Celle que l'on n'attendait plus - Tome 1

Chapitre 33

Voici la suite de ma fic avec un peu de retard et j'en suis désolée :)

Bonne lecture à vous tous. Merci encore pour vos votes, commentaires et surtout, merci de continuer à me lire, ça me fait chaud au coeur et ça m'encourage à continuer.

Nox

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- Catherine, je... je voulais juste te remercier pour ce que tu avais fait pour moi. C'est grâce à toi si je peux être ici aujourd'hui.

- Oh... bredouilla Catherine qui ne savait que répondre au jeune homme. Ce n'est rien. Ne t'en fais pas. Et puis je n'allais pas te laisser chuter ainsi sans rien faire, ajouta-t-elle avec un léger sourire.

Lorsqu'elle glissa une mèche de cheveux roux derrière ses oreilles, Harry remarqua les bandages discrets mais épais, qui enveloppaient toujours les avants bras de la jeune fille. Le Gryffondor fronça les sourcils avant d'attraper délicatement le poignet de la jeune louve en l'interrogeant des yeux.

- Ce n'est pas grand chose, ne t'inquiète pas, sourit la louve légèrement mal-à-l'aise.

- Je suis désolé Cathy, murmura-t-il. Je suis vraiment désolé. Tu n'aurais jamais dû être blessée.

Soudain, Harry, comme poussé par une force extérieure, attrapa avec son petit doigt de la main droite, le petit doigt de la main gauche de Catherine. Puis, il répéta l'opération avec l'autre main. Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille et déclara d'une voix douce :

- Je serai toujours là pour toi.

Étonnamment, Catherine n'avait plus peur et il lui sembla même qu'une force extérieure lui donna une telle confiance en son ami qu'elle répondit :

- Et moi pour toi.

A des kilomètres de là, en plein banquet de nouvel-an, Sybille Trelawney venait de lâcher son verre de bière au beurre qui alla se briser en mille morceaux sur le sol de la Grande Salle. Ses yeux devinrent vitreux et son visage perdit toute expression. Ce fut d'une voix monocorde qu'elle déclara :

« Les deux âmes inespérées ont été réunies.

Tous deux seront ceux qui nous sauveront.

L'un sans l'autre, ils ne peuvent rester en vie.

Mais le Seigneur des Ténèbres et ses Mangemorts lutteront.

Sans eux, nous serons perdus

Sans eux, tout sera perdu. »

Albus Dumbledore qui s'était redressé dès qu'il avait entendu les premiers mots prononcés par sa professeure de Divination, s'interrogea sur ce que celle-ci venait de dire. Des milliers de questions envahirent l'esprit du sage vieil homme. Il se demandait qui pouvaient bien être ces deux âmes. Il sentit la lassitude et la fatigue l'envahir. Il ne se sentait plus la force de devoir accomplir une quête de plus et, en même temps, il ne pouvait laisser ses semblables alors qu'une nouvelle guerre semblait se profiler. Alors que le repas reprenait normalement à la table des convives de Poudlard, le vieil homme était plongé dans ses pensées. Outre vers les questions liées à la prophéties et d'autres liées à divers sujets plus ou moins importants, c'était vers le jeune Harry Potter que ses pensées étaient tournées : il se demandait si le jeune garçon passait un bon moment avec ses amis.

Le jeune Gryffondor était toujours seul avec Catherine qui n'était plus effrayée par la présence du jeune homme qui, désormais, semblait même l'apaiser. Tous deux ne savaient pas trop ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant mais, ils se sentaient comme complets, comme s'il leur avait manqué une chose toute leur vie et qu'ils l'avaient retrouvée. Ils restèrent encore quelques secondes face à face, leurs doigts entrelacés avant de se séparer. Les deux Gryffondors redescendirent au moment où ils entendirent monsieur Weasley dire que le dessert était servi. Toute la tablée reprit place autour de la table et les conversations repartirent dans la joie. Alors que minuit approchait et qu'il ne restait que quelques miettes dans les assiettes, Catherine prit son courage à deux mains, glissa un regard vers Remus qui lui sourit puis, vers Minerva qui hocha la tête en signe d'encouragement et se leva.

- S'il vous plaît ! s'exclama Catherine d'une voix incertaine. J'ai quelque chose à vous annoncer.

A ces mots, le silence se fit enfin dans la salle à manger de la maison des Weasley, permettant à la jeune fille de poursuivre :

- Voilà... Je voulais juste vous dire qu'on a pu retrouver mon père. Et que j'allais porter son nom.

- C'est génial ! la coupèrent en même temps Hermione, Ron et Harry. Qui-est-ce ?

- Mais enfin ! s'indigna Molly Weasley en lançant un de ces regards dont elle avait le secret. Laissez là finir, voyons ! Vas-y ma chérie.

- Merci, murmura Catherine en direction de la mère de Ron.

Elle chercha son père des yeux et parvint à accrocher son regard. Remus, sentant la peur de sa fille, lui fit un clin d'œil rassurant que personne ne remarqua puisque tous avaient les yeux rivés sur la nouvelle Gryffondor. Il savait que c'était à elle de faire ce pas là. Il ne devait pas intervenir pour le moment. Mais il se tenait près au cas où. Néanmoins, il avait confiance en la famille Weasley. Alors, il la laissa poursuivre :

- A la rentrée, je m'appellerais Catherine Lupin. Je suis la fille de Remus.