Chapitre 14

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Coucou, voici la suite. J'espère qu'elle va vous plaire. Merci pour les votes, les commentaires et merci de me lire, ça fait plaisir :) Bonne lecture

Nox.

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L'écriture ne lui étant pas connue, elle commença à la lire.

Catherine,

Si tu reçois cette lettre aujourd'hui, c'est que tu te trouves à Poudlard. (Je l'avais ensorcelée pour qu'elle ne te parvienne que lorsque tu serais arrivée à l'école.) Je ne vais pas t'expliquer le comment du pourquoi tu es une sorcière, quelqu'un d'autre a du s'en charger pour moi. Mais, cela veut aussi dire que, pour je ne sais qu'elle raison, je n'ai pas eu la possibilité de renouveler le sort que je t'avais lancé. Si je t'ai abandonnée dans cet orphelinat c'est parce que je ne peux pas m'occuper de toi. Tu es un monstre. Je l'ai bien remarqué lorsque les pleines lunes avaient lieues, des oreilles de loups et une queue apparaissaient sur toi. Tu ne te transformais pas encore complètement mais je savais que cela ne tarderait. Tu vas me trouver horrible mais je ne supportais pas l'idée d'avoir un enfant comme ça. Un loup-garou. En plus, je venais de rencontrer quelqu'un, imagine un peu que j'aie dû te présenter à lui. Il m'aurait quittée sur le champ. Alors j'ai préféré te laisser. Ne le prends pas mal mais je me suis dit que je pourrais toujours avoir d'autres enfants plus tard qui seraient normaux. Qui ne seraient pas comme toi. Et puis tu vas peut-être pouvoir trouver une famille qui t'aimera malgré ce que tu es. Je l'espère parce que je n'ai rien contre les gens de ton espèce et je pense que tu as quand même le droit au bonheur même si ce n'est pas avec moi.

Adieu,

Ta génitrice.

Les larmes striaient le visage de l'adolescente. Alors c'était pour ça. C'était sa faute si elle n'avait jamais connu sa famille. Sa faute à elle parce qu'elle était un loup-garou. Un monstre. Catherine tremblait de tous ses membres. Elle se recroquevilla sous ses couvertures. Elle passa la nuit à pleurer. Lorsqu'elle eut épuisé son quota de larmes, elle resta les yeux ouverts dans le noir à attendre, en vain,que le sommeil vienne la faucher. Au petit matin, elle se leva discrètement avant toutes les autres filles de sa chambre et se réfugia dans la salle de bain. Elle s'appliqua à effacer les traces de larmes de son visage et à reprendre une apparence humaine. Puis, elle se fixa dans le miroir et décida que plus aucune personne ne pourrait lui faire de mal. Elle renforça la muraille qui entourait déjà son cœur et qui avait été légèrement affaiblie par le professeur McGonagall. Son regard devint plus dur et son visage plus froid. A partir de ce jour, Catherine travailla avec acharnement. Travailler empêchait de penser. Et penser signifiait sa perte. Elle terminait tous ses devoirs à l'avance, lisait tous les livres qui lui permettaient d'avancer dans le programme de son année et des suivantes. Elle s'employait à mémoriser tout ce qu'elle lisait. Son appétit diminuait autant que ses notes augmentaient. Comme le sommeil la fuyait la plupart du temps, elle poursuivait ses recherches la nuit, dans son lit. Elle passait son temps avec les livres,évitant le plus possible les contacts humains mais répondait tout de même aux questions de ses amis lorsqu'ils lui en posaient. Elle voyait bien le regard inquiet de sa professeure de métamorphose se poser sur elle mais elle ne voulait pas lui parler. Elle voulait rester seule. Elle ne méritait pas son attention ou sa compassion. Elle ne méritait rien. Elle n'était rien d'autre qu'un monstre. Un monstre renié par sa mère et probablement aussi par son père. Un monstre orphelin.

Malheureusement pour Catherine, la prochaine pleine lune avait lieue ce soir. Son dernier cours avant elle était DCFM et le professeur Lupin avait décidé de faire étudier les épouvantards aux troisièmes années. Après avoir appris la formule, ils passèrent tour à tour face à leur pire cauchemar. Pour Neville, ce fut le professeur Rogue et pour Ron, les araignées. Plusieurs personnes dont Hermione passèrent puis ce fut son tour. La scène sembla se dérouler au ralentit. L'épouvantard tourna sur lui même pour changer de forme et lorsqu'il prit la forme de la peur la plus profonde de Catherine. Devant sa peur, les visages de la pièce prirent tantôt une expression horrifiée, effrayée ou surprise. En effet, un homme venait de sortir de l'armoire. Mais pas n'importe quel homme Fenrir Greyback, ou plutôt son double, venait de se manifester dans la pièce. En le voyant, Catherine eut un mouvement de recul et leva sa baguette, prête à lancer le sortilège demandé mais lorsqu'il ouvrit la bouche elle se figea.

- Bien... déclara le double de Greyback d'une voix doucereuse alors qu'une de ses mains commençait à défaire sa ceinture, je vais pouvoir reprendre là où nous en étions restés.

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant