Partie sans titre 40

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  Partie 40:
*****Précédemment*********
Père d'Aicha: Et je sais aussi que tu étais assez grande pour savoir et comprendre beaucoup de choses. En faite, je sais pas comment te le dire... J'ai une autre vie ici...
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Aicha: Quelle autre vie? Soit plus clair papa, s'il te plait

Père Aicha: En faite, lorsque je suis venu ici, j'étais dans de trés mauvaises conditions. Et c'était difficile de trouver une solution, et mon cas devenait vraiment critique. J'avais qu'une petite chambre que je partageais avec un ami. Ce dernière qui était un petit trafiquant, avait été arrêté.je restais seul, ne pouvant même pas payer le loyer, et á cet époque, il était trés dure de trouver du travail. C'est par la suite que j'avais fait la rencontre d'une française et je fus obligé alors de l'épouser, et j'ai eu avec elle des enfants, deux. Ils vivent avec moi ici.Mais ce n'était pas de l'amour, je l'ai fait juste parce que je n'avais pas le choix. C'est par la suite que je suis revenu au Sénégal quelques années plutard et j'ai rencontré ta mère. Je l'ai épousé á l'insu de la première car j'avais signé monogamie avec cette dernière. Raison pour laquelle je ne pouvais jamais durer au Sénégal car le prétexte c'était toujours d'aller voir mes parents ainsi mes soeurs.

Aicha: Non, Non

D'un bond, elle essayait de se relever, mais son père la maintenait sur le lit. Elle se debattait, essayait d'echapper á ses mains puissantes qui la retenaient. Des gemissements plaintif la echappait. A bout de souffle, elle se resigna et s'arrêta. Ses yeux d'ordinaires si éblouissantes, s'assombrissaient. 

Père d'Aicha: Calme- toi, s'il te plait, calme-toi...dit-il en haussant progressivement le son de sa voix tout en retirant doucement ses mains avant de continuer...
- Essaye de te contrôler s'il te plait, ne reagis pas comme cela... Je t'en supplis

Aicha: Je peux pas croire que tu aies pu faire cela, comment tu as osé nous faire cela, nous cacher toute ta vie d'ici? Et maman, j'imagine qu'elle n'en sait rien?

Père D'aicha: Si, elle le sait depuis le debut, un homme peut avoir jusqu'á quatre femmes, ce n'est pas interdit en islam, tu le sais bien.

Aicha: Oui, mais c'est le fait de m'avoir caché la verité, de m'avoir caché que j'avais des fréres ou soeurs, tu n'avais pas le droit

Père d'Aicha: C'était juste pour te protéger rassura t-il

Aicha: Toujours la même réplique. "Pour te protéger", je ne merite pas cela, j'ai déja beaucoup souffert.

Père d'Aicha: Je sais bien ma fille, je te demande pardon et ça sera la première et dernière fois que je te cacherai ce genre de vérité. S'il te plait, aide-moi toi aussi, je me sens si vulnérable, je supporterai pas de savoir que tu veuilles pas me pardonner. S'il te plait

Je ne répondis pas, je fermai mes yeux un instant, les réouvris peu de temps aprés. Je ne pus retenir mes larmes qui coulaient le long de mes joues. Le sentiment de trahison me rongeait. Je tournais la tête, puis me retournai vers mon pére et hocha la tête...
Père d'Aicha: Oui? Cela veut dire que tu me pardonnes?
Aicha: Oui

Père d'Aicha: Merci, encore une petite faveur... S'il te plait

Aicha: Oui

Père d'Aicha: On ira á la maison tout de suite, tu feras la rencontre elde tes frères. Mais je peux pas leur dire que tu es ma fille, je leur dirai que tu es la fille de ma soeur. Et s'il te plait, joue le jeu.
Aicha: Papa? C'est cela que tu me demandes? Ok je le ferai. 

Pére d'Aicha: Ok merci, je savais que je pouvais compter sur toi. 

Il s'approcha et fit une petite bise sur mon front avant de sortir de la chambre. A la porte, il se retourna et dit:

- Tu peux te préparer, tu me retrouves aprés au salon avec tous tes bagages. 

Je me levai quelques minutes avant et me préparai, rassemblant tous mes bagages, et descendit. Quelques temps aprés, ils embarquèrent dans un taxi, en direction de la maison. Je ne pipai aucun mot. Le regard fixé sur le pare-brise et je me murai dans silence boudeur. Je me contentais juste de regarder le paysage. Les infrastructures et les bâtiments qui étaient trés différents de ceux de mon pays.
Arrivée á destination, ils descendèrent de la voiture, je lui tournai le dos avec ostentation. Mon père savait que même si j' avais promis de jouer le jeu, je lui en voulais toujours, et c'était normal. J' etudiai la demeure, l'endroit ne manquait pas de cachet, une maison magnifique de l'extérieur. Mon père fit descendre les bagages, et sonna á la porte. Quelques secondes après quelqu'un vint ouvrir, un garçon surement le gardien, majordhomme, je savais pas. Il s'empressa pour prendre les bagages et nous le suivîmes á l'interieur. Juste devant la porte, il me freina de sa main...

Chronique de Mystery [Términé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant