochaine fois que tu vois Mathieu ? Où ? Quand ? À quelle heure ? Vous allez faire quoi ? Il a quel âge ? Il aime quoi ? ». J'ai l'impression qu'elles sont détectives privées et qu'elles sont à la recherche de la moindre info sur lui. Quand les filles sont là, elles leur demandent ce qu'elles pensent de Mathieu et si elles le connaissent depuis longtemps. À la fin, j'ai bien l'impression qu'elles savent plus de chose que moi sur Mathieu.

Je rougis mal à l'aise et baisse les yeux sur la nappe rouge de la table.

-Bah... Oui, tout va bien. Samira hoche les yeux en plissant les yeux en mode « Je sais tout sur Mathieu. Même la couleur de son slip favori ». Cela devient un peu flippant tout cela.

-Tu sais samedi qui arrive, dit Samira d'une voix totalement bizarre, on s'est dit avec ta mère que ce serait bien que Mathieu vient déjeuner avec nous pour que l'on fasse plus ample connaissance.

Ok, là, cela devient carrément flippant. J'ai comme le sentiment d'avoir en face de moi un meurtrier qui essaye par tous les moyens de se rapprocher le plus possible de sa victime.

Tu te crois trop dans un film-là. Samira essaye juste de s'intéresser un peu plus à toi et à ton entourage et de vérifier si sa petite-fille va bien. Rien d'anormal.

Tu ne connais pas Samira, tu ne sais pas de quoi elle est capable.

 Parce que toi, tu le sais.

Maintenant, oui ! Samira est un agent infiltré du C.T.P.F.A.S.Q.S.R.C qui veut dire :

COMMENT TUER LE PETIT-AMI DE SA FILLE ADORÉE SANS QU'ELLE NE S'EN RENDE COMPTE ?

Mais que je suis bête, ce n'était pas ma mère qui est détective privée, mais Samira qui est un agent infiltré du C.T.P.F.A.S.Q.S.R.C. Et elle croit m'avoir sur ce coup-là ?

-Samira ne fait pas l'innocente, je déclare d'une voix grave comme DARK VADOR, je sais que tu es un agent infiltré du C.T.P.F.A.S.Q.S.R.C. et que ton rêve est de tuer Mathieu sans que je ne m'en aperçoive. Mais c'est trop tard (rire méchant comme dans les films). Je peux te laisser la vie sauve à condition que tu admettes ta véritable identité.

Un long silence insoutenable se plonge dans la cuisine. Ma mère me dévisage longuement les yeux ronds comme des soucoupes volantes et se passe une main nerveuse sur le front. Samira est étrangement calme et me regarde avec un regard dénué de sentiment.

-Bon Solène, souffle Samira en reposant les mains sur la table, je crois qu'on doit tout avouer à Alice maintenant. Je pense qu'elle est assez grande pour comprendre.

Je relève la tête fière d'avoir piégé Samira.

-De quoi tu... Réplique ma mère l'air totalement perdue.

Samira lui coupe la parole :

-Alice, je sais que cela va être difficile à avaler, mais je sais que tu es forte. Je ne suis pas Samira, mais Samira. Je n'ai pas 36 ans, mais seulement 36 ans. Je ne suis pas Marocaine, mais Marocaine. Je n'aime pas ta mère... Je suis folle amoureuse de ta mère.

Et elle se penche sur la table pour embrasser ma mère avec passion.

Je suis perdu, comment cela, elle ne s'appelle pas Samira, mais... Samira ? Ce n'est pas le même prénom ?

 Alice... Je ne perds pas espoir qu'un jour, tu comprennes qu'on se fout légèrement de toi...

-Tu te moques de moi, je hurle vexée d'être tombée dans son piège.

Samira se détache lentement de ma mère pour me faire face avec un sourire moqueur.

-Et toi ? Rétorque-t-elle. Tu ne viens pas de me traiter d'agent infiltré du C truc machin bidule chouette.

-Agent infiltré du C.T.P.F.A.S.Q.S.R.C, je corrige.

-C'est la même chose, grogne Samira en embrassant de nouveau ma mère.

Je pousse un long soupir de fatigue et croise les bras, furieuse de m'être fait avoir. Je jure sur la tête de ma conscience que c'est la dernière fois qu'on m'y prend.

Signé :

Une fille qui à pour belle-mère une agent infiltrée.

Je suis amoureuse...t'es jalouse ? (T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant