Le groupe

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Titre

Le groupe

Auteur

Jean-Philippe Blondel

Résumé

"On a tous été très secoués. Par toutes les histoires. Les fausses. Les vraies. C'est comme si nous avions été projetés à l'intérieur d'un film très réaliste. Juliette et Camille s'essuyaient les yeux. Boris fixait le plafond pour contrer l'émotion. Mais le plus troublant, c'était Mme Grand. Alors, elle, toutes les digues ont lâché. Elle est carrément en PLS. C'est bizarre de voir un adulte pleurer."

Durant cinq mois, dix élèves et deux professeurs se réunissent une heure par semaine dans un monde clos pour écrire. Pour tous, c'est un grand saut dans l'inconnu. Les barrières tombent, ils seront tous au même niveau, à découvert. Un groupe à part.

Avis

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

C'est partit !

Si vous ne voulez pas lire un pavé et que vous aimer la lecture et l'écriture ou bien les texte qui font ressentir plein de chose, vous êtes au bon endroit.

Moi c'est tout ce que j'aime et ce roman me l'a donné. La façon de changer de personnage, etc et vraiment bien faite. De plus, les personnages sont vraiment bien défini et ciblé malgrés le fait qu'au final, on a peu de fois leur point de vue et leur texte à tous.

Le mieux dans ce roman, ce sont les parties "Interlude" car c'est là qu'on apprend vraiment à les connaître.

J'aime bien le ait de connaître les rédactions des membre du groupe à chaque séance mais qu'on en connaisse qu'une ou deux.

Ce que j'ai préféré c'est la relation entre professeur et élève. Dans ses séances, on ne voit quasi jamais la différence et c'est la qu'on voit qu'il n'y a pas de si grande différence entre les adultes et les adolescents qu'on peut le croire.

Il est aussi facile de s'identifier à plus d'un personnage de cette histoire et c'est ce que j'aime quand je lis un livre : le faite de pouvoir s'identifier à des personnages.

Voilà !

Pages :

125

Citation(s) :

P.59

"J'aimerais tant que les voyages dans le temps soient possibles. J'aimerais tent m'arrêter près de cette silhouette assiessur un banc, pour lui dire que oui, il y aura de beaux jours. Des vrais. Des radieux. Des moments où le coeur s'emballe. De l'amour. De l'amitié. Des liens. Des réussites. Et qu'il pourra être fier. Qu'il a raison de vouloir vivre. Parce que, oui, la vie, c'est magnifique."

P.72

"C'est là que j'ai forcé le trait, pour Boris. Boris, qui était jusque-là un de ces adolescents passe-partout, s'exprimant par monosyllabes et levant sans cesse les yeux au ciel, est devenu un personnage."

Chapitre 1:

(Prologue)

AVANT CETTE ANNEE, je n'avais jamais mêlé mes deux professions – enseigant et romancier. Elles étaient deux tenus différentes que j'enfilais au moment opportun. Je pensais qu'il était impossible de les cumuler. Et puis en octobre dernier, Marion Grand, et moi prenions un café dans la salle desprofs, après une journée particulièrement éprouvante, elle m'a demandé pourquoi je n'avais jamais organisé d'atelier d'écriture ici, dans cet établissement dans lequel j'enseigne depuis vingt ans. J'ai haussé les épaules, j'ai dit que cela m'avais déjà traversé l'esprit mais que je ne me sentais pas légitime. Elle m'a demandé d'y réfléchir. Pour les terminales. Les littéraires d'abord, bien sûr, mais pas seulement. Sur la base du volontariat. Une heure par semaine ou par quinzaine.

J'ai pensé que nous en resterions là.

Mais elle est revenue à la charge, Marion. Elle est têtue. Elle y tenait. Pour les élèves. Et pour elle, aussi. Parce qu'elle animarait cet atelier avec moi. Elle avait envie d'écrire, elle s'y mettait parfois, mais elle bloquait vit. Elle avait besoin d'un déclencheur, et elle avait décidé que ce déclencheur, ce serait moi. Nous. Un groupe. Une cohorte qui se retrouve pendant soixante minutes dans un coin du lycée, au calme, pour écrire. La proviseure avait trouvé l'idée formidable. Elle aurait voulu qu'on en fasse la publicité mais Marion avait expliquer que nous devions déjà nous assurer d'avoir un minimum de clients. Et puis, il valait peut-être mieux être discret, en fait. Les écrivains prennent mal la lumière. Et certains collègues pourraient mal réagir. Après tout, Marion et moi, nous n'étions pas enseignants de lettres. Eh oui, nous étions des sortes d'usurpateur.

• Dernière Phrase :

Le groupe.

🐱🔥   

Hey !

Comme je l'ai dit, j'ai ajouter la dernière phrase du livre. Si vous ne souhaité pas être spoiler, ne la lisez pas à moins que comme moi, vous lisez toujours la dernière phrase avant de commencer un livre. (Je sais, c'est une mauvaise habitude qu'il m'arrive parfois de regretter)

Merci et à bientôt !

Bidip ❤️ 

My story bookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant