Je regarde les lignes parfaites de son corps nu près du mien. Je me surprends même à observer chacun de ses grains de beauté sur sa peau claire. J’admire aussi les deux fossettes qu’elle a au creux des reins. Mes doigts se baladent discrètement le long de sa colonne vertébrale tandis qu’elle dort paisiblement. Les premiers rayons du soleil commencent à éclairer la chambre. Ca va être une belle journée à en juger par le ciel à cette heure-ci. Après avoir regarder dehors, mes yeux se posent ensuite sur les deux petites étoiles sous l’oreille de ma belle sushi girl, et mes doigts ne tardent pas à les effleurer, laissant Alie soupirer. C’est là que je remarque qu’elle se réveille car suite à mes caresses, je vois sa peau frissonner gentiment. Je ne cesserai jamais d’aimer l’effet grisant que j’ai sûr elle. Cette nuit a été sans nul doute l'une des plus fantastiques de ma vie. Sans rire ! Sérieusement ! Comme je lui avais promis, je lui ai tout fait. Je lui ai montré comment je pouvais être doux, romantique ou animal. Je raffole bien évidemment de prendre cette fille comme une bête en rute, mais j’ai également apprécié fortement lui faire l’amour en douceur. Chose qui m’arrive rarement, il faut bien l’avouer. Mais avec elle, je crois que je serais capable de tout aimer. Quand nous sommes entrés dans cette chambre hier soir, je ne lui ai donné qu’un avant-goût de la nuit qui allait suivre. Je n’ai pas su me retenir de la dévorer à peine le pied dans la chambre. Je m’étonne moi-même de l’emprise qu’Alie peut avoir sur mon corps qui en réclame toujours plus. Ce qui est sûr, c’est que je vais avoir du mal à retrouver les mêmes sensations avec une autre quand je serai de retour chez moi.
Alie se retourne et me fait face, en replaçant la couverture sur son corps nu.
— Bonjour Madame Adams, dis-je le sourire aux lèvres.
— Arrête un peu avec ça, lance-t-elle en faisant la moue. Quelle heure il est ? demande-t-elle en tournant la tête vers la fenêtre et voyant le ciel dégagé.
— Sept heures trente.
— Oh merde ! T’abuses ! crie-t-elle en se levant brusquement du lit. J’avais dit : debout six heures !
— Détends-toi, dis-je les bras croisés derrière la tête. On a toute la journée pour sortir.
— Jake, me gronde-t-elle, ce n’était pas ça le plan. Je dois être retournée à Camden pour mon service.
— En fait, ce n’était peut-être pas le tien de plan tout simplement, ris-je.
Je me lève alors qu’elle fouille dans son sac pour prendre ses vêtements. Je la rejoins tandis que je suis toujours totalement nu, le sourire en coin. Alie lève les yeux au ciel, sachant très bien ce que je vais tenter de faire pour la détourner de son plan initial.
— J’te vois venir tu sais, rit-elle en prenant ses affaires. Va t’habiller sale gosse, lance-t-elle en me tournant le dos pour aller dans la salle de bain. Et n’oublie pas de mettre ton maillot ! crie-t-elle une fois enfermée dans la pièce. Le surf à poil n’est pas trop conseillé !
Je me marre comme un con et je me dis que ma mission “détournement” a lamentablement échoué. Il va quand même falloir que je me tape la plage, la mer et le surf. Tout ce que j’aime ! J’aurai bien plus apprécié une journée entière sous la couette en sa compagnie. Bien plus excitant ! Enfin, elle m’a défié hier, et j’ai bien l’intention de lui montrer que Jake Adams n’a pas peur. Elle va être tellement bufflée par mes performances que c’est elle qui m’arrachera mes fringues plus tard ! Enfin, si je ne me ridiculise pas trop tout de même. Si jamais je me mange la gueule dans les vagues, ciao ma belle réputation. Heureusement pour moi que je ne connais personne ici. Si jamais je repars de là en mode “boulet”, je n’aurai pas de témoins capables de me rappeler mon humiliation tous les jours.
Je tente tout de même une dernière approche en me glissant discrètement dans la salle de bain pour la rejoindre. Putain ce qu'elle est sexy en maillot de bain !
— C'est comme ça que tu t’habilles ? demande-t-elle en souriant.
— Je croyais pourtant que mon corps te plaisait, dis-je en passant mes mains sur ses hanches alors qu'elle remonte ses cheveux pour les attacher.
— Je n'ai jamais dit le contraire. Mais arrête ton petit jeu Jake… On va toujours aller surfer.
— Quel dommage, fais-je en embrassant ses deux étoiles délicatement.
Je remarque son sourire qui s'éteint dans le reflet du miroir. Je viens enfin d'attirer son attention et j'adore ça. Elle renverse sa tête en arrière tandis que mes lèvres goûtent sa peau frissonnante. Yes ! C'est dans la poche ! Alie se retourne pour m'embrasser avec passion, plongeant ses doigts dans mes cheveux comme elle aime le faire. Nos langues jouent divinement bien ensemble et je sens déjà mon érection grandir. Putain ! Entre ses bras, j'ai juste l'impression d'être un jeune puceau qui bande pour rien. Mais qu’est-ce que j'y peux ? Bah absolument rien ? C'est comme ça.
— J'en étais sûre, murmure-t-elle contre ma bouche.
— Que tu étais terriblement bandante ? lâché-je. Eh ouais bébé, fais-je avant de replonger sur ses lèvres.
— Nan… que t'avais peur…
Je me stoppe et la regarde qui me nargue avec un sourire tout simplement sublime mais diabolique.
— Je n'ai pas peur, dis-je en levant les yeux au ciel.
— Alors prouve-le et arrête ton petit manège.
— T'es cruelle Aliénor tu le sais ça ? affirmé-je en laissant mes mains quitter son corps.
— Allez, prépare-toi. Je t'attends à côté.
Je ressors de la salle de bain quelques minutes après. J'ai enfilé mon maillot bien sagement avant de mettre des fringues normales par dessus. Putain mais on va de les geler. Ce n'est même pas encore le printemps ! Je regarde ma sushi girl qui enfile un jean par dessus sa combinaison.
— Mon Dieu c'est quoi ce machin ? demandé-je. C'est loin d'être sexy ça.
— Qui a dit que le surf était sexy ? lance Alie en mettant maintenant un sweat à capuche.
— Je confirme… Tu es définitivement trop cruelle.
Alie se marre, et j'en oublie même l'horrible combinaison qu'elle porte sous ses vêtements. J'aime l'entendre rire.
***
Arrivés sur la plage, je remarque une cabane au loin. Alie m'informe qu'on peut y louer des planches de surf. Elle n'en a jamais possédé une à elle et à toujours fonctionné comme ça. Et moi, inutile de dire que je n'en ai pas non plus. Putain ! A peine cinq minutes à marcher dans le sable et je vrille déjà. Si elle savait à quel point je prends sur moi pour être là. Je hais la plage, la mer et tout ce qui s'y rapporte. Mais il est hors de question de passer pour Jake le froussard.
Une fois les planches louées, ma belle Aliénor nous conduit dans un coin qu'elle aime bien. Elle venait souvent ici avec ses amis avant. Je la regarde retirer ses fringues alors qu'il ne fait pas plus de dix degrés. Bordel je vais crever comme l'autre con dans Titanic ! Je fais le mec fier et enlève mes vêtements à mon tour. Je me gèle le cul mais tans pis. Alie me montre les positions à adopter sur sa planche poser sur le sable. Pas sûr que ça soit si simple une fois dans la flotte finalement. Elle me balance des thermes que je ne comprends absolument pas. Entre les goofy, line truc, outside, duck machin et j'en passe, je suis totalement largué. Je fais genre tout est normal, où est le problème ? J'attends donc avec impatience qu'elle me montre en vrai et sans mots comment surfer. Parce que niveau vocabulaire, je suis déjà hors jeu. Elle se lance ensuite à la mer pour me montrer ce que je vais devoir faire. Par chance, les vagues ne sont pas violentes. Elle s'élance avec sa planche sous le bras puis se jette à l'eau en sautant dessus. Maintenant allongée sur son truc, elle remue les bras pour aller plus loin et attraper sa vague. Je la vois qui tourne sa planche pour me faire face avant qu'une bonne vague n'arrive. Elle prend un peu d'élan en ramant très vite puis se lève comme une pro et slalome sur l'eau, portée par la vague qui lui coure après.
Putain mais qui a dit que le surf n'était pas sexy ?
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Supplie-moi [Partie 1]
RomanceJake Adams, adepte de la "chasse" part s'exiler pour trois mois chez son oncle après avoir été suspendu pour faute. Ce jeune avocat de 26 ans en quête de réussite et de pouvoir, et surtout d'un bon plan cul va devoir se trouver une distraction pour...