Chapitre 39

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Bonne lecture à vous...

Nox.

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 - Tu... Tu ignorais vraiment qui j'étais quand tu es arrivée ?

- Oui, répondit la jeune fille. C'est Hermione qui m'a tout expliqué : qui tu étais, ce qui était arrivé à tes parents, qui était Voldemort et quelles étaient les menaces qui pèsent sur le monde sorcier. Elle m'a même raconté les aventures que vous avez vécues pendant vos deux premières années à Poudlard. Tu sais, avant cette année, je ne savais rien du monde sorcier.

Catherine laissa planer un court silence avant d'oser demander :

- Qu'est-ce qu'il t'arrive en ce moment Harry ? Tu n'es plus pareil depuis que tu es revenu de Prés-au-Lard.

Harry hésitait. Il ne savait pas s'il voulait faire plonger Catherine dans l'aventure à laquelle ressemblait sa vie depuis qu'Hagrid était venu le chercher. Puis, il décida de laisser la jeune fille choisir. Il faisait confiance à Dumbledore et c'était lui qui lui avait dit que les choix en disaient le plus long sur une personne. Et Catherine lui avait déjà prouvé son amitié en donnant quasiment sa vie pour elle. Alors, le jeune homme plongea la main dans son sac et en sortit un papier plié en quatre. Il le déplia et le regarda longuement avant de le replier et de le tendre à son amie.

- Je te laisse le choix, soupira le jeune homme. Regarde le, et, si tu le souhaites je te raconterai tout. Tu n'es pas obligée de vouloir savoir, ni même de désirer savoir. Tu as le choix. Tu resteras mon amie quoi qu'il arrive.

Catherine regarda longuement le papier plier dans sa main avant de prendre une décision. Délicatement, elle déplia le papier que lui avait tendu son ami qui s'avéra en réalité être un avis de recherche. Sur la feuille, se trouvait une photo animée, comme seule les sorciers savaient les faire. Elle représentait un homme débraillé qui hurlait en tenant une pancarte sur laquelle il était inscrit « Prison d'Azkaban » ainsi qu'un mélange de ce que la jeune fille supposait être des runes et des chiffres. Au dessus de l'image se trouvait une inscription en lettres capitales qui disait : « Avez-vous vu ce sorcier ? ». D'après tout ce que l'adolescente avait lu, Azkaban était une prison pour les sorciers et certains détenus comptaient parmi les plus dangereux criminels. Après avoir bien regardé l'affiche, la jeune Gryffondor leva des yeux interrogateurs vers son ami.

- Explique moi, murmura Catherine en s'asseyant confortablement face à Harry.

Le jeune homme inspira profondément avant de se lancer. Il raconta à son amie son histoire : sa vie chez les Dursley, l'arrivée des lettres, l'apparition d'Hagrid, le chemin de Traverse, sa rencontre avec Ron et Hermione, sa répartition, les cours, le troll, la pierre philosophale, les grandes vacances, la voiture volante, les moldus pétrifiés, la chambre des secrets, le basilic, le sauvetage de Ginny. Après cela, Harry aborda l'été qui avait précédé sa troisième année et prononça pour la première fois un nom qui n'était encore apparu nulle part. Celui de Sirius Black. Des questions envahirent l'esprit de la jeune fille mais elle les garda pour elle, attendant que la suite du récit de son ami lui en apprenne plus. Pendant qu'elle réfléchissait, le jeune gryffondor poursuivait son récit : il lui raconta l'avertissement de monsieur Weasley et lorsqu'il en arriva au moment où le tableau de la Grosse Dame avait été déchiqueté, il s'arrêta sachant qu'à partir de se moment là la jeune fille avait, elle aussi, vécu ces évènements mais il mentionna tout de même les apparitions d'un chien noir, que la professeure Trelawney se plaisait à appeler « le Sinistros ». Il en vint alors au samedi qu'il avait passé à Pré-au-Lard. Il expliqua à l'adolescente que n'ayant pas d'autorisation de sortie, il s'était rendue au village voisin grâce à sa cape d'invisibilité et à des passages secrets indiqués par Fred et George. Il lui dit qu'une fois qu'il eut rejoint Hermione et Ron, ils avaient déambulé ensemble mais qu'il avait faussé compagnie à ses amis en surprenant une conversation entre madame Rosmerta, la femme qui tenait le bar des Trois-Balais, le professeur McGonagall et un autre homme. Il lui raconta qu'il s'était glissé dans le bar à leur suite et qu'il avait appris que Sirius Black était son parrain et avait tué ses parents ainsi que Peter Pettigrow, un de leur ami commun.

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant