Partie 22 :
*********************Bonne lecture**************************
Elle était en face de moi et me regardait, fixait ses yeux sur moi. Elle avait l'air fatiguée, comme si elle n'avait pas pu trouver le sommeil hier nuit. Ses yeux rouges me regardaient avec tristesse. Je voyais les petits plis de ses yeux se rétrécir petit à petit et brillaient, ses lèvres tremblaient comme si elles voulaient me demander ce que je faisais ici. Elle ne faisait aucun geste, elle portait une taille basse à la sénégalaise avec un joli perlage. De l'endroit où j'étais, je devenais le poids et la rondeur de ses jolis seins, la douceur de ses lèvres, de la saveur de sa salive qui me manquait tellement. Je me rappelais de l'odeur de son parfum que j'aimais humer autour de son cou. Puis je juge nous demanda de nous présenter devant la barre, je sentais toujours son regard alors que je quittais le box des accusés. C'est ensuite que le procureur déclara que l'audience était ouverte et c'était à peine si je l'écoutais, toutes mes pensées étaient figées sur elle. Sa présence m'avait bien surpris, comment pouvait-elle être là après tout ce qui s'est passé ? Je croyais jusqu'à aujourd'hui qu'elle se nourrissait d'une scélératesse infernale à mon égard, qu'elle ne poserait plus aucun pas pour moi, que s'en était fini pour nous, qu'elle avait complétement tourné la page, mais en dépit de tout ça elle était là, regardant mon visage plein de regrets, plein de tristesse, elle était plus belle que jamais. Le procureur se redressa, drapé dans sa robe, et fit un petit briefing de l'audience d'hier avant de se tourner vers moi et adopta un ton plus calme qu'hier, j'avais le pressentiment qu'aujourd'hui la chance me souriait.
Procureur : Ainsi vous prétendez Mr, ne pas être le propriétaire de ce drogue ?
Moi : Oui Monsieur
Procureur : Alors qui ? Qui est le propriétaire, je vous signale qu'il y'avait de la drogue sur votre front, ce qui veut dire que vous vous êtes surement drogué durant la nuit,
Moi : Non, je ne me suis jamais drogué
Juste à ce moment, mon avocat intervient, en retroussant une de ses manches, et d'un ton péremptoire il dit :
Avocat : Monsieur d'après les analyses de sang mon client n'a pas consommé de drogue cette nuit dit-il en tendant une feuille de papier au procureur. Il la saisit puis après l'avoir brièvement parcourue des yeux, il déclara
Procureur : Bon reste à savoir, si ce n'est pas lui, qui a mis de la drogue sur son front ? Avec qui était-il ce soir-là
Moi : J'étais avec une amie Mr
Procureur : Seulement une ?
Moi : Oui Monsieur
Procureur : Et pourtant le concierge avait déclaré avoir vu un homme et deux filles entrer dans l'appartement
Moi : Oui mais...
Procureur : Vous me mentez alors ? Cela ne vous avancera à rien, et fera qu'empirer votre cas, dites-moi la vérité, je recommence avec qui étiez-vous dans l'appartement
Moi : Avec deux amies
Procureur : Seulement des amies ?
Moi : Oui Monsieur, non en fait l'une d'elle est ma petite amie
Procureur : Et c'est elles qui ont monté ce piège dont vous faites allusion ?
Moi : Non je n'en sais rien, tout ce que je sais c'est qu'elles étaient là cette nuit.
Procureur : Lors de l'arrestation, elles n'étaient pas là, cela veut dire qu'elles ont sans doute quitté l'appartement avant, sais-tu à quelle heure ?
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...