Celle que l'on n'attendait plus - Tome 1

Chapitre 58

Voilà ma surprise : un nouveau chapitre pour ce dimanche !!

Je voulais compenser le fait que je n'ai pas publié la semaine dernière et aussi faire en sorte que le prochain chapitre soit le chapitre des révélations de Minerva.

J'espère qu'il va vous plaire, et merci pour tous vos commentaires sur le dernier chapitre !!

A bientôt,

Luciole

Nox

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Cathy rejoignit son père et se pelotonna contre lui. Remus passa doucement ses mains dans les cheveux de sa fille pour la bercer. Lorsqu'elle se fut rendormie, il se laissa aller à son tour au sommeil.

Vers dix heures, il se réveilla et décida d'aller préparer le petit-déjeuner. Catherine descendit une heure plus tard et un grand sourire éclaira son visage lorsqu'elle vit tout ce que son père avait préparé. Elle se servit des céréales, un grand verre de jus d'orange et un bout de pain avant de rejoindre Remus dans le salon.

- Bonjour Papa, s'exclama-t-elle d'une voix joyeuse.

- Bonjour ma puce. Tu as bien dormi ? lui demanda-t-il d'une voix malicieuse.

- Oui, très bien et toi ?

- Parfaitement, jusqu'à ce qu'un Gremlins trouve ça chouette de coller ses pieds froids sur mes jambes.

Aussitôt Catherine éclata de rire, comprenant enfin pourquoi il lui avait semblé sentir son père sursauter alors qu'elle s'endormait.

- C'est pas de ma faute si tu as les jambes sont aussi chaudes qu'un radiateur, rétorqua la jeune fille hilare alors que son père se lançait à la poursuite.

Sans que Catherine ne le fasse exprès, des sortes de racines sortirent du sol de la maison et s'enroulèrent autour des chevilles de son père. Remus se mit à pousser des cris, ne comprenant pas ce qu'il se passait, alors que sa fille s'effondrait au sol en se tenant le ventre tellement elle riait.

- Catherine ! s'exclama-t-il. Arrête ça ! Tu veux reparler du pommier de l'autre fois ?

A ces mots, la Gryffondor reprit contenance et se redressa avant de se concentrer pour faire en sorte que les racines retourne dans la terre. Elles se rétractèrent en laissant de la terre et des trous dans le plancher. Quelques semaines auparavant, en voulant ramasser des pépins de pommes qu'elle avait laissé tomber, Catherine avait fait pousser un pommier en plein milieu du salon. Remus qui était sorti faire des courses, n'avait pu s'empêcher de faire un bond en arrière lorsqu'il avait poussé la porte d'entrée, tombant nez à nez avec l'arbre. Quelques minutes plus tard, il criait le nom de Catherine du bas des escaliers. Alors que celle-ci descendait et que Remus, en bon papa, commençait son sermon, une pomme était tombée de l'arbre et avait atterri sur sa tête avant de rejoindre le sol. A cet instant, l'adolescente n'avait pu s'empêcher d'éclater rire. Après cela, il avait fallu remettre tout le salon en ordre et comme ils le faisaient à l'instant, Remus était chargé de remettre le plancher en état alors que Catherine se chargeait de faire sortir la poussière et les feuilles restantes. Lorsque la maison fut remise en ordre et que les rires furent calmés, le père et la fille se rassirent sur le canapé et poursuivirent leur petit-déjeuner. Soudain, la Gryffondor bondit du canapé et s'exclama :

- Qu'est-ce que tu vas préparer pour Minerva ce soir ? Tu vas nous faire ta spécialité ?

Remus la regarda, horrifié :

- Tu veux que je fasse des spaghettis carbonara au professeur McGonagall ? murmura-t-il comme s'il pouvait se faire foudroyer rien qu'en envisageant cette idée.

- Ben oui ! Pourquoi pas ?

- Il n'en est pas question ! Je vais aller faire des courses, déclara-t-il en se levant l'air décidé. Pendant que je suis parti, fait en sorte de ne pas détruire la maison, s'il te plaît.

Sur ces mots, Remus récupéra quelques sac et son porte-monnaie avant d'embrasser sa fille et de quitter la maison. Catherine se réinstalla sur le canapé avec un livre, en se distant que comme ça elle limiterait les risques que sa magie de s'emballe au minimum.

Le reste de la journée passa trop vite pour Minerva qui redoutait le dîner et bien trop lentement pour Cathy qui avait hâte de revoir sa marraine. Une heure avant que l'invitée n'arrive, alors que Remus se battait toujours avec le dîner, Catherine monta se préparer. Elle enfila la robe bleu marine que sa marraine lui avait offerte avant qu'elle n'aille fêter Noël chez les Weasley. Elle accorda beaucoup de soin à sa coiffure. Elle voulait seulement être jolie pour Minerva et comprendre pourquoi elle s'était éloignée d'elle ainsi.

A sept heures et demi piles, un POP sonore se fit entendre et quelqu'un toqua à la porte.

- Je vais ouvrir ! s'écria Catherine en dévalant l'escalier avec la grâce et la discrétion d'un troupeau éléphant.

Elle ouvrit la porte en grand sur Minerva qui semblait stressée. Néanmoins, Catherine ne le remarqua pas trop occupée à lui sauter dans les bras. La professeure de métamorphose récupéra sa filleule comme elle put avant de la serrer dans ses bras en songeant amèrement que c'était peut-être la dernière fois qu'elle en avait la possibilité. Malgré la peur qu'elle ressentait, elle pénétra dans la maison des Lupin. Remus sortit de la cuisine pour la serrer dans ses bras et l'animagus ne put s'empêcher de le charrier sur le tablier qu'il portait. Le loup-garou se prêta au jeu, ayant bien compris l'angoisse qui habitait la professeure. Toute la famille dîna en se racontant les dernières semaines qu'ils n'avaient pas toutes passées ensemble. Lorsque vint le dessert, Remus demanda à sa fille de débarrasser la table et alors que celle-ci s'exécutait de bonne grâce, trop heureuse d'avoir une table à débarrasser, il en profita pour faire les gros yeux à Minerva qui n'avait toujours pas abordé le sujet pour lequel elle était pourtant là. Les deux adultes gagnèrent le canapé alors que l'adolescente installait les petites assiettes et le gâteau au chocolat sur la table basse. Alors que Catherine entreprenait de découper le gâteau, Remus le retira le couteau des mains de sa fille et la fit asseoir sur le fauteuil qui se trouvait en face de celui de sa marraine.

- Laisse, déclara-t-il, je m'en occupe.

Alors que la Gryffondor s'asseyait, Remus fit un signe, plus ou moins discret à Minerva. Catherine observa leur jeu de regards pendant quelques minutes avant de décider de mettre les pieds dans le plat.

- Bon c'est quoi le problème ? demanda-t-elle d'une voix décidée.