La vie qui m'attendait dehors

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Partie 25 :

J'étais libre bien que je ne savais pas à présent ou aller. Je savais qu'après tout ce qui s'était passé, je pouvais ne pas retourner chez moi. Je me sentais comme une loque humaine, et que personne ne voulait de moi, j'étais un bon à rien. Il y'avait que ma petite Aicha qui était qui était encore là. Ensuite je pris dans mon petit sac, un papier avec le numéro d'Aicha qu'elle m'avait remis une semaine avant ma sortie. Je pus la joindre avec le portable d'un passant et quelques minutes après, je la vis. Elle avait une très bonne mine, elle semblait être en forme. Elle m'aperçue, et se dirigeait vers moi, elle poussait un petit sourire de bonheur, ensuite ne pouvant retenir ses larmes, elle pleurait de joie. Elle marchait à pas pesants, puis trottiner devant moi, baissant son parapluie, elle ne sentait plus les gouttelettes d'eau qui retombaient sur son corps, ainsi que ses longs cheveux. Elle était plus belle que jamais, elle vint se coller à moi. Son corps me manquait, j'étais resté 6 longues années sans aucun contact physique avec elle. Je sentais son cœur battre plus fort, elle respirait à poumons pleins. Je sentais la chaleur de son corps, la douceur de sa peau, et tout ceci n'avait pu laisser de repos à mes sens, comme s'ils étaient tout à coup réveillés. Ça me faisait du bien de la voir, de la serrer contre moi, je me sentais comme un roi retrouvant sa princesse après une longue période de guerre, qui ne venait que commencer, car j'étais bien conscient de ce qui m'attendait. Elle resta quelques secondes dans mes bras avant de s'en détacher et elle me regarda un instant et sourit :

Elle : Regarde je t'ai amené des vêtements de rechange, allons il faut que tu te changes et que tu te débarrasse de tous ces bagages qui n'éveilleront en toi que des souvenirs de ces dernières années.Je ne répondis pas, j'acquiesçais juste de la tête avec un petit sourire d'un petit enfant docile et je la laissais faire. Elle prit d'une main, mon petit sac et de l'autre mon bras et me conduit vers la mer ou je me suis baigné vite fait et quelques minutes après, j'avais enfilé mes vêtements de rechange. J'avais l'air un peu correct, même si j'étais quand même un peu bizarre. J'avais laissé pousser ma barbe ainsi que mes cheveux, j'étais méconnaissable. Elle m'observa quelques instants et sourit, puis détourna son regard et indexa un banc et me dit :

Elle : Tu te rappelles ? C'est ici qu'on s'asseyait lorsqu'on faisait nos petites promenades.

Moi : Ah oui, je n'avais même pas remarqué, on dirait qu'ils ont réfectionné le lieu ?

Elle : Oui oui, en effet ils ont tous refait

Moi : Cela me rappelle de bien beaux souvenirs

Elle : Oui, moi aussi, bon on y va dit-elle en laissant un dernier regard sur ce banc et se retourna, je la suivis de quelques pas et je m'arrêtais,

Moi : On va ou ?

Elle : Si ce n'est pas chez toi, ou veux-tu aller ?

Moi : Non je ne peux pas aller chez moi, j'ai plus de chez moi, j'ai plus de père ni de mère, comme ma mère me l'avais clairement dit, je l'ai ai pas vu pendant 5 longues années, ils m'ont abandonné, je ne peux pas y retourner c'est impossible.

Elle : Mais tu n'as nul part où aller si ce n'est chez tes parents, fais-moi confiance. Ils sont tes parents après tout et tu as besoin d'eux, il faut savoir faire une croix sur le passé. Ils ont tout fait pour te faire sortir, juste qu'ils pensaient que tu refusais leurs aides et que tu n'avais pas besoin d'eux, et c'était juste pour te faire accepter leurs aides, cela pourrait un peu expliquer leurs colères, mais ils t'aiment, et surtout ta maman, elle semblait vraiment être affectée de tout cela. Je te connais bien et je sais que tu as bon cœur, il faut savoir prendre les choses du bon côté, et savoir pardonné. La vie est ainsi faite.

Chronique de Mystery [Términé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant