Partie 11 :***************************Bonne lecture***********************
- Quand as-tu eu de ses nouvelles pour la dernière fois ? demandai-je d'un ton inquiet à l'autre bout du téléphone
- Avant-hier nuit, elle avait une voix lugubre, comme si elle pleurait, je lui ai demandé si elle allait bien, elle m'avait répondit par l'affirmatif en m'assurant qu'elle était juste fatiguée, et qu'elle était enrhumée
- Ensuite ?
- Je lui avais dit que je voulais l'inviter à mon anniversaire ce samedi, ce sera un diner, mais elle a raccrochait dès que je lui ai proposé de venir avec toi.
- Ah je vois, j'ai un devoir à l'instant mais j'irai chez elle ce soir, j'espère juste qu'elle se porte bien
- Oui, je l'espère aussi, tiens moi au courant
- Ok, comptes sur moi et merci
C'était évident, elle l'avait appelé juste après notre dispute. Je m'inquiétais vraiment pour elle, la rapidité des événements me choquait, pourquoi elle avait éteint son portable ? Ou était-elle en ce moment ? Est-ce qu'elle va bien ? Une multitude de questions dont je n'aurais les réponses que ce soir, car un devoir m'attendait. Je savais même pas si j'arriverai à me concentrer, je me faisais des idées, j'étais angoissé. Une sensation très désagréable naquit en moi, m'empêchant de me concentrer normalement sur le devoir dont je cherchais juste la moyenne pour valider le module au risque de revenir en session durant les vacances, je pouvais pas me le permettre, j'avais déjà beaucoup de projet. Mais pour l'heure, mon cerveau ne fonctionnait pas clairement, je songeai qu'à aller chez elle. Juste une heure, pour un devoir de trois heures, je pouvais plus attendre, c'était plus fort que moi. Arrivée chez elle, je trouvais sa mère juste à l'entrée, après salutations je lui demandai après Aicha, elle me dit qu'elle était sortie, qu'elle ne se sentait pas bien, je lui ai conseillait d'aller faire une petite promenade pour changer d'idée. Je n'aurais jamais pu oublier ce qu'elle m'avait dit ce jour-là,
- Je sais bien vous vous êtes encore disputé. Qu'importe la raison, mais saches qu'elle t'aime de tout son cœur, elle se résoudrait jamais à te perdre. Elle est très faible, et ça l'affecte beaucoup, j'ai vraiment peur pour elle, et si ça continue comme ça je pense bien que ça serait un vrai miracle si elle réussissait à son examen. Je te fais confiance, juste que tu te sens peut être perdu en ce moment, ça se comprend, taches juste de ne pas la blesser, si tu l'aimes comme tu l'aimes comme tu le prétends prouves-le... Pas la peine de me demander ou est-elle en ce moment, tu le sais déjà...
Après ces mots, je me sentais terriblement mal, comme envahi par une force primitive, mais je savais bien ou elle était. Je sortis de la maison, me dirigeai vers la mer, à 10 minutes de marche, c'était un petit endroit très calme, où on avait l'habitude de nous asseoir lors de nos petites promenades. Elle était bien là, assise, courbée sur ses genoux. Je la voyais froncer les sourcils, elle avait le regard perdu dans cette étendue d'eau, elle avait l'air très contrariée. Je m'attendais bien à ce genre de désarroi de sa part. Peut-être pas des larmes mais, enfin, une certaine tristesse. Oh mon Dieu, qu'elle était belle en cet instant, avec le vent qui soulevait ses longs cheveux fins et soyeux. J'admirai son profil, je me demandais bien, comment pouvais-je songer, un instant, à la quitter. Je songeai qu'à la prendre dans mes bras et la couvrir de baisers. Je m'approchai d'elle, lui caressa légèrement le dos, elle se retourna, me regarda et ne pût s'empêcher de verser des larmes qui parcouraient le long de ses joues en feu.
- Bonsoir Aicha
Sa mine grave, elle demeura paralysée, puis détourna son regard quelques secondes pour me cacher son visage chagrinant. Ensuite galvanisée par une soudaine audace, elle se tourna et me regarda droit dans les yeux, un lourd silence tomba, on entendait que le bruit des vagues et quelques klaxons des voitures sur la route un peu plus loin. Puis elle se décida de rompre le silence,
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...