We Stand Together

Chapitre 7

NDA :

Cette fiction a été écrite dans sa totalité par trois auteures différentes :

POV Alyssa - Charliflex

POV Louna - DoraFlickFlack

POV Léna - Tanounette

Elle se situe à la fin de la saison 6 et c'est donc la SUITE DE LA SÉRIE, attention aux possibles spoilers.

Elle respecte entièrement le script et le canon de la série, les personnages morts resteront donc morts (désolées).

Disclaimer : Teen Wolf ne nous appartient (malheureusement) pas.

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Le deuxième chapitre du jour avec au programme, un peu de tir à l'arc, un peu de Théo et beaucoup de perte de contrôle.

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Chapitre 7

« Assumer ses pleurs, paraît que c'est ça, grandir »

~POV Louna~

Le lendemain, le réveil est encore plus dur que la veille. Mes paupières lourdes me donnent l'impression de n'avoir dormi que quelques heures. Et ce réveil de malheur qui me brise les tympans n'arrange en rien ma mauvaise humeur. La journée aurait vraiment pu commencer mieux.

Si les filles ont mangé tous les cookies, je fais un malheur.

Quoique, je suis tellement hors-service que je ne suis pas sûre de trouver l'énergie nécessaire pour être de mauvaise humeur. Sauf si c'est naturel, dans ce cas, je n'y suis pour rien.

Je me lève difficilement, attends qu'Aly en ait fini dans la salle de bain, puis prends ma douche à mon tour, coince ma brosse dans ma chevelure, fais tomber le tube de dentifrice dans les toilettes et enfile mon pull à l'envers. Deux fois.

Après avoir tout remis en ordre, je soupire en rejoignant les filles dans la cuisine.

Léna sirote pensivement un smoothie aux fruits mixés non-identifiables tandis qu'Aly dévore ses tartines de beurre de cacahuètes avec appétit. Je m'installe à leurs côtés en m'emparant de la boîte de cookies au passage, les yeux vidés par la fatigue.

Depuis l'attaque, il ne se passe pas une nuit sans que mon esprit ne rejoue cette scène. Toujours la même chose, comme un disque rayé qui se répète en boucle. Je commence à connaitre cette nuit-là sur le bout des doigts.

J'entends encore l'écho des genoux de ma mère heurtant le sol qui se répercute dans les ruelles étroites. Un dernier soupire qui s'échappe de ses lèvres entrouvertes par le choc. Le bruissement de sa chevelure d'ébène s'aplatissant contre la chaussée. Les battements de son cœur qui s'affaiblissent subitement, jusqu'à ne laisser plus qu'un lourd silence.

Je sais bien que ce n'est pas la réalité. Même avec mes sens surdéveloppés, jamais je n'aurais pu remarquer de tels détails. Pas dans une situation où le danger et l'urgence me tordaient les entrailles, me forçant à réagir avant qu'il ne soit trop tard.

Ce ne sont que des tours de mon esprit, me faisant revivre le moment le plus traumatisant de toute ma vie, encore et encore, jusqu'à ce que je craque. La question est de savoir si je vais le faire. Me laisser aller, j'entends par là. Lâcher prise et tirer une croix sur le passé. Pour le moment, ça m'est impossible, la blessure est encore trop vive. Avec le temps, la cicatrisation aura sans doute raison de ma souffrance. Peut-être que je dois changer pour me sentir mieux ? Peut-être qu'après tout, repousser les autres et me barricader dans une forteresse ne fait qu'aggraver les choses ? Ce qui nous amène à la question primordiale : Devrais-je faire confiance aux autres ?