Partie 33 :
**********Bonne Lecture**********
Je criai aux secours, je criai de toutes mes forces, jusqu'à ce que quelques minutes après, je vis des infirmiers accouraient vers nous. Ils m'écartèrent, puis prit ma mère et l'amena dans une salle. Je les accompagnai jusqu'à la porte et ils renfermèrent celle ci devant moi. Le couloir qui regorgeait de monde alertés par mes cris il y'a quelques minutes, se vidait petit à petit. Je m'effondrai sur la porte de la chambre, mes membres semblaient paralysés. Je massais ma nuque de mes mains fébriles, une impression de danger me prenait la gorge, mon corps en sueur, mon cœur battait la chamade, j'avais peur pour maman. Au bout d'un moment, alors que je retrouvais mes esprits, je tournai la tête et je pouvais apercevoir le père d'Aicha, toujours immobile, me fixant des yeux. Il resta sur place un instant, puis fit une petite rotation avec sa chaise roulante puis je le vis s'éloigner. Plus loin, il s'arrêta un instant, et quelques secondes il continua et obliqua à gauche, rejoignit sa chambre. Bien que sa réaction fut très bizarre mais en ce moment là, j'avais pas la tête à penser à tout cela. Tout ce qui me préoccupait, c'était maman. La terreur m'avait envahi à cet instant. Au bout d'un moment, je me relevai, fis les cents pas, et à contrecœur, je pris place sur la chaise du hall et je me recroquevillais telle une spirale sur moi-même, la mine pensive, je regardais le plafond de cette salle paisible. Une trentaine de minutes après, le docteur sortit enfin et j'accourue directement vers lui, il m'assura que maman était hors de danger, qu'elle avait juste subi un choc, et qu'elle s'était finalement réveillée mais vu qu'elle était très agitée, ils lui ont donné des somnifères et elle s'était rendormie. Cependant, il m'avait dit que je pouvais passer la nuit dans sa chambre. Ainsi je retrouvais maman profondément endormie, et respirais paisiblement. J'admirai son profil fier, impressionnais par sa beauté malgré son âge et son état. Ensuite je m'arrachai de la contemplation et pris place sur le petit canapé à coté et j'avais aussitôt trouvé le sommeil, j'étais épuisé. À l'aube, je fus réveillé par un bruit provenant de la porte, je me levai et tournais la tête, et j'aperçue Aicha sur la porte de la chambre. Elle avançait vers moi, alors que je baillais, elle me demanda doucement:
Aicha: Je t'ai réveillé? Demanda telle avec sa bonne humeur coutumière.
Moi: Pas du tout, ça va?
Aicha: Très bien et toi? Tu as bien dormi?
Moi: Oui, j'ai tenté de fermer l'œil un peu, un petit sommeil réparateur, ça m'a fait du bien.
Aicha: Ah c'est bien dit-elle en s'asseyant près de moi, et passa son bras autour de mes épaules puis elle continua - Et ta mère? Tu m'avais pas dit qu'elle sortait hier?
Moi: Ah oui, elle a eu une attaque juste lorsqu'elle s'apprêtait à quitter l'hôpital, ton père même était la.
Aicha: Mon père? Ah bon c'était où?
Moi: A la réception Puis remarquant ma mine pensive et inquiète, elle cacha son visage contre ma large poitrine et les yeux clos, elle me serra fort contre elle. Puis elle releva sa tête avec un petit sourire radieux aux lèvres qui me rassurait. Je paraissais tout à coup heureux et détendu. Je me sentais heureux avec elle. Puis, elle se détacha et me chuchota qu'elle allait vite voir son père et revenir. Je me disais qu'il n'y avait certainement pas de danger, le docteur avait promis de tout gérer. Je lui laissai s'en aller et si j'avais un peu peur, je n'avais nullement pas le choix. Je la vis sortir de la chambre après m'avoir embrasser tendrement, surement le dernier baiser.
******* PERE D'AICHA******
D'où le petit Abdou connait-il Sofi? Quels liens ont-ils? Ils semblaient très proches, de la façon dont il la prenait. Il faudrait que je sache vite. Cela ne peut pas être une coïncidence, c'est impossible, j'ose même pas y penser, non. Juste au moment où le vieux s'enfonçait de plus en plus dans ses réflexions et suppositions, Aicha pénétra et aussitôt qu'elle le voit, elle accourue et se jeta sur lui. Elle était heureuse de le voir bien portant, bien qu'il n'était pas totalement guéri. Elle l'embrassa et ne pu retenir ses larmes devant lui. Son père la contempla longuement avant d'entamer la conversation:
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...