Partie 30:
******* Bonne Lecture *******
Moi: Attends Aïcha, écoutes moi bien, regardes moi dans les yeux, quoi qu'il arrive, saches que je t'ai aimé et je t'aime aujourd'hui plus que jamais. T'avoir à mes cotés est la meilleure chose que la vie m'ait juste là offerte. Retiens ses paroles, ça seraient peut-être les dernières, les toutes dernières...
Aïcha: Qu'est ce que tu veux dire par là? Tu me fais peur Abdou, qu'est qu'il y a? Dis moi, tu parles comme si on se reverra plus...
Je l'interrompis.
Moi: Non, non, c'est pas ça, on se reverra, dommage que je puisse pas trouver le courage de tout te dire maintenant, mais il s'en chargera peut être
Elle: Qui?
Moi: Vas-y mon amour, on en reparlera plus tard...vas-y s'il te plait
Elle: Ok, tu es sûr? Ok j'y vais
Je la laissais s'en aller, je savais que s'en était fini pour moi, son père allait tout lui dire. Jusque là, je drapais la vile nudité de ma scélératesse devant elle sous un amour déguisé, un visage dévot, alors que j'étais son diable en personne. Je m'y attendais mais pas maintenant, juste au moment où elle m'annonce qu'elle était peut-être enceinte, et si elle l'était, si elle avait décider de garder l'enfant? Le voir tout les jours en se disant que la pire erreur de sa vie est pourtant le père de son enfant. Que désastre!!! Oh mon Dieu qu'ai- je fait pour mériter tout cela? Tous ces périples qui se chevauchent les uns des autres, pourquoi la vie est si dure?. Je donnerai tout pour retrouver ma vie d'avant où tout était paisible. aujourd'hui devant un miroir, je ne sais plus à quoi je ressemble, tantôt un misérable, tantôt un monstre, un innocent, un coupable. Jamais je n'aurai imaginé que tout pouvait ainsi basculer en seulement quelques minutes. J'avais perdu tout espoir, je reconnaissais que j'étais parfois très naïf mais je méritais pas tout cela. Je restais un instant sur place, attendant tranquillement la suite des événements, attendant mon triste sort. Une heure de temps après alors que j'étais en route pour rentrer chez moi, je reçu un message. C'était elle, un petit soupir avant et la pression montait, mon cœur battait la chamade. J'hésitais à l'ouvrir. Une minute après elle m'appelait et au bout du fil, j'étais muet.
Elle: allô, allô, tu es là?
Moi: Oui marmottai-je
Elle: il m'ont dit de repasser demain, mon père s'était endormi, il avait reçu une forte dose de tranquillisant car il s'agitait, il voulait coûte que coûte me parler. On se voit? Tu voulais me dire quelque chose?
Moi: Non je rentre là, on attend demain c'est pas urgent, rentres et reposes toi, tu m'as l'air bien épuisée.
Elle: Oui, oui, toi aussi
Moi: ok, bye
Elle: Bye
Elle raccrocha et je rentrai chez moi et je m'allongeai un peut sur mon lit et je me rappelle ce soir-la, il faisait froid, un vent frais soufflait amenant avec lui les petites fleurs mortes qui tombaient des arbres, la cité était calme. On n'entendait aucun bruit à part quelques miaulements de chats affamés cherchant désespérément leurs repas du soir, ou quelques rares aboiements de chiens, une horde de mâle poursuivant une femelle en chaleur. J'étais dans ma chambre, épuisé après une journée très chargée. Après la dernière prière du soir, je jetai un dernier coup d'œil sur mon portable. Je vis sept appels manqués, et un message, l'expéditeur, il signa Massamba: mon frère. Je me demandais même ou est ce qu'il avait pris mon numéro, surement par le biais de mon oncle. Il disait que ma mère était gravement malade et a été évacué d'urgence à l'hôpital, Il précisa que ça semblait vraiment grave. Un message bien bouleversant, pris par la panique, ma fatigue avait disparu, je repris aussitôt des forces alors qu' il y'a quelques minutes, je ne pouvais même pas tenir sur mes deux jambes. Je savais que la nuit risquait d'être longue et pénible. En quelques minutes, j'étais déjà en taxi pour l'hôpital. Et c'était la même que celle où le père d'Aïcha était interné. Comme si mon destin me ramenait toujours à cet endroit. Arrivée sur place, je n'eus aucun problème pour retrouver maman, je vis ma tante accompagnée de mes 2 frères et ma sœur juste sur le hall de l'hôpital.
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...