Chronique de Mystery [Términé]

Le secret(Suite)

Partie 34 :

*******Bonne lecture*******

Sofi: Non pas elle, non elle ne peut pas être ta fille, non, non.

Père Issa: Si c'est ma fille, réponds moi s'il te plait, dis-moi que Abdou n'est pas notre fils, s'il te plait dis-moi que c'est pas lui.

Sofi: Abdou est notre fils, le fils que tu as rejeté il y'a 25ans, c'est ton sang, et voila que le destin le ramène vers toi, ton passé te rattrape.

Narquois à cet instant, il soutient son regard vers elle, sans paraître affecté le moins du monde. Il tentait de brider ses émotions, et se retourna et fit quelques pas vers la fenêtré et s'arrêta. C'est exaspérant! Abdou mon fils?, mon agresseur, Se disait-il à voix basse. Une étincelle colérique pétillait au fond de ses yeux. Il fit quelques va et vient puis subitement un lent sourire se dessinait sur ses lèvres, fasciné par le tour que lui avait joué le destin. Il souriait en même temps qu'il s'approchait de ma mère alors qu'elle levait les mains légèrement d'un geste de défense instinctif. Il s'immobilisa à quelques centimètres d'elle.

Père Issa: Notre passé Sofi, c'est le notre... Déclara t-il.

Sofi: Mais j'ai assumé mon erreur alors que toi tu as fuis, c'est pas la même chose.

Père Issa: Tu sais bien que je n'ai pas fuit, tu sais bien que je n'avais pas le choix.

Sofi: C'était ta vie, tu avais toujours le choix, fallait pas le faire si tu savais que tu n'assumerais pas ton acte.

Père Issa: Jamais je ne l'ai nié, et tu le sais bien.

Sofi: Oui mais tu t'en foutais, en plus tu n'as jamais cherché à le connaitre, à savoir qu'est ce qu'il était devenu, comment il était. Et pourtant tu savais bien que tu avais un enfant, un petit garçon, car à sa naissance j'avais réussi à avoir ton numéro par le biais de ton frère. Ce soir là je me rappelais comme si c'était hier, je t'avais appelé pour te dire que le bébé était né, et tu m'avais pas répondu, tu as raccroché et tu avais même changé de numéro le lendemain. Et là ne me dis pas que c'était sous l'influence de tes parents, car tu étais au Maroc. Tu pouvais bien garder le contact sans que tes parents le sachent...

Il la stoppa.

Père Issa: Je ne voulais pas les désobéir, je voulais pas qu'il le sache un jour...

Sofi: Et lorsqu'on sortait ensemble, qu'on se voyait en cachette jusqu'à ce que cet enfant naisse, ça t'avait préoccupé de savoir que tes parents pouvaient savoir ça un jour? Je parie que non... Tu m'as déjà fait beaucoup fait souffrir, tu as gâché toute ma vie, et j'étais obligée de me marier à un homme et à lui léguer toute ma fortune, oui par ce qu'après j'étais devenu riche, et juste pour que ton enfant puisse avoir un père.

Père Issa: Je ne pouvais difficilement y penser et maintenant... Embarrassé, il s'interrompit. Elle poursuivit

Mère Sofi: Et maintenant rien, tu fais comme si on ne s'était pas rencontré, continue ta vie, et laisses moi vivre la mienne

Sentant les larmes lui piquer les yeux, elle tourna le visage...

Tandis qu'un vent de panique souffla sur le père Issa

. Il secoua frénétiquement la tête .

Père Issa : J'allais le faire si c'était aussi simple que ça, mais n'oublie pas la relation de nos enfants, n'oublie pas qu'ils sont frère et soeur, j'ose même pas penser à tout ça. Ils sont tellement amoureux, et à penser qu'ils sont... Désolé mais je peux pas rester sans rien faire sous prétexte que tu m'en donnes l'ordre... Navré, le mal est déjà fait.