Je suis amoureuse...t'es jalouse ? (T2)

Chapitre 33 : Les monstres du couloir de la nuit pour aller au toilette

Bon... Je suis dans la merde ! Enfin, je ne sais même pas ce que je fais ici. Je suis :
Perdu. Paumée. Incomprise. Nulle. Anarchiste. Chocolat. Papier toilette. Chaussette pourrie. Folle au vrai sens du terme. Liste de course.

Je suis moi.

Je pense que c'est le texte le plus logique que tu ais fais depuis le début. Je dois t'applaudir pour ce courage.

La conscience, je te jure que tu vas la fermer bien comme il faut. Je suis en pleine crise de panique. Je crois que je vais mourir, ou pire encore, je vais rester dans la douleur pour le restant de mes jours.

Alice, calme toi. Tu ne crois pas que tu exagères un peu ?

COMMENT CELA QUE JE ME CALME !

J'EXAGÈRE ?

Mais ça ne va pas la tête ? Écoute moi bien, le jour où tu me diras où je suis et POURQUOI je suis dans un endroit si étrange en ce moment même, je me calmerais. Mais là :

C'EST LE BORDEL !!!

Comment j'en suis arrivée là ?

La réponse est pourtant simple, tu ne voulais pas être en cours voir la tête horrible de ses profs qui t'embêtent alors que toi, tu veux juste dormir. Et encore moins voir celle de tes chères camarades que tu as envie de tuer avec un mouton rose que tu as dessiné grâce à la drogue. Donc, sur un coup de tête totalement absurde, tu as décidé de sortir faire une balade dans la forêt. Une forêt que tu n'as jamais traversée auparavant, je tiens à préciser.

À quel moment on décide de faire une balade dans la forêt à la place d'aller en cours ? Je suis vraiment trop conne ! La logique est où dans tout cela ? POURQUOI ?

Écoute ce n'est pas à moi, mais à toi que tu devrais te poser la question. Je n'y suis pour rien dans cette histoire.

Je pense que la théorie du fait que je suis tombée à la naissance, et que cette chute à provoqué la mort de la moitié de mon cerveau est vrai.

UNE BALADE DANS LA FORÊT QUE TU NE CONNAIS ABSOLUMENT PAS POUR FAIRE COMME DANS LES FILMS ROMANTIQUES QUI PUE LE CLICHE !

Mais c'est l'idée du siècle ! (Notez l'ironie dans cette phrase s'il vous plait)

Et perdu dans tes pensées, tu n'as pas vraiment fait attention à, où tu marchais et donc te voilà au beau milieu des arbres et du mauvais temps. Quelle chance !

Je vais mourir. Je le sais. Je le sens. JE NE VEUX PAS MOURIR !

Oh purée de patates, jamais je ne vais rentrer chez moi, c'est la fin du monde.

Arrête Alice, c'est d'une forêt que l'on parle. Si tu continu à marcher, tu vas sûrement trouver autre chose qu'une forêt, peut-être un chemin ? De la nourriture ? Une route ?

Ou bien un ours géant qui va me confondre avec un pot de miel et me manger tout cru ? Ou encore un chasseur qui aime kidnapper les petites filles folles ? OH FOREVER ! Je le savais ! Je vais mourir ! MOURIR ! NOOOOOOOOON ! Je ne veux pas mourir. Pas si jeune. J'ai toute une vie devant moi. Je n'ai même pas terminé l'animé Dororo.

Je me sens mal. Très mal.

Alice, ce n'est pas le moment de tomber malade !

Parce que tu as vraiment cru qu'il y avait un moment pour tomber malade ? Genre tu te dis, bon, je crois que c'est le moment idéal pur avoir une bonne petite gastro... Comme au bon vieux temps !

N'empêche... J'ai vraiment la tête qui tourne. Conscience ! Je crois que les aliments-non-identifiés que j'ai mangé ce midi sont en train de remonter dans mon tuyau (dont je ne me souviens plus du nom) pour revenir dans l'entrée principal. Traduction :