Celle que l'on n'attendait plus - Tome 1

Chapitre 52

Bonsoir / Bonjour,

Voilà un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira !! Merci de toujours lire ma fic !

Bonne nuit / journée,

Luciole

Nox

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 Remus serra un peu plus fort sa fille contre lui avant de reprendre la parole :

- Il faut que je t'explique quelque chose. A propos d'hier soir.

Le jeune professeur attrapa la main de sa fille et l'emmena s'asseoir sur le canapé. Il prit une grande inspiration avant de se lancer dans son récit :

- Quand j'étais à Poudlard, j'étais plutôt solitaire. Après quelques temps, je me suis lié avec trois autres Gryffondors. Ensemble, nous nous complétions. A force de me voir disparaître les soirs de pleine lune, ils ont fini par comprendre ce que j'étais. Au lieu de me rejeter, ils ont décidé de devenir des Animagus. Ainsi, ils pouvaient rester avec moi les nuits pendant lesquelles je me transformais sans que je risque de les blesser. Très vite, comme nous étions toujours fourrés ensemble, les professeurs nous ont surnommés les Maraudeurs. Ces trois autres Gryffondors s'appelaient James Potter, Sirius Black et Peter Pettigrow. C'est pour cela que j'ai serré Sirius dans mes bras hier soir. Je n'ai jamais cru qu'il avait pu trahir James et Lily mais, je ne pouvais rien faire pour l'innocenter. J'ai longtemps cherché une faille, quelque chose qui pourrait expliquer les évènements de ce soir-là à Godric's Hollow. Maintenant, j'ai des réponses, même si personne ne connaîtra jamais la vérité, je la connais. Harry la connait. Ceux que nous chérissons aussi. C'est le plus important.

Alors que Catherine tentait d'assimiler les paroles de son père, un parchemin bariolé attira son attention. La jeune fille se leva et s'approcha de la table sur laquelle il était posé. Elle fronça les sourcils en y voyant des tracés étranges mais qui lui semblaient familiers.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle à son père alors que son regard était toujours rivé au parchemin.

- La carte des Maraudeurs, répondit Remus. Nous avons inventé cette carte lorsque nous étions encore ici. Elle représente le château et tous ses couloirs, passages secrets, salles et habitants. Néanmoins, la Salle sur Demande n'y apparaît pas. Nous n'avons jamais réussi à l'ajouter. Elle disparaissait sans cesse.

- Alors elle représente vraiment les gens qui sont au château. En temps réel je veux dire ?

- Oui. C'est comme ça que, grâce à Harry, j'ai compris que Peter n'était pas mort et que c'était pour lui que Sirius était au château et pas pour son neveu.

- C'est fantastique ! murmura Cathy impressionnée.

- Pour la désactiver il faut dire : Méfait accompli, déclara son père en pointant sa baguette sur la carte qui commença à disparaître. Pourrais-tu la rendre à Harry s'il te plaît ? J'ai oublié de le faire.

- Bien sûr. Rentre bien Papa et à dans quelques jours. Je t'aime, répondit Catherine embrassant Remus sur la joue.

- Je t'aime aussi mon petit loup, sourit celui-ci. A très bientôt.

Ce fut le coeur un peu lourd que l'adolescente quitta l'appartement de son père. D'un côté, elle était triste parce qu'il n'allait plus être professeur et qu'elle ne pourrait plus le voir tous les jours. Mais d'un autre côté, elle ne pouvait s'empêcher de sourire en sachant qu'une chambre l'attendait là-bas dans la maison de son père.

 En arrivant dans la salle commune, elle rendit le bout de parchemin à Harry qui semblait heureux de le récupérer. Après cela, elle se lança dans une partie endiablée d'échecs version sorciers. Après qu'elle eut été lamentablement battue par Ron, Harry, Hermione et elle décidèrent d'initier ce dernier aux jeux moldus. Ils y jouèrent encore après le dîner et jusque tard dans la soirée. Jamais la salle commune n'avait vu ces quatre là rire autant. A leur insu, Colin Crivey immortalisa l'instant en se disant qu'il pourrait leur offrir la photographie à la fin de l'année.

Le lendemain matin, Catherine se rendit à l'évidence : si ses amis n'avaient pas abordé le fait qu'elle était un loup-garou, il lui fallait leur fournir des explications. Le moment était venu de mettre leur amitié à l'épreuve.